Granit Xhaka x Yann Sommer: "Je suis désolé"

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Pdv Yann:

On vient de perdre notre match contre le Portugal, nous arrachant la finale que nous voulions tant. On rentre donc dans nos vestiaires tête baissée. J'y arrive dans les premier et m'assois directement, prenant le temps de réaliser la situation.

Quand je lève les yeux, je vois Granit s'avancer vers moi avec une bouille d'enfant triste. Une fois arriver près de moi, il s'arrête, reste debout et me regarde d'un air suppliant.

- Qu'est-ce qu'il y a bébé?

- Je veux un câlin.

Je lui ouvre alors mes bras et il vient s'y réfugier, s'asseyant sur mes genoux par la même occasion.

- C'est pas grave bébé, on a fait un incroyable match. Et puis, on peut toujours gagner la petite finale.

- Je suis désolé.

- Désolé de quoi?

- Mais c'est de ma faute si on a pris ce dernier but.

- Mais qu'est ce que tu raconte. C'est pas de ta faute.

- Si. Si j'avais pas louper ma passe, Ronaldo l'aurait pas eu et il aurait pas marquer.

- Peut-être que tu t'es louper à ce moment là, mais ça ne change pas que tout est de la faute de tout le monde. Et peut-être que si tu n'avait pas louper, ils auraient marquer plus tard, et on aurait peut-être pas été vigilants et ils en auraient marqué un quatrième. Avec des si on changerait le monde bébé.

- T'as raison. Mais quand même, en plus je suis capitaine alors je prends la responsabilité. Et on va me la blâmer cette passe.

- Et moi je suis gardien et on pourra toujours me blâmer de ne pas avoir réussi à arrêter ces buts. Mais les gens qui nous blâment ne savent pas à quel point c'est dur. Ils vont dire que j'ai été nul, mais ils auraient à peine réussi à bouger avant que la balle finisse au fond. Donc ne te laisse pas aller par des commentaires comme ça.

- Merci bébé. Ça fait du bien de pouvoir compter sur toi.

- Mais quand tu veux bébé.

Il se penche pour m'embrasser avant d'aller à sa place. A ce moment précis, Vladimir, notre sélectionneur, rentre pour nous faire son discours. Alors tout le monde s'assoit, se tait et écoute.

- Bon les gars, on a peut-être pas gagné, mais je peux vous dire que je suis très fier de vous. Vous avez très très bien jouer, vous avez construit le jeu, vous avez eu des occasions, vous avez été dangereux, vous avez fait mal. Malheureusement ça n'a pas suffit, mais c'est un match qui va vous apprendre beaucoup de chose et je suis sûr qu'il va vous faire mûrir énormément. Vous avez été meilleurs que les portugais sur toute la ligne, excepté que eux, ils ont rentrer pratiquement toutes leurs occasions. Mais ne vous en voulez pas, aucun d'entre vous. Vous avez prouvé qu'on est pas une petite équipe qu'il fallait prendre à la légère. Vous avez prouvé qu'on est une équipe qu'il faut redouter et qui se démène pour faire de son mieux au moments importants. Alors merci pour ça, vous rendez fier votre pays et vous pouvez en être fiers.

Tout le monde applaudit devant ce magnifique discours. Et il a raison. On a fait de notre mieux et on a fait nos preuves. Alors on peut rentrera notre hôtel la conscience tranquille. Et qui que sera notre adversaire pour la petite finale, on va se donner à fond. Et on va la gagner, je le sais, parce qu'on le mérite et on en est capable. Personne n'arrête une équipe motivée comme nous.

Dimanche 9 Juin, 17:49.

