Taquinerie enfantine

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Point de vue d'Alison

Nous finissons mes cours pour aujourd'hui et ma grand-mère sort de quoi gouter. Je ne sais pas pourquoi mais j'aime sa compagnie. C'est une femme adorable qui ne se prend pas la tête et question sexualité elle n'a aucun tabou. Du coup, elle me détend tellement sur ça que je commence même par ne plus me sentir coupable d'avoir choisit de me mettre avec Joey malgré le risque qu'on encours tous les deux.

- Tu fais quoi après ? Tu passes voir Joey ?
- Ouais, ce matin, je lui ai dit que je passerais.
- C'est cool... tu sais c'est dingue comme ce garçon t'aime. Je te connais et je t'ai toujours surveillé de loin pour que si il t'arrive quoi que ce soit je puisse intervenir et je t'ai vu sortir avec des garçons et les uns comme les autres, je ne sentais rien émanant d'eux mais Joey c'est différent. Il a le feu sacré en lui...
- Le feu sacré ?
- Oui, je me comprends. Il t'aime, ça c'est certain et vous deux vous serez le couple le plus mignon de la planète crois moi...
- Ouais, faut peut être pas exagérer quand même...
- Mais je n'exagère pas ma chérie.
- Bon de toute façon faut que je file, j'ai trop envie d'aller voir Joey.

Je me lève et embrasse ma grand-mère sur la joue. Je commence à partir, elle me suit et je me retourne.

- Oh ! Grand-mère...
- Oui ma chérie?
- Je sais que ça va être dificile ce que je vais te demander mais c'est possible d'arrêter de t'imiscer dans nos esprits à Joey et à moi parce que j'aimerais vraiment avoir un peu d'intimité avec lui.
- Oh ! Oui bien sûr, je suis désolée. Mais c'est tellement bon de sentir tout votre amour.
- Je sais mais quand même...
- Bon, je ne te promets rien mais je vais essayer.
- Merci...

Je l'embrasse à nouveau et sors sur le palier. Ma grand-mère me souhaite une bonne fin d'après-midi et ferme la porte. Je me retourne, regarde la porte de Joey et souffle. J'espère qu'il est seul. Je vais sonner. J'attends mais aucune réponse. Je sonne à nouveau mais rien. C'est bizzarre, je lui avais dit que j'allais chez ma grand-mère et que je passerais après. Je sonne une troisième fois mais toujours rien. Bon, tant pis. Je suis déçue, j'avais très envie de le voir mais visiblement il n'est pas là. Je descends les marches et ouvre la porte de l'immeuble. Au même moment, je me heurte à quelque chose ou plutôt à quelqu'un et me retrouve le cul par terre.

- Ali...

Je reconnais cette voix et relève la tête.

- Joey ?

Il m'aide à me relever.

- Ça va ? Je ne t'ai pas fait mal?

Il m'inspecte de haut en bas. Oh ! Il est trop chou de s'inquiéter pour moi comme ça.

- Non, non, ça va. Je crois que j'ai rien.
- Oh ! Tant mieux. Je m'en serais voulu d'avoir fait mal à mon p'tit Ange.

Il me repousse dans l'immeuble et à peine la porte fermé, il pose ses deux mains sur mes joues et vient m'embrasser tendrement. Oh mon Dieu ! Que c'est bon. Il s'arrête et pose son front sur le mien.

- Putain ! J'ai vraiment eu la trouille de te manquer.
- Bah.... oui, j'étais sur le point de partir. J'ai sonné chez toi trois fois mais t'as pas répondu et pour cause tu n'étais pas là.
- Non, je suis désolé, il m'est arrivé une merde, si je puis dire. Mais viens, je vais t'expliquer à la maison.

Il me prend par la main et nous remontons. Nous entrons chez lui et il ferme la porte à clef. Je pose mon sac et lui ses affaires. Il me prend dans ses bras et vient m'embrasser...

- Alors, il s'est passé quoi ?
- Oh ! Oui, en fin de matiné ça a sonné à ma porte et c'était Gaby...
- Gaby ?
- Oui Gabriel. Mon collègue.

Nous deux et rien d'autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant