Charlie

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Je suis si... Énervée ! Je déteste les secrets, c'est pire qu'une torture et ça tourne vite à l'obsession chez moi. Je ne pense plus qu'à ça.

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Lorsque j'arrive enfin à la sororité, je monte directement dans ma chambre et me jette sur mon lit, je suis crevée de tous ces mystères et je me remets à peine de tous les événements qui se sont déroulés durant seulement quelques heures.

Je m'endors difficilement, la tête embrumée de pensées irrationnelles et envahissantes, de dragon, de louve et d'avion.

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J'ai l'impression qu'un tambour me massacre le crâne lorsque je sors enfin de ma sieste improvisée.

- Charlie, je t'ai entendu rentrer tout à l'heure, la sieste est finie !

Bon sang.

- Je suis fatiguée Ri, vas t'en !

La porte s'ouvre à la volée, me faisant sursauter, alors qu'elle est censée être verrouillée ! Elle entre gaie comme un pinçon, munie d'un tournevis.

Elle se plante devant moi.

- Et alors ?

- Et alors, je reste au lit, et toi tu ressors en remettant un coup de tournevis pour refermer la porte, et faire ta soirée sans moi !

Elle secoue la tête.

- Miss Rabat-Joie n°1 est de retour ! Ce que c'est bon de te revoir !

Je m'enfonce la tête dans mon coussin si moelleux...

- Ouais, c'est ça, va lécher le cul de quelqu'un d'autre. Tiens, pourquoi pas Peter ? Ce mec a toujours eu un penchant pour les trucs malsain !

- Ahah, très drôle ! Tu es devenue comique toi maintenant ! ET pour ton info, tu te trompes.

Tant mieux pour elle, allez Rilee, va-t'en !

- Bon, qu'est-ce que tu veux à la fin ?

- Ce soir...

- Non.

- Mais laisse-moi finir ! Gémit-elle.

- Je m'en tape, c'est non.

Je sais très bien où elle veut en venir, et ce sera sans moi !

- Et bien si tu ne veux pas sortir faire la fête, la fête viendra à toi !

Elle retire ma couette si chaude de mon corps.

Je vais la tuer.

- Non ! Non ! Et encore non ! S'il te plaît... Lâche moi !

Je reprends ma couette d'un geste brusque.

- Qu'est-ce que t'as bien pu faire hier soir ?

Elle est sérieuse ?

- Oh, après un bon moment, je suis restée sur le palier à attendre une « meilleure amie » absente !

- Ah oui, c'est vrai. Aaah, j'ai compris, je t'ai vexée !

Cette fille m'exaspère.

- Non, tu crois ?

Elle s'assoit sur le bord de mon lit, sans aucune permission quelconque.

- On en a déjà parlé, je suis désolée.

- Et bien là tout de suite, je m'en fous, je veux juste dormir.

- Et t'as dormi où alors hier soir ?

- Chez Enzo.

Merde, et re merde.

- Attends, attends, c'est avec lui que tu es allée boire un coup ?? Et t'es allée dormir chez lui après ?! Hurle-t-elle, surexcitée.

- La faute à qui ?!

- Et alors ??

Son ton enjoué ne présage rien de très intelligent.

- Et alors quoi ?

-Ben dis-moi ce qu'il s'est passé !

Après la fin de soirée de merde que j'ai passée, il faudrait être timbrée pour penser à ça !

- Absolument rien.

- Menteuse.

- Je te le jure ! C'était juste histoire de me dépanner, je te rappelle que je n'avais pas mes clés et que tu étais censée me les apporter, ne me regarde pas avec cette tête-là, j'ai raison, et tu as tort ! J'étais à la rue et il m'a tout simplement proposé de dormir chez lui. Gentiment. Allez, fiches le camp maintenant

- Oooh, mais je connais quelqu'un qui est tombé sous le charme du plus beau et du plus mystérieux mec de Denver ! En plus il n'y a pas que moi à la sororité !

- N'importe quoi !

Je lui jette un coussin à la figure. En même temps elle n'a pas tort. Je n'avais absolument pas pensé à appeler d'autres filles, ou tout simplement cogner comme une dératée pour réveiller quelqu'un.

- Tais-toi avant de dire une connerie de plus !

- Tu critiques mais tu adores.

- Loin de moi cette affirmation, désolée.

- Bon, tant pis pour toi. Je m'en vais, et je vais te laisser seule, toi et ta « jovialité ».

- C'est ça. Bon vent !

Je tente en vain de me rendormir, après le départ virevoltant de Rilee, mais au bout de 10 minutes d'échec cuisant, le vacarme d'en bas me fais sortir de mes gonds.

Une douce clarté se faufile à travers les rideaux, semi-ouverts, dans la pièce, et réchauffe légèrement l'atmosphère.

Je me lève donc, et je les tire complètement pour laisser les derniers rayons de soleil éclairer la chambre avant la nuit.

Une main devant mes yeux éblouis, je sors, par la porte fenêtre de ma chambre, et me grille une clope sur le petit balcon.

Alors que je fume tranquillement, j'aperçois soudain, juste en bas, une voiture que je ne reconnais que trop bien. Une Ford grise.

Alec est dans les parages, ainsi que des dizaines d'autres personnes mal garées le long de la rue. Merde, Rilee va vraiment faire une fête, ici ?

Un coup se fait entendre à la porte de ma chambre, mais je l'ignore.

Alors que je tire encore une fois une latte sur ma cigarette à moitié consumée, un second coup plus violent se fait entendre. Je feins une nouvelle fois de ne rien entendre, mais un autre coup, puis un autre vient résonner jusqu'à moi.

J'éteins ma cigarette, puis ouvre la porte à la volée.

- Quoi ?!

Ce n'est ni Rilee ni Amanda, mais bien Alec, qui est planté devant moi, le poing en l'air, préparant son prochain assaut.

Il abaisse brusquement son poing et me sourit bêtement. 

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Helloooo les Wattpaders !

Nouveau chapitre aujourd'hui, un peu court et pas très intéressant, mais il fut bien un peu de repos à notre pauvre Charlie !

Dites-moi ce que vous en avez pensé en commentaires, et à très vite !

Bisous, bisous !

-M-