Charlie

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Salut a tous ! Désolée, mais une mauvaise mannip de ma part a supprimer cette partie que j'avais publiée hier, je résume, j'annonçais que je reprenais enfin la publication de Charlie après une période mouvementée où il m'avait été impossible de publier, voilà voilà, bonne lecture ou relecture ! Bisous bisous ! ps: je vous réserve plein de surprises pour la suite !!

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Je vois Emily se cacher le visage dans ses mains, mais brusquement, la sonnerie retentit, comme pour sauver les deux tomates cramoisies devant moi.

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Une fois dans les couloirs de l'université, Emily me rattrape et me réprimande.

- Tu n'aurais pas dû m'inclure dans votre discussion ! S'il voulait se mettre avec moi il l'aurait déjà fait ! Je te déteste à l'idée de savoir, que c'est à cause de toi, qu'il va penser que je veux de lui.

Ce à quoi je répond avec insistance.

- Comment veux-tu qu'il sache quoi que ce soit puisque tu n'oses même pas lui dire ce que tu ressens ! Il n'y a que moi et les filles qui le savons ! Et ce n'est pas en te cachant derrière nous que tu vas arriver à tes fins, c'est toi qui aurait dû parler à ma place même.

Je marque une pause, puis poursuis avec un sourire malicieux.

- Maintenant... vu comme il est devenu rouge quand j'ai prononcé ton prénom, j'en déduis qu'il ne reste pas indifférent à ton charme...

Après trois secondes de réflexion, ce que je venais de lui dire lui a immédiatement redonnée le sourire. Et une fois de plus, j'avais gagné la bataille. Je crois même que j'en suis un peu trop fière, puisque Emily m'assène un coup de coude dans le bras.

Nous marchons vers les escaliers en direction de notre cours de littérature étrangère, quand quelqu'un descend brutalement ceux-ci dans le sens inverse, et me bouscule violemment au passage.

- Hé !

Je me retourne, agacée, pour voir le visage du crétin coupable, mais je reconnais avec une pointe d'étonnement, Enzo, qui s'éloigne très remonté.

Pour changer de d'habitude. Je lève les yeux au ciel.

Ce mec est vraiment trop lunatique, une fois sympa, une fois indifférent à mort, et une autre fois colérique, tout ça en trois minutes chrono.

Une vraie énigme, et surtout, une vraie plaie.

Bon, même si je n'ai pas été super correcte avec lui, je lui ai juste rendu la monnaie de sa pièce, et ce n'est certainement pas moi qui irai m'en excuser.

Emily me demande si tout va bien, je lui réponds rapidement, et en voyant ma surprise, mêlée à mon agacement, elle ne dit plus rien jusqu'à notre salle de cours.

Et ce fût le cours de littérature étrangère le plus ennuyeux de toute ma vie.

La voix de Mr. Gardner est un somnifère à elle seule.

À l'écouter, on pourrait tomber dans un coma profond pendant 6 mois !

Mais, bien sûr, il n'y a qu'Emily sur Terre pour en penser le contraire et me le prouver avec trente-six arguments.

20 minutes plus tard, je décide de la couper dans son monologue, ou mon cerveau menaçait d'exploser.

- Ce n'est pas ma faute si tu ne comprend rien, ou que tu es fatiguée. La nuit, il faudrait peut-être que tu penses à te coucher ! Réplique t-elle avec une voix qui se veut basse.