Un nouvel ami

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Point de vue de Joey

Ok, je sors dans la cours du Lycée et respire un bon bol d'air. Hum... ça fait du bien. J'en pouvais plus. Je crois que tout ça m'a ouvert l'appétit. Gabriel vient me rejoindre.

- On mange ensemble vieux ?
- Euh... ouais si tu veux.

Je ne sais pas pourquoi mais je sens que Gabriel va vite devenir un bon allié. Prof de musique donc cool attitude et j'adore ça. On va au réfectoire. Je m'inquiète que la nymphomane ne vienne nous rejoindre.

- T'inquiète, Vicky doit être avec les autres professeurs de langue. Elle va pas venir tout de suite.
- Quoi ?
- Bah... oui, je vois bien que tu n'arrêtes pas de regarder par-dessus ton épaule inquiet. Et vu comment elle t'a sauté dessus ce matin, je me doute que c'est de Vicky qu'il s'agit.
- Ça se voit tant que ça que je préfère ne pas la voir à la pause déjeuner.
- Ouais un peu.
- Génial. Dis ? Elle est bizarre non ?
- Si par bizarre tu sous-entends que c'est une grosse allumeuse qui drague tout ce qui as une queue alors oui elle est bizarre.
- Oh...

Okaaaaayyyy ! Au moins il est direct lui.

- Et ça marche sa technique ?
- Bah... ça a marché sur moi toujours. Remarque, au lit, elle se défend plutôt bien. Tu n'as cas essayer, je suis sûr qu'elle serait contente surtout que visiblement tu lui as tapé dans l'œil.
- Euh... non, sans façon.
- Quoi ? C'est pas ton type de meuf ? Mais tu sais on s'en fou du moment qu'on se vide les couilles et qu'elles ont pris leur pied.
- Mouais.

Je ne relève même pas sa dernière phrase. De toute façon, moi, mon petit cœur bat déjà pour une autre et même si elle m'a dit qu'il valait mieux plus qu'on se voit, je compte bien ne pas abandonner et j'irais pas voire ailleurs de toute façon parce que je veux me réserver rien que pour elle.

- Ok ! C'est quoi son prénom ?
- Je te demande pardon ?
- La fille à laquelle tu es entrain de penser et pour qui tu n'irais pas voir ailleurs, elle s'appelle comment ?
- Oh ! Euh... Ali...
- Hum, hum... Bah... elle doit être sacrément spécial pour que tu ne veuilles pas coucher avec une autre meuf. C'est ta petite amie ?

Je le regarde. Euh... comment lui dire que je l'ai rencontré ce weekend, que j'ai couché avec elle mais qu'elle m'a laissé une lettre on va dire de rupture et que je ne connais rien d'elle, mais qu'elle obsède mon esprit depuis.

- C'est compliqué, on va dire.
- Waw... vas-y raconte, j'adore les histoires compliqués.

Il me fixe avec un regard de gros pervers qui veux tout connaitre sur le bout des doigts.

- En gros, je l'ai rencontré sur la plage samedi après-midi. Et le soir, je l'ai retrouvé par hasard au "Sphinx".
- La boite de nuit ?
- Ouais, la boite de nuit. Et on a discuté, je l'ai invité à venir boire un dernier verre chez moi et euh...
- Ouais vous avez baiser quoi ?
- Je dirais pas ça comme ça. À vrai dire j'ignore pourquoi mais elle et moi on a fait tendrement l'amour. Comme toi, j'ai toujours cru qu'une fille c'était un bon moyen de se vider les couilles mais là c'était différent, j'avais juste envie de lui donner du plaisir. J'ai pensé d'abord à son plaisir avant le mien.
- Oh ! Ça craint, vieux.
- Ouais, j'en sais rien.
- Mais tu sais si elle a pris son pied au moins ?
- Franchement ? Ouais, elle a pris son pied et d'ailleurs moi aussi.
- C'est cool. Bah... je ne vois pas ce qui est compliqué là-dedans. Vous avez couché ensemble et vous y avez trouvé votre compte tous les deux.

Je le regarde comment lui expliquer avec des mots simples.

- Ouais enfin, c'est que le réveil a été dur. Je me suis réveillé seul. Et j'ai trouvé un mot écrit de sa main ou elle me remercie mais où elle me dit qu'il valait mieux l'oublier parce que je perdrais mon temps avec elle.
- Aïe... ah ! Oui, dur le réveil. Mais pourquoi tu ne vas pas la voir ?
- C'est là que c'est compliqué. Je ne connais rien d'elle au final. Juste qu'elle s'appelle Alison, que son père est un homme riche et que sa mère est morte quand elle était une gosse.
- Ah ! Merde.
- Ouais comme tu le dis. Mais la réalité c'est que...
- T'es tombé amoureux d'elle...
- C' est ça...

