Vas-y

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Point de vue de Joey

La semaine s'écoule tranquillement et surtout lentement. C'est long sans Ali. On est mercredi et Ali est chez sa grand-mère à prendre ses cours de pouvoir. J'ai trop envie de la voir. Notre week-end en amoureux m'a encore plus conforté dans mon choix d'être avec elle, même si elle est mon élève et que je suis son professeur. Et surtout, il m'a permi de m'apercevoir que j'étais réellement raide dingue d'elle. Nos petites parties de jambe en l'air tout le week-end et dans le lac, le fait que je lui fais un tel effet, qu'en mode sirène elle aille eu un petit moment de plaisir furtif juste parce que je l'ai frolé et qu'elle a grave des sentiments pour moi, m'a carrément plu même si moi je n'ai rien ressenti hormis son plaisir à elle. J'aime cette idée qu'en sirène elle prenne aussi du plaisir avec moi. Je ne m'explique pas ce fonctionnement. C'est bizzare et à la fois drôle qu'en sirène le simple faite de la frôler l'a fait jouir mais qu'en mode humaine pour que le plaisir monte il lui faut bien plus de temps. Et heureusement, sinon nos câlins seraient pas terrible.

Bref, elle me manque. Et puis merde, je vais aller chez Ondine pour la voir. Je sors de chez moi et toque à la porte de Ondine, quelque minute à peine et la porte s'ouvre.

- Joey !? Fait Ondine à la fois surprise mais ravi de me voir. Qu'est-ce que tu fais là ?
- Je... je m'excuse de venir te déranger Ondine mais... Ali est encore chez toi ?
- Han... fait-elle, c'est pour ça. Oui elle est encore là, on prenait une collation mais rentre, viens te joindre à nous.
- Merci Ondine, je lui dis en entrant.

On se dirige vers le salon.

- Regarde qui vient nous rendre une petite visite.

Je vois Ali relever la tête de son téléphone portable.

- Joey !? Fait-elle tout aussi étonnée que sa grand-mère mais l'air ravi.

Elle se lève et on s'avance l'un vers l'autre. Elle passe ses bras autour de ma taille et on s'embrasse délicieusement. On pose nos front l'un contre l'autre.

- J'étais entrain de dire à grand-mère qu'après le gouter je passerais voir si tu étais là.
- À oui ?
- Ouais. Tu me manques, ça fait deux jours qu'on se voit qu'en cours et j'avais envie de tes petits bisous.

Mon dieu qu'est-ce qu'elle est adorable.

- Et visiblement mon coeur, fait Ondine, tu lui manquais aussi et il avait envie de te voir.
- Non, je...

Ali me regarde.

- Bon... euh... oui, ok, c'est vrai, j'avais trop envie de te voir et j'ai pas résister à l'envie de venir t'ennuyer chez ta grand-mère.
- Tu peux dire chez grand-mère, je suis aussi ta grand-mère maintenant.
- Oui, c'est vrai pardon...
- Oooooh ! C'est trop mignon, tu es trop chou mon amour. Et tu ne m'ennuies jamais. Tu peux venir me voir quand tu veux quand je suis ici.
- Vrai ?
- Bien entendu.
- Bon tu veux boire un truc ? Me demande Ondine.
- Ouais, je veux bien. Tu as du lait fraise ?
- Bien sûr, il est au frigo. Tu en reveux un autre Ali ?
- Oui, je veux bien grand-mère s'il te plait.
- Ok ! Je vais chercher ça.

Ondine va chercher le lait fraise et on prend le gouter ensemble. Puis après le gouter avec Ali on va chez moi. Elle se met dans mes bras.

- Je suis contente qu'on soit un peu seul tout les deux.
- Ouais seul, c'est vite dit avec ta grand-mère qui rentre constamment dans nos esprits.
- Hum, hum, dit-elle en secouant la tête pour dire non. Elle ne le fera plus.
- Ouais, à chaque fois elle dit ça mais à chaque fois elle le fait.

Elle me sourit.

- Quoi ? J'ai pas raison ?
- Joey, mon amour tu te souviens que je suis l'héritière des océans, que par conséquent j'ai des pouvoirs et qui plus est, vont devenir de plus en plus puissant.
- Oui...

Elle me fait peur là.

