45 + Petit concours

89 7 0
                                    

Bon comment je vais sortir moi ? Mon téléphone me sert d'ami pendant les 10 minutes suivantes, lorsqu'un cliquetis de verrou attire mon attention.

***********************************************************************************************

Je me lève brusquement du canapé et Enzo fait son apparition, un sac de courses à la main. Il est allé faire les courses, un dimanche matin ?

- Salut ! Tu as bien déjeuner ou t'as encore faim ?

Vraiment ? C'est tout ce qu'il trouve à dire ?

- T'es malade ou quoi ?! Qu'est-ce qui t'a pris de m'enfermer ! Tu veux quoi, me détenir et me tuer ensuite c'est ça ?! Qui est tu Enzo ? Un tueur en série ? Un violeur ? Un pervers ? Un psychopathe ? Peut-être que t'es plus du genre nécrophile ? Ou bien tu attends que les gens meurent d'eux même pour les jeter dans des poubelles, ni vu ni connu ?!

Il éclate de rire.

- Tu ne crois pas que t'exagères, juste un tout petit peu ?

Je prends une grande respiration, à bout de souffle, puis tente de me calmer. Ok, j'ai peut-être légèrement exagéré la situation. Qu'un tout petit peu. Même moi, j'en ris.


- On ne sait jamais sur qui on tombe parfois, n'est-ce pas ?! Je ne te connais pas tant que ça après tout je ne sais même pas ton nom de famille !

- Si tu veux tout savoir, je m'appelle Enzo Volpino. (Un italien !) Et toi c'est quoi ?


- Je ne le dit pas à n'importe qui.

Ses yeux océan s'illuminent, comme s'il m'avait vu pour la première fois.

- C'est naturel. Mais je ne suis pas (Il insiste lourdement sur le dernier mot.) n'importe qui.

Oui, comme 99 % des gens sur cette planète !

- Ça, c'est à vérifier.

Il sourit encore plus.

- Et bien Perrin, maintenant, tu veux bien me laisser parler pour que je t'explique ?

QUOI ?!

- Mais ... ! T'as fouillé mon sac ?!

- Non, j'ai juste regardé ta carte d'identité. Je ne laisse pas entrer n'importe qui chez moi.

J'hallucine !

- T'es qu'un sale pervers.

Je suis mortifiée. Je hais ce nom. Lui, me sourit, triomphant. Si je pouvais contrer mon corps, je lui aurais collé une bonne baigne. Ça serait vraiment très satisfaisant et bénéfique pour mon organisme en réalité.

Il opine, un sourire diabolique collé au visage.

- Je ne voulais pas que tu partes. Certes, c'était légèrement excessif, mais je savais que tu partirais avant que je ne rentre, Charline Perrin.

Mon cœur rate un battement. Charline. Cela faisait des années que je n'avais pas entendu ce prénom. Des années que l'on ne m'appelait plus ainsi. Depuis, elle.

Je suis troublée. Et je n'arrive même plus à m'énerver, même sans rire.

- Il suffisait seulement de demander. Et arrête de dire mon nom de famille, s'il te plaît.

- Je ne pense pas que ça aurait suffi, je crois que je commence à te connaître un peu après autant de temps passé ensemble. On pourrait même penser que tu m'apprécies à force de me coller... vois-tu chère Charline Perrin...

CharlieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant