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- Qu'est-ce que tu veux toi, ma photo ?

Voilà comment bien commencer la journée, un coup de fil inattendu de son géniteur, et un connard qui à forcer la porte pour entrer se coucher alors que je l'avais minutieusement bien fermé à clé pour qu'il n'entre pas, justement. Super.

- Comment es tu entré, la porte était fermé à clé.

- C'est encore ma chambre si je me souviens bien, je sais comment y entrer et en sortir comme par magie, ça s'appelle une fenêtre.

- Fenêtre que j'ai entrouverte à cause de la chaleur.

- Exactement, mais tu sais que tu es conne parfois ?


Alors là, il vas m'entendre.

- Mais je ne t'ai rien demander monsieur je fais des paris odieux dans le dos de ma meilleure amie !

- Comment ?! Enfin bref... on en discutera plus tard, je pense que tu devrais...

- Ah non ! On va en parler tout de suite ! Et tu n'as pas a me dire ce que je devrais ou non faire ! ( Je me lève en ajoutant.) Ne me parle plus. Et ce n'est pas une blague. Je ne te fait plus confiance. Jamais.

Perplexe, il me suit dans mon mouvement.

- Qu'est-ce que j'ai encore fait dis moi ?

- Qu'est-ce que tu as fait ?!

Je me rue sur lui, en criant.

- Tu n'es qu'un connard ! Tu as parier sur ma tête enfoiré !!

Mes coups s'échouent sur son corps musclé. Il n'a jamais rien senti de mes attaques. Il reste choqué de ma révélation, il aurait du s'y attendre, comme s'il ne parvenait pas à comprendre comment j'ai pu être au courant. Son visage prend une teinte blafarde.

- Comment est-ce que tu sais ça ? Il ne l'a pas fait si ?!

Il n'essaie même pas de nier ! Le fait qu'il pense plus a son pari qu'a sa trahison me met hors de moi, tout comme son expression dépité face à sa défaite.

- Tu n'es quand même pas sérieux ?! Je te parle de trahison et toi tu ne penses qu'a ton stupide pari ?! Dis moi que c'est une blague ou je t'étrangle sur-le-champ !

- Je croyais.. c'était impossible... j'étais sûr de gagner !

Il m'exaspère.

- Tu te rends compte à quel point tu est stupide ?

- Je suis désolé, ce n'était pas contre toi. Il me chercher tellement, il disait pouvoir toutes les passer à la casserole. Je voulais lui prouver le contraire ( Il semble nerveux à présent, mais mon regard foudroyant le pousse à continuer.) qu'il en y en avait une qu'il n'aurait pas à coup sûr. ( Il se passe la main dans les cheveux avant de poursuivre.) Toi.

Je suis découragée par la stupidité masculine.

- Tu es désespérant.

- Oui, je m'en excuse.

- Y a intérêt. Saches que je ne te pardonnerais pas facilement.

- Ça m'aurait étonné tiens.

- Oh ne joues pas à ça avec moi. Tu ne me rendra pas coupable de tes conneries.

- Et donc, il l'a fait ou non ?

Son air enfantin m'aurait presque fait rire, si je n'étais pas aussi en colère.

CharlieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant