Amour

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Point de vue d'Alison.

Je n'aime pas du tout savoir ma prof de philo avec mon beau prof de français seul à seul. Surtout que je sais qu'elle a des sentiments pour lui.

- Non mais j'y crois pas ! Qu'est-ce qu'elle faisait là franchement ?
- Calmes-toi mon coeur. Je suis sûr qu'elle est juste passé le voir pour lui dire quelque chose.
- Ouais, lui dire qu'elle l'aime et lui va finir par craquer.
- Ali... tu dis n'importe quoi ! Tu sais qu'il t'aime toi !
- Elle est jolie, elle a son âge et même si je déteste le faite qu'elle soit amoureuse de lui elle est gentille quand même...
- Mais elle n'est pas toi. Et crois-moi, jamais il ne te quiterait pour elle.
- Oui, n'empêche que je n'aime pas les savoir seul tous les deux.
- Il t'aime que veux-tu qu'il se passe entre eux ?
- Grand-mère, j'aime Joey mais il n'en reste pas moins un homme et si elle le chauffe je pense pas qu'il l'a repousserait...

On sonne à la porte de ma grand-mère.

- Qui est-ce ? Tu attendais de la visite ?
- Non. Attends moi là, je vais voir et essaye de te calmer. La colère n'a jamais été bonne conseillère tu sais.
- Génial ! C'est plus facile à dire qu'à faire.

Ma grand-mère me sourit et m'abandonne pour aller ouvrir la porte.

Point de vue de Ondine

Et bah... je vais avoir du mal à la calmer et à lui faire comprendre qu'elle n'a pas à s'inquiéter. Je vais ouvrir la porte.

- Joey ?
- Ondine... je suis content que tu ouvres.
- Bah... tu sais très bien que j'étais là.
- Dis-moi qu'Ali est encore là.
- Oui, elle est encore là. Mais elle est très remontée.
- Ouais, je m'en doutais un peu. J'ai bien vu la jalousie dans son regard.

Il est clair que ma petite fille est drôlement jalouse ce qui me fait légèrement sourire.

- Pourquoi tu souris ?
- Rien, je me disais qu'effectiment ma petite fille est très jalouse.
- Oui mais ça ne sert à rien qu'elle soit jalouse comme ça, je l'aime elle et personne d'autre.
- Je le sais mais dis toi que si elle est aussi jalouse c'est qu'elle t'aime vraiment elle aussi et qu'elle tient à toi.
- Je suis au courant, ne t'inquiète pas. Je peux la voir ?
- Bien sûr, entre.

Il entre et je ferme la porte nous allons à la salle à manger, Joey me suit.

- Ma chérie, regarde qui j'amène.

Elle relève la tête

- Joey ?
- Coucou Ali !!! On peut parler mon p'tit ange ?
- Je vais vous laissez. Je suis dans la cuisine si vous avez besoin.
- Merci Ondine.

Je les laisse en amoureux.

Point de vue de Joey

Ondine nous laisse, je me retourne vers mon ptit ange. Ou là, elle me regarde avec de la colère dans les yeux. Je viens vers elle.

- Ali mon p'tit ange.
- Je ne suis pas ton p'tit ange...

Elle croise les bras sur son torse et tourne la tête pour faire du boudin ce qui me fait sourire parce que je la trouve trop craquante quand elle fait ça.

- S'il te plait dit pas ça...
- Pourquoi tu sors avec moi ? Mme Jimenez serait très bien pour toi. Jolie, gentille et puis elle a ton âge...
- Je te l'ai déjà dit, c'est toi que j'aime.
- C'est pour ça qu'elle était chez toi ?

Je lui défais les bras et lui prend la main.

- Elle était chez moi parce qu'elle est venue m'apporter la distribution des rôles pour la pièce de théatre qu'on va faire en collaboration.

Elle baisse la tête et je pose mon doigt sous son menton pour lui relever.

- Ali, y a rien entre Sara et moi, d'accord.
- Tu dis ça mais elle t'aime, elle est jolie et tu n'es qu'un homme. Si elle vient à te titiller, tu crois franchement que tu ne vas pas craquer ?
- Non, aucune chance.
- Comment tu peux être sûr que tu ne craquerais pas et que tu ne dépasserais pas les limites avec elle si elle devient insistante ?
- Je le sais parce que...

Je vérifie que Ondine soit pas dans le coin.

- Je te fais l'amour sans protection depuis le début Ali.
- Quoi ?
- Et tu es la seule qui me donne envie de le faire sans, la seule qui me donne envie de le faire encore et encore, la seule qui me donne autant de plaisir et je n'irais jamais gâcher ça en allant m'envoyer en l'air avec la première venue, parce que je t'aime toi mon p'tit ange
- Oh... je...

Elle me regarde et visiblement ne sait pas quoi répondre. J'en profite pour poser ma main sur sa joue et la câliner. Je vois dans ses yeux que la colère a disparu et qu'elle a fait place à son regard de petite fille gênée.

- Jamais... tu m'entends ? Jamais je ne gâcherais ma belle histoire d'amour avec toi. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivé dans la vie. Et je te laisserais pas partir comme ça.
- Joey...

Je pose mon doigt sur sa lèvre

- Chut !!!

Puis je pose mon front sur le sien.

- Je veux que tu arrêtes d'être aussi jalouse et que tu me fasses confiance.

Je viens l'embrasser avec toute la douceur et la tendresse que je peux lui donner parce que je l'aime plus que tout au monde. Il faut qu'elle me fasse confiance. Je m'arrête. Alison a les yeux encore fermés puis elle les ouvres et se blottit dans mes bras.

- J'aime pas qu'elle te tourne autour.
- Je sait, j'aime pas non plus qu'elle me tourne autour parce que je suis pas amoureux d'elle et parce qu'à chaque fois ça te rend jalouse et j'ai peur de te perdre et je ne veux pas. Mais je veux pas non plus lui faire du mal.
- Je comprends.

Elle reste blottit dans mes bras et j'aime cette proximité. Je sens son coeur battre au rythme du mien et je me sens soulagé. La perdre, je n'y songe même pas, ça me tuerait.

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Voila texte plus cours que d'habitude désolée. Le suivant sera plus long je pense. J'espère quand même qu'il vous a plu. Sinon, n'hésitez pas à me poser toute vos questions sur l'histoire, les héros ou même à mon sujet si vous voulez que je fasse une Faq... voila mes p'tits pandas roux adorés. Je vous embrasse tous bien fort et vous dit au prochain chapitre.

Nous deux et rien d'autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant