Ce chapitre est la traduction du dernier. Alors attention, ce n'est pas la traduction exact. J'ai juste réécris le même chapitre en anglais. Ça m'a littéralement pris des heures donc j'aimerai vraiment voir votre soutien, surtout dans les commentaires qui me font toujours très plaisir!
Sur ce, bonne lecture <3
___
Pdv Granit:On retourne dans les vestiaires, fiers de nous. Nous venons de qualifier notre pays à l'euro 2020 en gagnant 6-1 à Gibraltar. Je ne sais pas encore si on est premiers du groupe On deuxièmes. Mais je m'en fout tant qu'on est qualifiés.
Nous venons de passer un moment avec nos 600 supporters qui ont fait le déplacement pour nous supporter mais aussi pour célébrer cette qualification certaine. Ils sont tellement géniaux, c'est les meilleurs supporters que je pourrais espérer. Bien mieux que ceux d'Arsenal, en tout cas avec moi.
Tout a ri, saute sur les autres, crié. On est juste vraiment contents et fiers. Et je dois dire que ça fait de bien d'être de nouveau avec ces gars. Il y a des nouveaux, comme Cédric ou Ruben, mais ils se sont adaptés à nous. C'est vraiment des bons gars.
Bref, comme je disais, on se dirige vers le vestiaire, tous ensemble, un sourire collé au visage. Une fois à l'intérieur, on crie tous, comme pour relâcher la pression.
Soudain, je sens un poids s'abattre sur mes épaules.
- Babyyyyyyyyyyyyy!
Kevin. J'aurais du y penser. Mais il me fait juste rire, c'est le meilleur.
- Aller babe, descends t'es lourd.
- Hey! C'est méchant.
- Mais tu sais que c'est vrai.
- J'ai une surprise pour toi!
- J'aime quand tu dis ça! Dis moi.
- On est premier du groupe! Le Danemark n'a pas gagné en Irlande!
- Vraiment? Ouaaaaiiiiis! C'est qui les meilleurs? C'est noooouuuuus!
On rit ensemble avant qu'il ne me prenne le visage et m'embrasse aussi fort qu'il le peut. On se sépare pour respirer, et il me dit la plus belle chose qu'il pourrait me dire:
- Je t'aime baby, et je suis fier de toi.
Et je sais qu'il le pense vraiment. Il me dit rarement ce qu'il ressent. Moi, je lui dis tout le temps que je l'aime, mais lui il est plus réservé, il n'expose pas ses sentiments.
- Merci babe, Ca veut dire beaucoup pour moi.
Je l'embrasse avant de me prendre une bouteille entière de champagne sur la tête, littéralement. J'ouvre mes yeux pour vois qui c'est: Denis, bien sûr. Je prends une bouteille à côté de moi et arose tout le monde. C'est l'heure à la célébration!
Après une énorme bataille de champagn, c'est le moment des discours.
Vladimir nous un discours encourageant en nous disant qu'on a fait le job, et on a fait du bon job.
Yann nous dit qu'on mérite cette qualification et cette première place. On a travaillé très dur pour y arriver, on a eu des mauvais moments, beaucoup de blessés. Mais même avec tous ça, on a gagné cette première place.
Et en temps que capitaine de ce match, je me dois de faire un discours aussi. Alors je vais au milieu du cercle formé et les regarde tous.
Je peux juste dire que je suis fier de vous, de nous. Maintenant, il nous reste un travail: prouver à l'Europe entière qu'on n'est pas une petite équipe rapidement battue. On doit montrer ce qu'on vaut, et on vaut beaucoup. C'est juste le début d'un moment historique dans l'histoire Suisse. Aller les gars!
Tout le monde crie, tous ensemble, comme un seul homme. Mon équipe est la meilleure, je peux vous le promettre.
Après on a dansé, chanté pendant au moins une bonne demi-heure. On a vraiment passé un bon moment dans ce vestiaire, mais on a décidé de la continuer en boîte.
