Match et score inventés!! D'ailleurs, je ne sais pas si la famille de Manuel est religieuse, mais disons que oui.
Bisous <3
___
Pdv Marco:Je rentre dans le vestiaire, très content. Nous venons de gagner trois zéro face à Hoffenheim, doublé de moi et, incroyable, un but de Manuel.
Il nous a sorti une frappe du futur. Franchement je suis fier de lui.
Lui et moi, ça fait un an et demi qu'on sort ensemble. Mais tout n'est pas rose...
Il vient d'une famille extrêmement religieuse qui est absolument contre l'homosexualité. Sauf que leur très cher fils est gay. Mais ça, ils ne le savent pas.
Lui et moi on doit toujours se cacher. Même aller faire les courses ensemble, il ne veut pas de peur qu'on le soupçonne. Et évidemment, on ne vit pas ensemble.
Cette situation me fait très mal. On s'aime, de tout notre cœur. Mais je sais qu'il ne peut pas dire à sa famille et surtout à ses parents qui il est vraiment. Il serait renié et abandonné.
Évidement je ne veux pas que ça lui arrive alors j'encaisse et j'accepte de vivre caché.
Le seul endroit où on ose s'afficher et s'embrasser c'est devant nos coéquipiers. Ce sont les seuls à être au courant avec mes parents.
Alors quand il rentre, il vient vers moi en courant et me saute dans les bras.
- Bravo pour ton doublé mon cœur!
- Bravo à toi pour ton but mon cœur! Je suis très fier de toi!
- Merci!
Il descend de mes bras et me fixe deux secondes avant de me murmurer:
- Je t'aime...
Et il m'embrasse, amoureusement.
- MANUEL!
On se sépare et se retourne en sursaut. Et merde...
- Maman?
Putain! Il a fallu que ses parents se pointent! Je les regarde cinq secondes et détourne mon regard sur Manuel.
Il me regarde aussi, paniqué. Rapidement, il détourne le regard sur ses parents, toujours aussi paniqué.
- Viens ici tout de suite! On t'attend dans la voiture, tu as intérêt à avoir une explication!
Et ils partent. Manuel soupire et commence à partir en me disant:
- Je dois y aller...
Je rattrape son poignet et le retourne vers moi.
- Attends!
Il me regarde dans les yeux, j'y voit plein de tristesse et de peur.
- Tu vas leur dire quoi?
- Je sais pas...
- Tiens moi au courant, s'il te plaît!
Mon ton est suppliant, j'ai besoin de l'aider.
- Je verrai... lâche moi maintenant, je dois y aller.
Je lâche son poignet, dépité. Avant qu'il passe les portes du vestiaire, je lui crie:
- Je t'aime!
Il s'arrête une seconde. J'espère qu'il revienne vers moi et m'embrasse, mais non. Il ne se retourne pas et repart.
Je vais m'assoir à ma place et soupire.
Mario me prend dans ses bras.
- Ça va aller?
VOUS LISEZ
OS foot CH
ContoC'est un recueil d'os foot. Il y en aura avec des joueurs suisses, avec d'autres joueurs et aussi un peu avec des pilotes de formule 1. Homophobes, dehors.