Pas sans toi.

Chapitre 67 : Belle soirée (1)

*Ken*
Je suis en train de fumer avec Mo. En effet, nous sommes prêts depuis longtemps. J'ai même arrêté de compter les minutes. J'entends les filles glousser dans la chambre.

-On va réussir à être en retard, dit Mo.

-Arrête de te plaindre, rigolai-je. Tu viens de sortir de la chambre y'a deux minutes. T'es aussi long à te préparer qu'elles.

-Ça prend du temps d'être aussi beau, rétorqua mon meilleur ami en passant sa main dans ses cheveux.

-Si Mekra était là, il t'aurait tapé.

Sneaz a rigolé.

-Tu as acheté quoi à Catalina ?

-Je vais pas gâcher l'effet de surprise, rigola-t-il.

J'ai levé les yeux au ciel et j'ai approché la cigarette de ma bouche. Soudain, la porte de la chambre de Lina s'est ouverte. Quand mes yeux se posent sur elle, j'en fais tomber ma clope. Elle est la définition « d'époustouflant ». Elle est habillée par une robe orange marquant sa taille fine. Sa robe accentue son corps qui frôle la perfection. Ses cheveux sont joliment tressés. Lina me coupe le souffle.

-Je...T'es, bégayai-je.

Elle a rigolé puis elle a couru dans mes bras. Elle a glissé ses mains derrière ma nuque et elle les a jointes avec ses doigts. Elle a déposé un premier bisous sur mes lèvres.

-T'es magnifique, dis-je.

-Merci, bébé.

-Désolé de briser votre moment mais est-ce quelqu'un sait où est ma copine ?

-J'arrive, les petasses, hurla Sacha.

Je n'ai jamais eu l'opportunité de voir Sacha aussi apprêtée. Ce soir, elle est très belle.

-Tu serais pas ma meuf, je te demanderai ton numéro, ricana Mo en l'embrassant.

Nous sommes alors descendus et nous sommes montés dans la voiture que le père de Cata nous a envoyé. J'ai remarqué qu'elle tape frénétiquement des pieds.

-Ça va ? lui demandai-je.

-Je pense que la presse sera là, expliqua-t-elle. Je n'ai pas envie de te mettre dans une situation que tu n'apprécies pas.

Elle a baissé la tête et a regardé ses talons aiguilles. Ainsi, j'ai pris sa tête dans mes mains l'obligeant alors à plonger son regard dans le mien.

-Je m'en fous. Au contraire, ça m'arrange. Le monde entier saura que t'es ma copine.

Elle a rigolé puis elle a posé ma tête contre mon épaule.

*Catalina*
-Mais bouge ta caisse connard ! hurla Sacha.

Mon esprit a divagué pendant quelques minutes et le hurlement de Sacha m'a réveillé.

-C'est pas possible de mettre 30 minutes à se garer ! continua-t-elle sur le même ton.

-Tu veux bien te calmer, chérie ? tenta Mo. On est arrivés.

Première nouvelle : il me semble que ma meilleure amie est vraiment excitée à l'idée de cette soirée. Sacha a rigolé à la remarque de Sneaz. Le chauffeur a garé la voiture juste devant l'entrée, remplie de photographe. Ken est sorti en premier et m'a aidé à sortir. Intérieurement, je rigole puisque sa galanterie m'amuse. Il a empoigné mes hanches sous les flash dérangeants. Il a déposé un bisous dans mon cou.

-Ce soir, je vais t'enlever cette robe, chuchota-t-il.

Je suis devenu rouge pivoine. Ken m'a tiré la main et m'a entraîné à l'intérieur. Une fois arrivée, ma mère m'a sauté dans les bras.

-Je suis contente que tu sois là ! Ken, tu es très beau ! Sacha, t'es vraiment époustouflante. Et puis toi, Mohamed ? Wouah.

Dans les grands événements, ma mère est une réelle pile électrique. Amicalement, elle a pris chacun de mes amis dans ses bras. Quelques mois plutôt, cette soirée aurait été une vraie torture. Je suis contente que notre relation se soit améliorée. J'ai toujours pensé que j'avais besoin de personne. Au final, je pense que j'avais besoin d'elle et de mon père pour me reconstruire.

-Vous êtes assis à notre table, dit ma mère. Je vais prévenir ton père de ton arrivée.

Après quelques minutes de recherche intense, nous avons enfin trouvé notre table.

-Il y a beaucoup de monde, remarqua Sacha. Tu connais tous ces gens ?

-Ce sont majoritairement des associés, répondis-je. Je ne les connais pas personnellement. Et puis, les affaires c'est un secteur spécial.

-Un secteur faux surtout, ricana Mo en buvant sa coupe de champagne.

Soudainement, j'ai cru reconnaître Thomas dans la foule. Je suis en train de paniquer. Je pense que Ken l'a compris puisqu'il a posé sa main sur ma cuisse. Depuis l'histoire des menaces, je ne dors pas très bien. Je suis toujours à l'affût. J'ai regardé à nouveau et le visage de Thomas a disparu.

-Tu as envie de danser Mo ? demanda Sacha.

-Sur du classique ? Pas trop.

Mon père est alors arrivé et a salué mes amis. Il a pris ma main et m'a emmené danser avec lui.

-Je suis tellement heureux que tu vois venue. Comment tu te sens ?

Il m'a fait tourné sur moi-même tout en rigolant.

-Tout va bien, papa. Ne t'inquiète pas.

-Au fait, j'ai une surprise pour Ken.

-Comment ça ? demandai-je, intriguée.

-Tu verras, dit-il en riant. Elle arrive dans trente minutes.

Frustrée, nous avons arrêté de danser et je suis retournée à ma place.

-Mon père a une surprise pour toi, lançai-je à Ken.

Au début, il a cru que c'est une blague puisqu'il a rigolé. Puis, face à mon sérieux, il a compris.

-Ça fait des années que je te connais et François ne m'a jamais fait de surprise, renchérit Sacha.

-J'ai toujours eu un truc avec les parents, se vanta-t-il.

Sacha lui a tapé l'épaule tandis que j'ai rigolé. Plus tard, mes parents nous ont rejoints. Je remarque les regards déplacés de certains invités, ce qui me dérange. Mo l'a aussi remarqué.

-Pourquoi on nous regarde comme ça ? demanda-t-il.

-Ils ne vous connaissant pas, expliqua mon père. Ils doivent se demander ce que vous avez fait pour être à la table principale.

-On michto votre fille, voilà ce qu'on fait.

Mon père a rigolé à la blague du copain de Sacha. Puis, ils se sont plongés dans une longue discussion sur les changements que connaît Paris. J'entends mon père se plaindre sur la circulation et les voies de vélo qui ne font qu'augmenter lorsque mon ami se fige.

-Ma surprise est arrivée !

Nous nous sommes tous retournés.

-Bonsoir les jeunes !

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Fin du 68ème chapitre !
Selon vous, c'est quoi la surprise ?
J'espère que vous allez bien, bisous ❤️