Chapitre 15 (1/2)

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Hellooo ! Comment ça va ? Moi je vais très très bien, et vous savez pourquoi ? :D

Parce que, grande annonce aujourd'hui : l'écriture de Sortir les Griffes est officiellement achevée de mon côté ! Yes, yes, yes !

J'en suis assez contente, et j'ai hâte de vous faire découvrir les aventures de nos zozos préférés...

Du coup, les chapitres seront postés régulièrement ici, ce n'est pas super ça ?

Allez, je vous laisse, j'ai une histoire de dragon à raconter ;)

Bonne lecture !

Bises, 

Anastasia

***


— Dalaena !

Je sentais qu'on me secouait, mais la lourdeur des ténèbres s'accrochait à mon inconscient comme une couverture chaude et douillette.

— Dalaena ! Réveille-toi, merde !

L'urgence dans la voix de Dorian me fit ouvrir les yeux. Puis je me souvins de la créature prête à nous bouffer, de l'intervention de l'Alpha – et qu'il n'était pas idéal de tomber out dans un bordel pareil.

— Ça va, ça va, marmonnai-je en l'écartant du bras pour respirer.

Le voir pencher ainsi au-dessus de moi était bien trop perturbant.

— Je vais bien, juste une petite baisse de tension.

— Tu parles, tu t'es écroulée comme un poids mort. Tu ne t'es pas cogné la tête ? s'enquit-il en m'aidant à m'assoir.

Je ne répondis pas, mon attention focalisée sur la silhouette humaine étendue quelques mètres plus loin. Exactement à l'endroit où la bête que j'avais touchée avec mes balles s'était effondrée plus tôt.

— J'ai loupé une étape, articulai-je, encore groggy. Il est mort ?

— Non, Louis est mal en point, mais encore en vie. Une de ses trois plaies saigne encore, je crois qu'une balle est toujours dans son corps.

— Montre-moi ça.

Dorian me releva comme si je ne pesais rien. Je m'accrochai à son bras lorsque ma tête se mit à tourner, et nous nous rapprochâmes de l'homme inconscient. En sentant mes jambes flageoler sous mon poids, j'adressai un coup d'œil en coin à Dorian. Son regard était braqué sur Louis, et l'inquiétude lui dessinait un pli entre les sourcils. J'espérais bien que nous allions discuter de ce qu'il venait de se passer. Ma louve restait désespérément silencieuse.

Je me laissai tomber auprès du type en mauvaise posture, et celui-ci releva une paupière tuméfiée pour m'observer d'un œil vide.

— Me regarde pas comme ça, me justifiai-je en me penchant au-dessus de lui, ç'aurait pu être bien pire.

Ses vêtements en lambeaux étaient plus gênants qu'autre chose, et j'entrepris d'élargir les déchirures pour m'en débarrasser.

Je détaillai son torse d'un œil avisé. Tous les membres de la Guilde étaient formés à la médecine d'urgence. Là où les balles en argent l'avaient transpercé, deux cercles de peau rosée était déjà apparu. Ces blessures-ci étaient déjà en train de guérir.

En revanche, la plaie encore sanguinolente était plus inquiétante.

— Aide-moi à le retourner.

Dans son dos, seules deux marques propres et roses fleurissaient parmi les hématomes.

— Tu as raison, une balle est restée dans son corps. Tiens-le, ordonnai-je à Dorian, ça ne va pas faire du bien. Serre les dents, mon p'tit Louis.

J'attrapai mon couteau égaré dans la neige à ses côtés. N'ayant pas d'alcool ou de feu à proximité pour désinfecter mon scalpel improvisé, j'adressai au ciel une prière muette. La probabilité pour qu'un métamorphe décède d'une septicémie liée à une bactérie était presque nulle.

Alors j'enfonçai la lame dans la plaie sous les plaintes gutturales de mon patient. Il fallait à tout prix retirer cette maudite balle. Dorian le maintenait immobile mais ce geste lui en coûtait. Il endurait la souffrance de la même manière que le loup de sa meute.

Après de longues minutes, à deux doigts de perdre connaissance, enfin, le corps de Louis se détendit. Il retomba sur le dos aussi essoufflé que s'il venait de courir un marathon. En voyant ses tempes humides de larmes, je les lui essuyai avec un des morceaux de tissus qui nous entouraient.

Dorian lui serra l'épaule de manière solidaire.

— C'est bien, mon ami.

Je fis rouler la balle entre mes doigts, elle s'était déformée après avoir percuté un os. Heureusement que je n'avais pas remplis ces munitions d'argent liquide, son organisme aurait mis plusieurs jours à le purger complètement.

— Louis ? l'interpellai-je.

Ses yeux roulèrent dans ses orbites quand il tourna la tête dans la direction de ma voix.

— Hm ?

— Que s'est-il passé ?

— Allons à l'intérieur, proposa Dorian en détaillant les alentours d'un œil soucieux.

Sortir les griffes T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant