*Catalina*
Le restaurant est rempli des rires de mes amis. Je les regarde, contente d'être aussi bien entourée. Doums rigole avec Framal et Mekra tandis que Deen et Hugo ne font que manger. Alpha, 2zer, Ken et Sneaz parlent calmement. Sacha est à côté de moi, abordant le même sourire enfantin que moi.-Merci de me les avoir présentés, lui dis-je.
-Depuis notre rencontre, j'avais envie que tu les connaisses. J'ai peut-être beaucoup attendu mais le résultat vaut l'attente.
Elle a rigolé.
-Je vais aller voir Sneaz, dit-elle.
-J'ai envie de dire quelques mots. Mais, j'ai peur.
-Tu as dit un discours non préparé aux repas de tes parents devant Alexandre. Tu n'as aucune raison d'avoir peur.
Le gérant m'a alors passée un micro. Je me suis rapprochée des garçons en sentant leur regard sur moi. Plus personne ne parle.
-J'espère que vous passez une bonne soirée, commençai-je.
-Bien sûr que oui, hurla 2zer.
Un petit rire s'est échappé.
-Je n'aime pas trop exprimer mes sentiments. Mais je pense que je vous suis redevable. Nous nous sommes rencontrés en soirée il y a 6 mois de ça. Vous avez réellement changé ma vie. J'ignorais ce que cela faisait d'avoir une famille. Maintenant, je le sais. Vous êtes bien plus que des amis. Vous êtes devenus ma famille.
J'ai essuyé une larme.
-Il est actuellement 23h00. Avant de partir pour rejoindre mon appartement, j'aimerais faire un toast. Au rap, à la tournée et surtout à notre rencontre.
Les garçons ont hurlé et ont levé leur verre.
-Et à toi Cata, cria Sneaz.
Toujours dans la bonne humeur, nous avons quitté le restaurant pour retrouver mon appart. Deen a pris le volant, ce qui a pris plus de temps que prévu. Une vraie grand-mère au volant.
-On vient d'arriver, pesta Sacha. Il est 23h45, j'ai jamais vu quelqu'un conduire aussi lentement.
-Il faut respecter les zones 30 madame, rétorqua Deen.
-Plus jamais tu conduis ma voiture, rajoutai-je.
-Vous savez quoi ? Quand vous aurez plus votre permis parce que vous conduisez trop vite, venez même pas me demander de vous emmener quelque part.
-Il faudrait déjà que tu aies une voiture, Deen....
-Je vais t'écraser Catalina.
Rapidement, nous sommes montés. Nous sommes les derniers à arriver. Heureusement que j'ai eu l'intelligence de passer mon double à Ken.
-Vous voilà enfin, hurla Sneaz. Il déchire ton appart.
-Merci Mo, répondis-je amusée.
-On a cru qu'on allait fêter le nouvel an sans vous, dit Ken.
-Deen conduit comme un vieux, dit Sacha.
-Je t'entends Chacha, dit le concerné.
J'ai explosé de rire. Sacha a horreur de ce surnom.
-Je peux jouer à ce jeu aussi, Mikael, cracha Sacha.
Leur chamaillerie est très drôle à voir. Par réflexe, j'ai regardé l'heure.
-Les gars ! hurlai-je à m'en égosiller la voix. Il est 23h58 !
On a commencé à fixer l'heure, comme une soirée d'adolescents. Les dernières minutes ont semblé si longues.
-1...2...3, chuchota Doums.
-BONNE ANNÉE ! hurlâmes à l'unisson.
Nous sommes en train de sauter, de se prendre dans les bras et d'hurler notre bonheur au monde entier. Le temps est en suspension, tout est au ralenti. C'est le plus beau moment de ma vie. J'ai senti deux mains se poser sur mes épaules. J'ai serré Ken dans mes bras. Je n'ai aucune envie qu'il parte.
*Ken*
Ça fait quelques minutes que je cherche Cata. Elle s'est éclipsée de mes bras et depuis, impossible de la retrouver. Alcoolisé, j'ai dû mal à être réactif. De manière instinctive, je suis allé sur le balcon. Elle est là, dans le jacuzzi, un royal à la bouche et complètement seule.-Tu fumes un royal ? demandai-je étonné.
-Ça m'arrive, dit-elle. Rejoins-moi.
-Je n'ai pas de maillot de bain.
-Viens en caleçon, Samaras. Fais pas ton timide.
Il ne faut pas me le demander deux fois. J'ai ôté mes vêtements avec une surprenante facilité en vue de mon alcoolémie. Je suis rentré dans l'eau brûlante. Cata me regarde tout en fumant. Elle m'excite beaucoup trop.
-Je n'ai pas envie que tu partes, avoua-t-elle.
Elle s'est rapprochée de moi et a passé ses mains derrière ma nuque. Et elle m'a embrassé. Cela ressemble à un baiser d'adieu. Puis, c'est devenu de plus en plus passionnel, fougueux et bestial. Elle en a envie autant que moi. Délicatement, elle a enlevé son haut, me laissant découvrir ses seins. Je me suis plongé dans son cou, laissant échapper des grognements de désir. Mes mains se sont posés sur ses fesses. Elle me fait bander comme pas possible. En quelques secondes, je me suis retrouvé à poil dans son jacuzzi. Je suis rentré en elle, ce qui m'a provoqué une vague immense de plaisir.
-Ne t'arrête pas, Ken.
Mon nom dans sa bouche n'arrange rien. J'y vais plus fort, tout en faisant attention à ne pas me transformer en sauvage. Cata n'est pas comme les autres. Après une bonne vingtaine minute, nous avons jouis ensemble, tellement fort que j'ai bien cru qu'on allait réveiller tout Paris. On s'est regardé puis elle a explosé de rire. Son rire est monté dans les graves pour finir dans les aigus.
-Qu'est-ce qui te fait tant rire ? demandai-je en commençant à me vexer.
-Parce qu'on s'entête à se dire qu'on est amis alors qu'on vient de baiser dans un jacuzzi.
Face à la franchise de ses paroles, je me suis mis à rire à mon tour.
-Tu me rends dingue, dis-je.
-J'aimerais qu'on reste là toujours. Avant que tout se complique.
-Qu'est-ce qui te dis que cela va se compliquer ?
-Je suis synonyme de compliquer, Samaras.
-Tu dis n'importe quoi, princesse.
Elle a déposé un chaste baiser sur mes lèvres. Elle s'est levée et m'a donné une serviette. Elle a remis son maillot de bain gracieusement.
-Avant que tu partes, on pourra remettre ça ?
Est-ce qu'elle me demande d'être son plan cul ?
-Pourquoi ?
-Parce que t'es comme une drogue, dit-elle.
Puis, la porte s'est ouverte violemment.
-Tu as un jacuzzi ? hurla Sneaz. Comment tu as pu y aller sans moi le Fennec ?
Sneaz s'est jeté dans le jacuzzi et m'a demandé de le rejoindre. Comment lui dire que j'ai les couilles à l'air sous la serviette ?
********
Fin du vingt-et-unième chapitre :)
Troisième chapitre de la journée, j'ai jamais été autant productive de ma vie 😭. J'espère que l'histoire continue de vous plaire !
VOUS LISEZ
Pas sans toi.
Fanfic23 ans à peine, Catalina essaie de vivre dans la capitale française. Elle est lassée par sa vie morose, sans goût, dictée par les attentes de ses parents. Elle porte le poids de sa vie et de son passé. Parfois, elle aimerait tout lâcher et se sentir...