Pickford vient d'arrêter ce penalty. On a perdu 6-5 aux penaltys contre l'Angleterre. On a tout donner, jusqu'au dernier souffle. On souffert, plus qu'à aucun match auparavant. Deux de nos remplacement on été faits sur blessure et l'autre sur épuisement. Fabian a été un monstre. Il s'est pris un coup de genoux dans l'entrejambe, mais il est revenu. Il a eu un mini claquage, mais il est rester. Ils arrivait plus à se relever seul après un tacle, mais il s'est battu jusqu'au bout. Il a gagné le respect de tous, y compris les anglais.

Quant à moi, sans vouloir me jeter des fleurs, j'ai fait un excellent match. J'ai réaliser neuf arrêts décisifs, dès la deuxième minute. Mais au penaltys, je n'ai pas réussit à faire gagner les miens. Même quand je partais du bon côté, je n'arrivais pas à en arrêter un. Alors c'est évidemment déçus que nous sommes rentrés dans les vestiaires.

Granit, énervé, rentre sans venir me voir. Alors c'est moi qui vais vers lui.

- Ça va bébé, c'est pas si important. Et on a bien jouer.

- Non. Pas cette fois Yann. À part toi qui a été extraordinaire, on a tous ramés comme des cons. On en pouvait plus, vraiment. Bah t'as bien vu Ricardo, il était épuisé.

- Les anglais aussi ils étaient crevés.

- Moins. Je sais pas pourquoi mais ils ont mieux tenu le coup. Alors ça ne les a pas fait marquer, merci à toi, mais ils ne se sont pas blesser et n'étaient pas au bord du malaise d'épuisement. C'est à peine si Fabian peut rester debout. Pourtant Vladimir ne nous a pas surentraînement ou surmener. Je comprends pas et ça m'énerve.

- C'est vrai. Mais dit toi que c'est les vacances maintenant et qu'on a une pause.

- C'est bon. Je veux bien être positif mais tu l'est trop. Et ça m'énerve. J'ai le droit de m'énerver et de voir le mauvais côté des choses aussi des fois merde. Alors maintenant t'es gentil et tu vas me laisser avec ma mauvaise humeur. Salut, bonne soirée.

Il prends ses affaires et part, même pas changer, sans attendre le discours de Vlad. Je suis sonné, choqué. Il ne m'a jamais parler comme ça. Je sais qu'il est sanguin, c'est dans sa nature. Mais d'habitude j'arrive à le calmer. Je sais pas pourquoi il a réagit comme ça.

Je n'écoute même pas le coach, perdu dans les penser. J'imagine qu'il me félicite mais j'en ai rien à faire. Une fois tout fini, je prends mon sac et part dans le bus avec les autres. Je m'assois seul avec ma musique. Je peux comprendre que le trop de positivité peut être soûlant mais pas de quoi m'engueuler. Et pourquoi ne m'en a-t-il jamais parler? Trop de questions se bousculent dans ma tête.

Quand j'entre dans ma chambre, j'y trouve Granit assis sur mon lit. Il a l'air mal. Il n'est plus énervé mais triste.

- Désolé bébé.

- Je peux savoir se qu'il t'as pris de me gueuler dessus comme ca?

- Je sais c'était nul mais j'étais énervé. Et c'est vrai que depuis que je suis avec toi je ne m'énerve presque plus et avec mon tempérament j'en ai besoin. Alors c'est vrai que si des fois tu pouvais me laisser m'énerver se serait mieux.

- Bah il suffisait de me le dire. Ça aurait éviter tout ça.

- Oui je sais. Désolé.

- C'est pas grave. Mais recommence plus s'il te plaît.

- Oui promis. Je sais pas ce que je ferais sans toi. Je t'aime Yann.

Il ouvre ses bras et je vais l'enlacer avant de l'embrasser amoureusement. Ah je vous jure!cet homme m'en aura fait voir de toutes les couleurs!
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Désolée pour ce nouveau retard mais je ne m'en sort plus avec ces révisions. J'ai vraiment hâte de reprendre un rythme d'écriture normal le 26 juin parce que ça me manque vraiment. Merci d'être encore là malgré tout <3

OS foot CHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant