Charlie

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Ce n'est ni Rilee ni Amanda, mais bien Alec, qui est planté devant moi, le poing en l'air, préparant son prochain assaut.

Il abaisse brusquement son poing et me sourit bêtement. 

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- Ah enfin ! Tu te décides à m'ouvrir ! Tu comptais attendre combien de temps encore ?

- Le plus longtemps possible, mais tu as su te montrer persuasif, je dois dire.

Son air triomphant me fait marrer, mais je ne le lui montre pas où il penserait que je veux rire avec lui, alors que j'ai envie de le tuer comme toujours.

- Ah, c'est ce qui me plaît, j'aime quand les gens sont réceptifs à mes désirs.

Je le pousse à l'intérieur. Quel con.

- Ce n'est pas comme si j'y était obligée. Tu aurais pu défoncer la porte pour entrer alors bon.

Il me dépasse, puis s'installe tranquillement sur mon lit, sans aucune permission. C'est devenu une manie ou quoi !

- Mais vas-y fais comme chez toi, je t'en prie ! En tout cas ce n'est pas parce que je t'ai ouvert, que tu es le bienvenu pour autant. Donc, debout. Et tout de suite.

Il me décoche un sourire en coin diabolique.

- Ne te mens pas à toi même chérie, c'est moche de mentir. Je suis toujours le bienvenu.

Il me fait un clin d'œil avant de s'allonger complètement.

Un petit sobriquet ridicule, trop à l'aise dans mon territoire, et un air mesquin sur son visage. Avec tout ça, c'est le parfait petit con qui doit absolument dégager d'ici.

Je n'attends pas pour lui rétorquer ce que je pense.

- Appelle moi encore une fois quoi comme ça et c'est toi qui vas devenir moche.

Il relève à peine la tête.

- Toujours la violence hein.

- Oui, maintenant dégage de mon lit le gros !

Il se relève complètement à présent.

- Tu es sûre ?

Je lève les yeux au ciel.

- Oui ! Allez bouger de mon lit ! Tu vas le contaminer de ta connerie infinie !

- Non.

Cette réponse, ou plutôt cette négation autoritaire me hérisse les poils.

- Comment ça non ?

- J'ai dit non.

- On ne me dit pas non à moi, tu le sais ça ?

Ni une ni deux, je contourne le lit et le tire par les pieds jusqu'au balcon, jusque-là, un jeu d'enfant ou presque. Pris par surprise il n'a rien pu faire cet idiot.

Je referme brutalement la porte fenêtre devant lui, et ferme les rideaux devant son air, hébété, et rieur.

Satisfaite, je pars prendre ma douche, laissant Alec tambouriner et me crier dessus.

15 minutes plus tard, je prends mon temps pour me fringuer et me rafraîchir le visage, s'il le faut, je le laisserai là toute la nuit.

Je sors de la salle de bains, et retourne dans ma chambre.

- Ah, tu as enfin fini !

Il est là, sur mon lit, ses maudites pompes aussi. Je reste surprise, et il ajoute, vraiment très content.

- Tu ne pensais quand même pas, que j'allais t'attendre dehors ? C'est tellement mal élevé de ta part, franchement, où sont passées tes bonnes manières ?

Je me rue sur lui, et lui assène un coup de coussin en pleine face. Ce débile a sauté du balcon ! Brusquement, il me maintient fermement les bras derrière mon dos.

- Arrête, tu vas te faire mal.

Je ricane.

- Connard.

- Génie tu veux dire !

- C'est ça, c'est ça, maintenant lâche moi ! Tu sais que je n'aime pas ça.

- Je te lâche, seulement si tu te montres gentille et douce, pour une fois.

- Qu'est-ce que tu fous là aussi ?! Va rejoindre Amanda non ?! Elle a plus besoin de toi que moi !

- Techniquement, c'est elle qui m'a envoyé te tirer du lit.

Je tente de m'absoudre de son étreinte qui m'agace au plus haut point.

- Bien sûr.

Il me lâche doucement, et à peine libérée, je lui mets un coup de genou entre les jambes. Il étouffe un cri qui se mue en grognement. Je souris face à un Alec plié en deux.

- Tu es stupide Alec.

- Et toi, incroyablement douée au Karaté.

Je ris, et ajoute, sarcastique.

- Tu vois, tu peux être coopératif quand tu veux. Tu viens ? Ah, pardon, je te laisse te remettre de tes émotions.

Je lui fais un clin d'œil, et m'éclipse en riant, alors qu'il me somme de rester.

A peine ai-je fini de descendre les escaliers qu'Amanda et Rilee se ruent sur moi.

- Enfin ! J'ai cru que tu ne descendrais jamais ! Me hurle Rilee, en essayant de faire concurrence avec la musique.

- Et où est Alec ? Ajoute Amanda.

- Ok, Alec est en haut, et oui, je suis enfin là, pétasse.

- Que la fête commence ! S'excite Rilee.

Les lumières s'éteignent, et la musique redouble d'intensité. Bon, pourquoi pas se lâcher ? Tu sais très bien qu'au fond, tu adores ça Charlie !

Je souris intérieurement. C'est vrai, j'adore vraiment ça.

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Hellooo les amis !

Un nouveau chapitre, nécessaire pour introduire la suite, et elle va être très, très,très tumultueuse !

J'espère qu'il vous aura plu, n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires !

Je vous dis à très vite pour la suite, une suite d'enfer !

Bisous, bisous !

-M-