Il me regarde l'air désolé pour moi. Si au moins je savais juste son nom de famille je pourrais la retrouver. Nous mangeons en discutant. Puis une fois fini nous sortons du réfectoire et allons, nous mettre dans l'herbe. Gabriel sort son paquet de clope et m'en propose une que je refuse gentiment car je suis non-fumeur. Je m'allonge dans l'herbe et Gabriel qui as été chercher sa guitare en joue en chantant un peu. Je ferme les yeux et pense à Alison qui elle aussi joue de la guitare et chante. Tout à coup je sens des doigts parcourir mon corps. J'ouvre les yeux et quand je vois son visage près du mien, je sursaute et la repousse.

- Vicky !!!!
- Hé ! Doucement !

Elle tombe sur les fesses.

- Désolé.
- Pas tant que moi.
- Où est Gabriel ?
- Je lui ai demandé d'aller me chercher un café à la machine.
- Oh ! D'accord.

Elle se relève et se met à 4 pattes et vient vers moi.

- Tu sais Joey. Ce matin, j'étais sérieuse quand je disais que tu étais mignon.
- Merci... c'est gentil.
- Je t'en prie. Je pensais on a encore un peu de temps on pourrait peut-être s'isoler tous les deux.

Elle commence à me caresser

- S'isoler ? Je comprends pas bien là ?
- Oh ! Allons, je sais que tu me comprends très bien.

Elle met sa main sur mon sexe. Je la repousse et me lève.

- Heu... Vicky.

Elle se lève.

- Quoi ? Je ne te plais pas, c'est ça. D'habitude aucun garçon ne me résiste. Tu sais je ne veux pas sortir avec toi je veux juste qu'on prenne du bon temps toi et moi.

Elle commence à me ploter le torse.

- En plus t'as l'air d'être bien musclé.

Je lui retire les mains.

- Oui. Euh... écoute Vicky, tu m'as l'air tout à fait sympa mais je suis pas trop attiré par toi et...
- Quoi ? T'es gai c'est ça ?
- Non... mais...

Elle me mate tellement, limite elle bave que ça en est gênant. Je pense à Alison.

- J'ai une petite amie.

Elle s'arrête de me mater et relève la tête.

- Pardon ?
- Je suis pas libre. J'ai une petite amie et je l'aime.
- Oh...
- Ça suffit Vicky arrête de draguer tout ce qui bouge.

On se retourne et Gabriel se tient là, devant nous avec le café fumant de Vicky.

- Gaby ?
- Laisses Joey tranquille.
- Mais...
- Non! Prends ton café et retournes à la salle, on vous rejoint, ça va reprendre.
- Ok.

Elle prend le café et part en me regardant une dernière fois. Elle s'en va et je pousse un soupir de soulagement.

- Ça va aller ?
- Ouais je crois. Merci.
- Je t'en prie. Mais tu sais que même si tu lui as dit avoir une petite amie elle reviendra à la charge.
- Tu crois ?
- Ah ! Non, je ne crois pas, j'en suis sûr. Elle ne va pas lâcher l'affaire aussi facilement.
- Génial ! Je fais comment pour m'en débarrasser ?
- Avec elle, y a qu'une façon de s'en débarrasser...
- Ah oui et comment ?
- En lui donnant ce qu'elle veut...

Il n'est pas sérieux ? Jamais je ne coucherais avec elle. Je ne ferais jamais ça à Ali. J'en suis bien trop amoureux pour aller voir ailleurs.
On retourne en salle et l'après-midi est réservée à la visite de l'établissement pour les nouveaux et distribution de nos emplois du temps, et de nos classes principales. Je serais le professeur principal des terminales L. D'après le proviseur les terminales sont les classes les plus calmes. On nous donne la liste des noms des élèves de nos classes principales. Je la range sans la regarder, je ne veux pas me mettre encore plus la pression avant la véritable rentrée avec les élèves cette fois ci. Puis la journée se termine, enfin, je rentre chez moi. Je suis lessivé.

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Et bah... voilà le point de vue de Joey pour le nouvel ami. J'espère que ça vous a plus. Désolée s'il y a un peu plus de dialogue. Aller, n'hésitez pas à me laisser vos coms. Mille bisous mes ptits pandas roux.

Nous deux et rien d'autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant