Charlie

37

J'y trouve Alec, bien sûr, et Enzo à ses côtés.

Il se fout de ma gueule ?!

Dites-moi que c'est une blague ?

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Je les vois, tous les deux hébétés, comme deux petits chiots ayant fait une connerie.

Alec me sourit. Si un regard pouvait tuer, le mien l'aurait achevé sur place. Il semble pris de court. Je n'ose même pas regarder l'autre idiot. Il me fait poireauter pendant que lui...

Ils jouent à la console.

Ils sont en train de jouer à une putain de console.

Enzo se lève soudainement et tente de s'excuser. Tout ce qu'il arrive à faire c'est de m'énerver encore plus. J'aurais sûrement ris, si je n'avais pas été si blessée. Blessée par un idiot. Le veine !

Je commence à repartir sans un mot, mais je me dis que c'est trop facile. Il s'en tire trop bien. Je rentre une deuxième fois et retrouve Enzo dans la même position que lorsque je l'ai quitté. Debout, penaud, se passant une main dans les cheveux.

La surprise le gagne, mais avant même qu'il ne prononce un mot, je prends un coussin pour lui jeter à la gueule. Je crois que c'est mon arme préférée ce soir.

Il l'esquive, bien sûr. J'en brandis alors un autre, qu'il esquive aussi soyons réalistes. Mais ça m'énerve encore plus, parce que je voulais qu'il se le prenne en pleine tête.

- Je suis désolé, je ne voulais pas... ! Allez, viens, on va parler.

- Parler ?

Alec se réveille et commence à poser des questions.

- Mais enfin qu'est-ce qu'il se passe ? Qu'est-ce que tu fais là ?? Pourquoi tu fais ça Charlie ?

Je mâche mes mots en lui jetant tout ce qui passe sous ma main. Oh, désolée mon petit Alec, mais j'ai un homme à massacrer avant de m'intéresser à tes affaires.

-Il...m'a abandonnée...dehors, en croyant que j'allais l'attendre bien sagement pendant que monsieur jouait à la console ! C'est une blague ? C'est tellement ridicule ! Et même si cette situation est totalement absurde, insensée et ridicule, j'ai encore plus envie de te tuer de m'avoir plantée !

Alec entoure ses bras autour de ma taille avec force pour me maintenir, et j'essaie de m'en échapper en vain.

Cela ne m'empêche pas de choper des trucs au passage à balancer sur le connard en face de moi. Il me sort de la chambre et je me rends compte que c'est totalement stupide. Tout ça. Qu'est-ce que j'en ai à foutre en fait, sérieusement ?

Je me calme, bien que jeter des trucs sur lui m'ait bien défoulée, je ne veux pas lui donner encore plus d'importance. Tu l'as déjà fait rien qu'en acceptant de monter avec lui il y a une demi-heure. Oh, ta gueule, foutue conscience de merde.

Je me tourne en face d'Alec et lui lance rapidement :

- Salut.

Avant de partir, remontée. Enzo débarque alors que je suis en bas de l'escalier, et crie en essayant de me rattraper.

- Non, attends, Charlie !

Je sors en vitesse et commence à marcher. J'en ai ma claque d'attendre, et ça fait bien longtemps que je n'attends plus personne. Bon sang mais pour qui est-ce que je me prends ? Rectification : Ça fait bien longtemps que j'essaie de ne plus attendre personne mais que j'échoue considérablement bien dans ma tâche.

J'entends une porte claquer et le martèlement de ses pas sur le bitume me courir après. Je ne ralentis pas, mais évidemment il me rattrape en 5 secondes.

Je ne voulais pas m'enfuir, je n'allais pas courir non plus, l'horreur, mais je ne voulais pas qu'il me suive non plus. Je sens sa main me prendre le bras avec force et me retourner pour que je sois face à lui. Je me dégage et prend un air indifférent, c'est tout ce qu'il mérite de toute façon.

- Écoute, je suis désolé... je ne pensais pas... Alec a commencé à me parler, et je voulais partir vite mais il m'a retenu, il ne savait pas que tu étais là, je ne voulais pas éveiller ses soupçons parce qu'il ne savait pas que je devais t'emmener, et je ne voulais rien lui dire, c'est mon pote, mais je sais qu'elle opinion il a de moi avec les femmes et je ne voulais pas qu'il pense que...

Je le coupe dans sa tirade, interminable, et surtout pas complètement cohérente à mes oreilles.

Il dit tout ça avec une telle rapidité que c'en est difficile de le suivre.

- Tu n'as pas à te justifier. Je n'en ai rien à faire. Ce n'est pas comme si j'allais me jeter d'un pont !

- Peut-être pas, mais j'en reste quand même désolé. Je n'avais vraiment pas envie qu'il sache pour nous deux. Il m'en aurait empêché ou quoi, après tout t'es sa petite protégée donc...

- Quoi ? Je ne suis la petite protégée de personne ! Alec est juste...mon meilleur ami, ou comme un frère, mais ça ne lui donne pas le droit de m'empêcher de voir qui je veux ! De toute façon, c'est fait, mais sérieusement, tu avais quand même le droit de t'en aller sans jouer à la console, merde ! Je me pèle à t'attendre pendant que tu jouais à la console ! C'est complètement absurde !

Il avance de quelques pas, de sorte que son visage n'est plus qu'a quelques centimètres du mien. Ses yeux sont d'un bleu nuit profond, semblables à... je n'en sais rien. Je sais justes qu'ils sont uniques, et dangereux.

- Je sais. Je m'excuse, sincèrement.

Je reste coite. Que puis-je rajouter à ça ? Avec cet air si, adorable !

-Ok. Mais si tu veux que ça marche entre nous, t'as pas intérêt à recommencer. Parce que je n'accepterai jamais de me faire prendre pour une imbécile. Jamais.

J'insiste sur le dernier mot, pour qu'il s'intègre bien dans son crâne. Mais c'est seulement une fois que j'ai fini de parler, que je me rends compte de ce que j'ai dit. Merde. Qu'est-ce que je viens de faire ? Je viens de lui laisser la porte ouverte ! Oh non. Je me donnerai des gifles s'il n'était pas là.

Le problème, c'est que je réfléchis peu avant de parler. J'ai quelque chose à dire, je le dis sans passer par quatre chemins, ni attendre deux heures. Et là, c'est bien une notion que j'aurai dû intégrer. Le diction « Tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. » me trotte instantanément dans la tête.

Il sourit fièrement, et ne se donne pas la peine de le cacher.

- Parce que... ça peut marcher entre nous ?

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Hellooooo les ami-e-s!

Et voici un nouveau chapitre de Charlie!

J'espère qu'il vous a plu, qu'est-ce que vous pensez de la confrontation ? Enzo est-il justifiable ?

Comment auriez-vous réagis à la place de Charlie ?

Et surtout, est-ce que Daniel Sharman remplit bien les critères physique d'Enzo  pour vous ? Ou bien, qui aimeriez-vous identifier à Enzo ?   

Notez moi tout ça en commentaires ! Et n'hésitez pas à liker si ce chapitre vous a convaincu!

Bisous, bisous les Wattpaders !

-M-