Nous deux et rien d'autre

Problème a résoudre

Point de vue d'Alison

Franchement, je n'avais pas vu ce bateau de plaisance. Ma grand-mère m'avait assuré que plus personne venait s'aventurer autour de l'ile depuis le combat entre ma mère et ce Drake. Ça m'inquiète parce que cette ile est chez moi. Je suis née là-bas à la base. Et il est vrai que ne plus y aller ça m'embête. Et si tout ses scientifiques venaient à fouiller l'ile et qu'ils découvraient, je sais pas moi, ou est caché le trident par exemple ou même le bassin lunaire. Ça m'inquiète, je sais que j'ai promis à Joey de ne pas y aller  mais ce soir j'irais faire un tour vite fait quand même. J'arrive à la cantine.

- Ça va Ali ? Tu as l'air inquiète ? Un souci avec Joey ? Je vous ai aperçu aller dans sa salle de cours.
- Quoi ? Non, non, ça va, t'inquiète, tout va bien Sam.
- Vous vous êtes pas disputé rassures-moi ?
- Non, non, tout va bien, rassures-toi. J'étais juste plongée dans mes pensées. Bon, on va rejoindre les autres ?
- Ok !

On va rejoindre les autres. À la pause de l'après-midi mes amis se bécottent.

- Ils ont bien de la chance de pouvoir embrasser celles qu'ils aiment.
- León...
- Oui, je sais tu aimes Joey.
- Je suis désolée. Je t'aurais connu avant peut-être que y aurait pu avoir un truc mais je dois avouer que Joey m'apporte beaucoup.
- Je sais, je vois bien que tu es heureuse et je dois être franc du moment que tu est heureuse moi ça me va.
- Merci.

Il me regarde.

- Qu'est ce que tu as ? Pourquoi tu me regardes comme Ça ?
- Vu que tout va bien avec Joey, tu peux me dire ce qui te tracasse depuis ce midi.
- Quoi ? Rien du tout.
- Arrêtes, je vois bien qu'il y a quelque chose qui t'inquiète.
- Mais non, tout va bien.
- Ali...

Il me regarde et je sens qu'il sait que quelque chose ne va pas mais je ne peux rien lui dire au sujet de mon état de sirène.

- Écoutes, t'inquiètes pas pour moi, ça va, ok... bon, excuses, je dois aller au petit coin.

Je l'abandonne. Et oui... j'ai trouvé que l'excuse des toilettes pour ne pas avoir à répondre à ses questions.

La journée s'achève, je ne sais pas si les scientifiques sont déjà à pied d'oeuvre mais je ferais bien d'aller vérifier. Je passe chez moi déposer mes affaires puis je file à la plage. Après avoir vérifié que personne ne puisse me voir, je plonge direction l'ile de Mako. Triste réalité, en arrivant je constate deux bateaux près de l'ile. Joey avait raison. Je vois des hommes sur un radeau avec du matériel qui se dirigent vers l'ile. Sur l'autre bateau des hommes en tenue de plongée. Je m'approche doucement par en dessous et me cache sous l'un des bateaux de sauvetage accroché sur le coté du bateau et écoute se qu'ils se disent.

- Alors les gars ?
- Rien. Nous n'avons rien vu et le radar n'a rien détecté non plus.
- Ouais, peut-être qu'elle est pas dans ce coin ci.
- En tout cas, elle est forcément quelque part dans le coin. La photo des touristes était réelle y avait pas de montage.

Une photo ? Ces gens m'ont prise en photo ? Oh, oh...

- C'est dommage qu'elle était un peu loin et qu'on ne voit pas son visage.
- Ouais.

J'en ai assez entendu, je file pour me rendre sur l'ile. Je trouve un endroit discret afin de pouvoir me sécher et aller voir ce que les hommes qui vont sur l'ile vont faire. Je me cache et les épient eux aussi.

- Non mais sérieux, tu crois franchement que tu vas trouver quelque chose sur l'ile ? C'est une sirène, elle vit dans l'eau.
- Et bien nous voulons vérifier quelque chose.

Je le vois allumer une machine. Dès qu'il l'allume, la machine fait un bruit comme si elle s'emballait.

- Elle est là...
- Quoi ?
- Elle est ici pas loin.
- Quoi ? Qu'est-ce que tu racontes ? On est sur l'ile et elle a une queue de poisson.

Et merde ! Si ils me trouvent, je suis grillées.

