Nous deux et rien d'autre

Réconfort et punition

Point de vue d'Alison

Je me suis réfugiée dans les toilettes. Je pleure. Je les déteste tous. Aurélie, pour toujours s'en prendre à moi et m'afficher devant tout le monde comme étant une sainte vierge, mais si elle savait. Léon, pour vouloir prendre ma défense, ça part d'un bon sentiment mais ça ne fait qu'empirer les choses avec Aurélie. Et Joey... lui c'est le pire. Sa façon de s'énerver et de crier "La ferme" ça sonnait comme un aveu de notre culpabilité. Et si mes camarades avaient compris ? C'est trop la honte et en plus on risque gros tous les deux. Pourquoi ? Pourquoi je suis allée sur la plage et en boite ce jour-là ? Si j'étais rester chez moi tranquille à m'ennuyer comme un rat mort jamais je n'aurais croisé le chemin de Joey et je serais plus tranquille.

- Ali ?

Je relève la tête. Joey ? On frappe à la porte du toilette ou je me suis enfermée.

- Ali... ouvre ! Je sais que tu es la...

Je ne lui réponds pas. Qu'il parte s'il vous plait, je ne veux pas le voir.

- Ali, s'il te plait, ouvre cette porte.
- Non. Va-t-en.
- S'il te plait !
- Laisses-moi. Tu dois retourner avec la classe.
- Ali, je ne partirais pas tant que tu n'auras pas ouvert cette porte.

Je ne réponds pas. Si j'ouvre, je sais ce qu'il va se passer et je ne veux pas. Il y a un silence qui me parait interminable.

- Ali... s'il te plait.

Pourquoi il insiste. Part Joey, pitié.

- Je ne veux pas de ta pitié.
- J'ai pas pitié de toi, Ali. Je m'inquiète pour toi.

Encore un silence. Pourquoi il s'inquièterait pour moi... hein ?

- Tu n'as pas à t'inquiéter pour moi. Je vais bien.
- C'est faux Ali et tu le sais. Cette fille t'a attaqué devant toute la classe. J'ai vu que tu pleurais en partant et même à travers la porte, je sens tes larmes qui coulent.

Je m'essuie mes larmes d'un revers de mon gilet.

- Et pas la peine de te les essuyer, ils vont recouler de toute façon.

Comment il fait ? J'ouvre la porte. Il est là. Je le regarde, les yeux remplient de larmes.

- Ali...

Il pose ses deux sur mes joues et vient m'essuyer mes larmes. Il me regarde. Ses mains sur mes joues, si rassurantes et se regard posé sur moi rempli de tendresse. Ne craque pas, Ali, ne craque pas.

- Je suis désolé que cette fille s'en soit prise à toi.
- Ne t'inquiète pas, je suis habituée. Elle me cherche depuis le collège.
- Oui, mais t'attaquer comme ça en plein dans mon cours, je n'aime pas ça.

Il me regarde et a toujours ses mains sur mes joues.

- Surtout qu'on sait très bien tous les deux que ce qu'elle a dit est faux, Ali, hein ?
- Joey...
- Chut !!!!!

Il pose son doigt sur mes lèvres.

- Ne dis rien Ali.

Point de vue de Joey

Elle me regarde avec ce regard que j'aime trop. Étrangement, je revois cette soirée ou nous étions sur la plage et que la lune se reflétait dans son joli regard émeraude.

- Tu sais qu'il faut qu'on en parle ?
- Écoute...
- Non pas ici, Ali. On se verra sur la plage ce soir.
- Ok.

Il faut que je reste professionnel même si j'ai qu'une envie c'est de l'embrasser. Mais je dois me retenir au cas où quelqu'un rentrerait.

- Maintenant, passes-toi un coup sur le visage et retournons en cours. Je voudrais pas laisser tes camarades trop longtemps sans surveillance.
- Oui.

Je la lâche et elle va se passer un coup.

- De toute façon, je vais avoir une explication et punir cette Aurélie.
- Non, s'il te plait ne fait pas ça. Sinon elle va encore plus me détester.
- Ali, son comportement est inexcusable et doit être réprimandé.
- Mais...
- Non, je suis professeur et mes élèves ne doivent en aucun cas avoir un comportement pareil dans mes cours, je ne le tolèrerais pas. Aller, on retourne en cours.

Je fais passer Ali devant moi. On commence à aller vers la porte mais Alison se retourne et se blottit dans mes bras.

- Merci de m'avoir remonter le moral.
- Je t'en prie.

Puis elle se détache et nous retournons en cours.

- Très bien Mlle Girard, retourner à votre place.
- Oui Monsieur.

Alison retourne s'assoir et je retourne à mon bureau. Le cours se termine sans autre incident. Après le cours c'est l'heure d'aller manger, je lâche mes élèves. Je vois Aurélie qui commence à partir.

- Pas vous Mlle Munoz.

Aurélie revient sur ses pas. Alison qui s'apprêtait à sortir me regarde d'un air : "ne le fait pas" mais je la regarde avec un regard qui se veut rassurant et elle s'en va. Puis Aurélie va pour fermer la porte.

- Non ! Laissez la porte ouverte.
- Ok.

Je préfère laisser la porte ouverte qu'il n'y ai aucune ambiguïté. Je lui fais signe de s'assoir à la table devant, ce qu'elle fait.

- Très bien. Je préfère tout de suite vous dire que je n'ai pas du tout apprécié votre comportement pendant mon cours Mlle Munoz.
- Je suis désolée Monsieur.

Sara arrive et se met dans l'encadrement de la porte, au moins j'ai un témoin.

- Pas tant que moi, agresser votre camarade de la sorte en étalant sa vie sexuelle en plein cours, je ne le tolère pas. Un tel comportement ne serait être accepté dans mon cours.
- Oui, Monsieur et je m'en excuse.
- Vous n'êtes pas sans savoir que je dois sévir donc vous serez collée 2h mercredi après-midi.
- Non, Monsieur s'il vous plait ! J'ai des choses de prévu.
- Il fallait y penser avant, vous n'aurez qu'à les repousser. Estimez-vous heureuse, que je ne vous fasse pas virer. Bien entendu au prochain cours avec moi, vous ferez des excuses à votre camarade.
- Mais Monsieur...
- Non et plus jamais se comportement sinon la prochaine fois je vous envoie direct dans le bureau du proviseur.

Aurélie me regarde. Et voilà la prochaine fois tu ne t'attaqueras pas à Ali devant moi ma grande.

- Vous pouvez y aller. Et n'oubliez pas mercredi.

Aurélie prend ses affaires et s'en va.

- Waw ! Il s'est passé quoi ?
- Oh ! Je parlais de la pièce qu'on va étudier en collaboration...
- Roméo et Juliette ?
- Oui, mais Mlle Munoz n'as rien trouvé de mieux que d'afficher sa camarade Mlle Girard en disant que je devrais la prendre comme Juliette parce qu'elle était vierge comme elle.
- Waw ! Ah, oui, méchant.
- Oui, surtout qu'un autre élève a voulu prendre la défense de Mlle Girard et que c'est parti en cacahuète du coup j'ai dû intervenir.
- Oui, tu as bien fait.

Puis nous sortons car les cours pour ce matin sont finit. Cette après-midi se sont les seconds qui rentrent donc les premières et les terminales non pas cours et par la même moi non plus car je suis juste professeur principal des terminales L.

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Bon, voilà nos héros se sont enfin reparlés. Qu'en avez-vous pensé ? Laissez vos coms mes p'tits pandas roux adorez. Mille bisous à vous.