On boit beaucoup d'alcool, on danse beaucoup. Disons que nous passons un bon moment tous ensemble. Certains commencent à être bourrés, mais ça ne nous arrêtera pas. Ce soir, c'est la fête, et nous allons aller au bout de nos envies.
Le lendemain matin:
Oh putain. Je savait pas que c'était possible d'avoir aussi mal à la tête. J'ai l'impression d'avoir été heurté par un camion.
Je descends du lit, difficilement. On est à l'hôtel, donc si je veux une aspirine ou un verre d'eau, je dois aller à la réception ou au bar de l'hôtel.
Ça a été laborieux d'aller jusque là-bas, mais j'y suis enfin. Je viens de recevoir mon aspirine et mon verre d'eau. Pour être honnête, je n'ai absolument pas faim. Alors je prends mon téléphone et vais sur Instagram. Je vais regarder les story des gens que je connais tiens.
Et quand je tombe sur la story de Kevin, je vois qu'il nous a filmé en boîte. C'est pas très bon pour la réputation mais bon, tant pis.
Soudain la caméra se tourne et on nous voit, lui et moi, en train de s'embrasser sauvagement. Je lâche mon téléphone, choqué. Comment a-t-il pu poster une vidéo de nous en train de s'embrasser de la sorte, devant des milliers de personnes.
Je suis furieux! On s'est toujours dit qu'on ne révélerait pas notre couple avant de se marier. Et il a trahi cette promesse.
Je cours littéralement jusqu'à la chambre. Bizarrement je ne me sens plus mal du tout. Avant je ne voulais pas le réveillé, mais maintenant, rien a foutre.
Je claque la porte et vais directement de son côté du lit.
- Mmmmmmmmmmm. Doucement baby, steulpé.
- Tu te fous de ma gueule?
- Tu pourrais parler doucement s'il te plaît? J'ai mal à la tête.
- Rien à foutre tu m'as trahi!
- De quoi tu parles?
- Donc tu te souviens pas?
- Je me rappelle de rien depuis le moment où on a mis les pieds dans ce club.
- Et bah regarde tes story, ça te rafraîchira la mémoire.
Je sais que je parle sèchement, mais il doit comprendre.
Il prends son téléphone et regarde ce que je lui ai demandé. Ses yeux s'ouvrent en grand.
- Je... je comprends pas!
- Ah Ouais? Parce que moi oui! Tu nous a filmé pendant qu'on s'embrassait et tu l'a posté au monde entier.
- Je te jure que j'ai pas fait exprès. Je pense que j'étais trop bourré pour me rendre compte de quoi que ce soit.
- Ca ne t'excuse pas! Maintenant on est dans la merde a cause de toi!
- Ne me crie pas dessus! J'ai dit que. Je. Ne. Me. Rendais. Pas. Compte! C'est clair?
J'avoue que je ne pensais pas qu'il allait me crier dessus.
- Désolé baby. Je voulais pas te crier dessus. Mais tu dois me comprendre. Et je suis dans la même situation que toi je te rappelle.
- Non c'est bon. T'as raison, je peux pas te blâmer, tu n'étais pas toi-même.
On ne parle pas pendant quelques secondes, avant que je reprenne la parole.
- Écoute. C'est clair que je ne voulais pas assumer aussi vite. Et pas de cette manière. Mais ce qui est fait est fait. On ne peut rien y faire et on dois réfléchir à un moyen de traverser cette épreuve ensemble. Et puis, maintenant ou dans un an, ça ne change pas grand chose.
- Tu n'es pas fâché?
- Non. Aller vient.
J'ouvre mes bras et il viens s'y réfugier.
C'est clair qu'on va avoir des moments difficiles mais on y arrivera ensemble. Et puis regardons le bon côté des choses, on ne devra plus se cacher.
VOUS LISEZ
OS foot CH
Short StoryC'est un recueil d'os foot. Il y en aura avec des joueurs suisses, avec d'autres joueurs et aussi un peu avec des pilotes de formule 1. Homophobes, dehors.