- Et ? Je lui fais inquièt.
- Et alors, dans la bibliothèque chez moi je cherchais des livres qui parleraient des sirènes et j'en ai trouvé un. Quand j'ai voulu le prendre, il s'est bloqué et une partie de la bibliothèque c'est ouverte.
- Attends, tu as trouvé un passage secret dans la bibliothèque chez toi ?
- Ouais.
- Et il mène où ?
- Dans une grotte et un passage vers la mer.
- Sérieux ?
- Hum, hum, me fait-elle en acquièsçant de la tête, et dans cette grotte il y avait tout plein de trésor et un cahier.
- Un cahier ?

Je ne comprends pas ce sourire qu'elle affiche en parlant de ce cahier.

- Oui, appartenant à ma mère avec des sorts et des astuce de pouvoir et...

Elle lève un doigt et laisse planer le mystère.

- Et ? Je lui fait.
- Il y avait un sort pour contrer le pouvoir de lire dans les pensées.
- Tu es sérieuse ?
- Ouais. Et figures toi que j'ai rien dit à grand-mère et je me suis entrainée toute seule dans la grotte et ensuite j'ai essayer avec grand-mère et j'arrive enfin à contrer son pouvoir de lire dans les pensées.
- Mais c'est trop cool.
- Carrément. Maintenant on aura de l'intimité toi et moi.
- Hum...

Je m'approche de son visage.

- Ça c'est trop bien.

Je viens l'embrasser.

- Un peu d'intimité avec ma petite amie c'est juste trop cool. Je vais pouvoir te faire plein de cochonerie sans que grand-mère le sache.
- Han... des cochonneries. J'aimerais bien voir ça.
- Ok !

Je la soulève, elle passe ses petites jambes autour de ma taille et je l'emmène sur le canapé. Je m'assois avec Ali à califourchon sur moi et on commence à se câliner et à se déshabiller.

Je tiens Ali dans mes bras, elle a la tête posé sur mon torse. Je lui caresse le bras. Notre câlin était encore terrible. Je lui parle mais je la sens très calme.

- Ça va mon ange ?
- Hum, hum, me fait-elle sans plus de réponse que ça.

Je pose ma main sous son menton et lui relève la tête. Je vois dans son regard que quelque chose la chiffonne. Je commence à la connaitre.

- Toi tu me caches quelque chose. Le câlin t'as pas plu ?
- Si, si... bien sûr que si, me répond-elle. Tu as été au top comme d'hab.
- Alors c'est quoi le problème ?
- Il y en a pas...
- Ali, mon ange, je commence à te connaitre et ce regard je le reconnaitrais entre mille et je sais que quelque chose te tracasse.

Elle me regarde et soupire.

- C'est juste que...

Elle s'arrête.

- Juste que quoi ?
- Bah... euh... les scientifiques sont partis de l'ile...
- Oh ! Oui, j'ai vu ça aux infos, tout leur matériel aurait grillé, je me demande bien comment d'ailleurs ?

Je vois Ali se relever et s'assoir en tailleur.

- C'est moi...
- Quoi ?

Je me relève et me met à côté passant mon bras derrière elle.

- C'est moi qui ai grillé leur matériel.
- Toi ? Mais tu as fais comment ?
- J'en sais rien. Je me suis énervée et des genres d'éclair sont sortis de mes doigts et ça a grillé les radars et le détecteur du gars sur la plage.
- Merde. Tu en as parlé à ta grand-mère.
- Non ! Et surtout ne lui dit rien pour le moment.
- Non, promit...
- Merci. Enfin, en faite maintenant qu'ils sont partis, se sont Gwen et Sylvain qui veulent aller sur l'ile ce week-end pour aller chercher l'héritière.
- Ah ! Merde.
- Mais je peux pas les laisser y aller.
- Pourquoi ? Laisse les faire. C'est toi l'héritière donc ils te trouveront pas et puis ils ont pas de matos eux.
- C'est pas le souci. Le problème vient du faite que ce week-end c'est la pleine lune.
- Et ?
- Et le passage du bassin lunaire va être ouvert, si ils tombaient dessus et qu'ils tombaient dans le bassin lunaire...
- Alors va avec eux.
- Quoi ? Non ce n'est pas une bonne idée.
- Ali si tu vas avec eux tu pourras garder un oeil sur eux.

Elle me regarde mais on sonne à ma porte.

- Tu attendais quelqu'un ? Me demande Ali.
- Non, personne. Bouge pas je vais voir qui c'est et je reviens ok !
- Ok !

Je me lève, j'enfile mon jean et laisse Ali...

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Voilà pour le chapitre point de vue de Joey. J'espère que ça ne vous gêne pas trop. Voilà, je vais continuer d'écrire mes p'tits pandas roux. Bisous à vous.

Nous deux et rien d'autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant