Charlie

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///!!!!!\\\ Ce chapitre peut heurter la sensibilité des plus jeunes, il contient des scènes explicites à caractères sexuels, je suis consciente de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez  ///!!!!!\\\

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Il m'attrape la nuque de sa main droite, et de sa main gauche il ramène mon bassin contre lui. En quelques secondes, ses lèvres s'écrasent contre les miennes avec fougue.  

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Je reste stupéfaite et ne bouge pas, mais lorsque sa langue caresse mes lèvres, je m'abandonne à son baiser aussi surprenant que sauvage. Bon Dieu ! C'est si...inattendu ! Ouais, c'est le mot.

Mon bas-ventre se contracte et des frissons me parcourent l'échine. Pourquoi me fait-il tant d'effet ?

Sa main droite fouille mes cheveux, et son autre main me maintient fermement contre son torse. C'est divin. Je mouve ma langue contre la sienne, et ses lèvres compresse les miennes, tant que j'ai l'impression qu'il ne veut pas que je m'échappe. C'est si spontané, après tout ce qu'il s'est passé, tout ce qui a été dit, après que ma dignité soit partie en fumée sous ses yeux, il m'embrasse. Je suis carrément stupéfaite. Mais je ne m'en plains pas. Notre baiser semble duré une éternité, et pourtant, même l'éternité serait bien trop courte à cet instant.

Il s'écarte, et nous reprenons notre souffle. Je le scrute, perplexe et aussi effrayée que surexcitée par la tournure que prend cette soirée.

Mais la seconde d'après, j'envoie chier mon cerveau.

Je ramène sa nuque vers moi de mes mains, et écrase avec vigueur ma bouche contre la sienne. Plus fort, et nos dents s'entrechoquaient violemment.

Il reste surpris, puis ramène une nouvelle fois mon bassin contre son corps. Alors je ne pense plus, je vis.

J'imprime sur mes lèvres les contours des siennes. Je tire sur ses cheveux rebelles, et accueille son grognement rauque par un gémissement presque inaudible.

Des palpitations explosent dans mon ventre, comme si des milliards d'insectes voulaient s'en échapper. Je sens ma culotte se tremper, et mes principes s'envoler.

Je ne le lâche plus, je ne me rends plus compte de rien. C'est comme si notre étreinte était désespérée. Un baiser trop longtemps désiré. Un désir trop longtemps inassouvi.

Et c'est à cet instant, que tout dérape. On est allé trop loin. Il n'y a plus de marche arrière possible, l'engrenage est lancé, et il nous est impossible de nous arrêter. Si j'avais eu conscience des choses, je n'aurais pas croisé mes jambes sur ses hanches. Si j'avais eu un contrôle sur la situation, je ne l'aurais pas laissé s'asseoir sur le lit, et je ne me serai pas accroché à son cou pour le suivre.

Mais je n'avais pas conscience, ni de contrôle, sur tout ça. Aucun.

Alors je le laisse m'arracher mon haut, et j'arrache le sien, laissant dévoiler un corps d'Apollon, aux muscles avantageux. Si je n'étais pas aussi excitée, j'aurai examiné ses tatouages si étranges. Mais là, je pose mes mains sur ses pectoraux et les faits glisser jusqu'à ses épaules carrées. J'ai toujours adoré les épaules. Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve ça sexy. C'est si satisfaisant de sentir ses muscles contre mes doigts !

Mes jambes se resserrent autour de lui, et ses mains sur mes hanches remontent plus haut, lentement. Une contradiction totale avec mes mouvements impatients.

Soudain il dégrafe brutalement mon soutien-gorge, laissant l'air caresser mon dos nu. J'ai un mouvement de recul, mais il ne me laisse pas m'éloigner davantage. Il presse ma poitrine contre la sienne, et sans aucun contrôle sur mon corps, je roule des hanches. Putain. Mais qu'est-ce qu'il me prend ? Pourquoi mon cœur fait-il autant de sauts périlleux dans ma poitrine, tant, que ça fait presque mal ?