- Non mon pote, tu veux que je te dise. Elle est revenue.
- Qui ça ?
- L'héritière, la princesse des océans, la fille de Sirèna.
- Comment tu peux savoir ça ?
- Cette machine l'ami, détecte les sirènes, ou devrais-je dire LA sirène, qui a le pouvoir d'être à la fois sirène et humaine.
- T'es sérieux ?
- Oui et la seule à avoir ce pouvoir, c'est la princesse des océans.
- Et elle s'appelle comment ?
- Ça, personne ne le sait. Sirèna, sa mère, a accouché dans l'anonymat le plus secret et on n'ignore le nom de sa fille.
- C'est pas un garçon ?
- Mais non, bougre d'idiot, c'est forcément une fille un triton ne peux pas reigner. Je t'expliquerais. En attendant elle est toujours dans le coin pas très loin. Allons la trouver.

Ne reste pas Ali ! Va-t-en avant qu'il ne te trouve !

Je m'en vais et saute dans l'océan pour retourner au continent.

Point de vue de Joey

Enfin les cours se terminent. Toujours inquièt pour Alison, je décide de passer voir Ondine, il faut qu'elle m'aide à persuader Ali de ne pas aller sur l'ile.

- Joey...
- Ondine...

Elle m'invite à entrer. Nous allons au salon et elle va chercher à boire.

- Je suis là pour...
- Elle y est allée...
- Quoi ?
- À la sortie de l'école, elle est directement aller à l'ile...
- Comment tu sais...
- Tu oublies que je suis une sirène et que j'ai toujours mes pouvoirs même si je n'ai plus de queue pour le moment.

Je la regarde.

- Je sais, tu lui avais dit de ne plus y aller mais c'est chez elle...
- Mais elle va se faire choper...
- T'inquiète, ils ont détecter sa présence mais elle est repartie à temps. Elle va être prudente. C'est dans ses gênes... elle ne va pas se faire attraper...
- Et si ils la trouvent ?
- Pour le moment elle est sur le continent. Elle va pas tarder à arriver pour ses cours.
- Faut la dissuader de se rendre sur l'ile le temps que les scientifiques s'en aillent.
- Alors, je suis désolée Joey mais je ne peux pas, son instinct de sirène l'attire pour protéger l'ile. C'est en elle.

Quelques minutes plus tard ça sonne et Ondine va ouvrir. Elle revient avec Alison.

- Joey ?
- Coucou mon p'tit ange.

Elle vient m'embrasser et s'assoit à coté de moi.

- Qu'est-ce que tu fais là ?
- J'était venu voir ta grand-mère pour lui demander de m'aider à te supplier de ne pas aller sur l'ile le temps que les scientifiques s'en aille. Mais je crains que ta grand-mère ne puisse rien faire. Et apparemment la première chose que tu as faite à la sortie du lycée c'est d'y courir ou je dirais d'y nager.
- Je suis désolée Joey. Je sais que je t'avais promis mais en même temps je dois veiller sur l'ile. Si ils venaient à tomber sur le bassin lunaire ou même à trouver l'endroit ou se cache le trident ce serait trop dangereux.
- T'inquiète pour le trident mon coeur, il est caché grâce à la magie, seule toi peut t'y rendre. Mais tu as raison pour le bassin. Vaut mieux pas qu'ils tombent dessus.
- Ouais et du coup ta promesse...?
- Joey, je sais que tu as du mal à comprendre mais c'est en moi, c'est plus fort que tout. Mais en tout cas, je te fais la promesse de faire très attention.
- Vraiment ? Et si ils t'attrapent, tu vas faire quoi ?
- Ai confiance Joey. Ali est bien plus rapide qu'eux.
- J'ai pas le choix que de me résoudre, quoi que je dise, tu iras quand même sur l'ile.

Elle passe sa main dans mon cou, s'approche et vient poser ses douces lèvres sur les miennes pour me voler un baiser et comme pour me rassurer.

- Je t'aime Joey et je te promets d'être hyper prudente. Mais je dois veiller sur l'ile, j'ai pas le choix, je suis la princesse.
- Oui, j'ai un peu du mal avec le faite que tu sois la princesse. D'habitude les  princesses habitent dans des châteaux.
- Bah... dis toi que l'ile c'est le château d'Ali...

Bon, bah... en même temps, j'ai pas le choix. Je laisse tomber l'idée de la disuader d'aller sur l'ile. On boit un coup et pour me montrer qu'elle tient à moi et que je peux lui faire confiance, j'assiste au cours d'Alison. Ses pouvoirs son impressionnant et elle les maitrises à la perfection. Une vrai princesse en fait...

************************************

Waw ! Ça y est chapitre fini. Désolée d'avoir éte aussi longue mais très occupée ces derniers jours mes p'tits pandas roux. Qu'avez-vous pensez de ce chapitre ? Retour à l'état de sirène d'Alison. Pensez-vous qu'elle va se faire prendre par les scientifiques ?
Aller, je vais aller écrire le chapitre suivant. Bisous, bisous...