77

86 6 0
                                    

Helloo à tous mes lecteurs/lectrices ! J'espère que vous allez bien parce que moi j'ai une pêche d'enfer en ce moment ! Les vacances me sont productives on dirai puisque je réécris Charlie depuis le début ! Corrigeant les chapitres, dont le prologue, j'ai quelques points à arranger avec vous ! TENEZ VOUS PRÊTS, au prochain chapitre je vous dirai tout ! En attendant, profitez de ce chapitre, et bonne lecture !

*********************************

Mon coussin étouffe mes cris de nerfs. Il éponge mes souffrances, pour un temps seulement. Et c'est à l'épuisement, que je sombre dans le néant.

***********************************************

Un souffle brûlant me fait flamber le dos. L'odeur âcre de la fumée m'emplit les poumons. Le métal calciné tombe en lambeaux sous mes doigts. Je cherche, encore et encore. J'ai ce besoin irrépressible de chercher sans m'arrêter, malgré la chaleur asphyxiante qui règne tout autour de moi. Malgré les flammes qui me lèchent la peau. Malgré mon cœur qui se compresse toujours plus, seconde après seconde.

Je cherche encore et toujours. La pression de l'air m'oppressant le thorax. Mais je fouille parmi les décombres, parmi le cadavre géant de métal. Des sanglots se noient dans ma gorge. Des cris de désespoir emplissent mes oreilles. Des sirènes envahissent l'air.

Mais de ma vue trouble, mes yeux sondent les cendres, mes mains sèches et brûlées se fondent dans la matière qui s'effritent sous mes doigts.

Le ciel s'est éclairci, la nuit est moins sombre. C'est un gris tragique qui colorent les nuages. Mes doigts retournent pour la millième fois la terre et les débris. Mes poumons encrassés respirent les vapeurs du charbon éteint. Plus de fumée, plus de feu vivace, plus de cris de détresse. Plus aucun bruit, plus aucune lumière. Rien que l'absence et la poussière.

Ce n'est que lorsque le néant s'insinue jusqu'au moindre mètre qui m'entoure, que mes doigts s'accrochent à une matière rêche. Je suis plongée dans le vide, une main fine et boursouflée, arborant un vernie presque tout écaillé, au bout des doigts. Je la lâche instantanément, et le son le plus déchirant que je n'ai jamais entendu résonne jusqu'au plus profond des abîmes de mon cerveau.

Mon réveil brutal n'est pas dû à mon cauchemar atroce, mais à Rilee me secouant comme un cocotier. Les mains moites, le cœur battant la chamade, les pensées fusant de travers, les jambes tremblantes et le corps recouvert d'une fine pellicule de sueur, je me relève brusquement, faisant reculer de peur Rilee. Merde, cette fois je pouvais presque sentir les flammes me lécher la peau, juste dans mon dos.  C'était tout simplement effrayant. 

Sa voix tremble et ses mains font de même.

-Je suis désolée... Tu criais, et toute la maison a entendu cette fois.

Sa voix n'est plus qu'un faible murmure à la fin de sa phrase.

Je ne sais pas ce qu'il me prend. Je n'arrive pas à sortir le moindre mot, tant je suis muette de confusion. Je croyais en avoir fini avec ces horribles cauchemars, et pourtant, lorsque j'en ai le moins besoin, ils reviennent à la charge comme des taureaux.

Elle n'ose pas me regarder dans les yeux, mais je sais que je dois réagir, ou cette fois, elle me déclarera officiellement folle.

Bien que sachant mes problèmes nocturnes depuis un bon bout de temps, Rilee ne s'est jamais habituée à me réveiller lors de mes crises. Ce que je comprends tout à fait.

D'après elle, je lui fais si peur, qu'elle a même hésité à m'envoyer voir un psy. Ce jour-là, je lui ai ri au nez, et je lui ai dit que jamais je n'irai me plaindre, mais que si elle le voulait, je changerai de chambre pour ne plus la déranger la nuit. Ce à quoi, elle avait catégoriquement refusé, préférant, en bonne amie qu'elle est, que ce soit elle qui vienne gérer le problème plutôt que de me laisser seule.

CharlieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant