*Catalina*
Je suis toute excitée à l'idée de partir en voyage. Réveillée depuis longtemps, j'ai déjà préparé mes affaires et signé les papiers pour me permettre de sortir cet hôpital. J'attends juste que les garçons viennent me chercher. Soudain, ma porte s'est ouverte et Deen et Hakim ont débarqué.-T'es prête ? demanda Mekra.
-Depuis une heure, dis-je en riant.
Deen a pris mes sacs et m'a pris par l'épaule.
-Je vais reformuler la question de Haks. T'es prête à passer les meilleures vacances de ta vie ?
Hakim et moi avons rigolé.
-Plus que prête, Deen.
Nous sommes sortis de l'hôpital et tout le monde est déjà dehors. Deen a gentiment posé mes sacs à l'arrière d'une des voitures. Ken m'a embrassé pour me dire bonjour.
-Catalina ? demanda une voix.
Je me suis retournée et j'ai vu mes deux parents. Seule, je me suis rapprochée d'eux.
-Qu'est-ce que vous faites là ?
-On vient dire au revoir à notre fille préférée, renchérit ma mère en me prenant dans ses bras. Ça était la nuit ?
-Oui mais disons que les lits d'hôpitaux ne sont vraiment pas confortables.
-Tu nous envoies un message dès que vous arrivez hein ? demanda mon père d'une voix assez ferme.
-Oui, papa, ne t'inquiètes pas.
-Ah et on a un cadeau pour toi, rajouta-t-il.
Surprise, j'ai levé un de mes sourcils. Ma mère a les yeux qui brillent tandis que mon père essaie de garder la face. Il m'a tendu un sac avec le nom « Cartier ». Encore plus intriguée, j'ai ouvert le sac et j'ai ouvert la boîte. Elle comporte une chaîne en or avec un pendentif. Ce dernier a gravé l'année
« 2021» et est en forme de rond. Tout autour, il y a des petites pierres rouges, c'est-à-dire, du rubis.-Il est magnifique, articulai-je.
-On voulait t'offrir quelque chose qui te rappelait l'enfant que tu as perdu, dit mon père d'un air triste. Quelque chose de personnel auquel tu peux te rattacher.
Ayant les larmes aux yeux, j'ai pris mes deux parents dans les bras.
-Merci infiniment. Je t'aime, maman. Je t'aime, papa.
Après avoir dit au revoir à mes parents, je suis entrée dans la voiture. Ken conduit et Mo s'occupe de la musique sur le siège passager. Assise au milieu entre Doums et Deen, je me sens extrêmement bien. Ma main s'amuse à toucher le pendentif. Étrangement, je me sens proche de cet enfant que je ne connaîtrais jamais. Fatiguée par ma courte nuit, ma tête est tombée sur l'épaule de Doums.
*Ken*
-Je peux mettre le freestyle de Mathieu ? me demanda Sneaz sur un ton suppliant.
-Pour la quatrième fois, non ! répondis-je en ricanant. Tu ne vas pas mettre du PLK à fond alors que Lina dort.
-Si je la réveille, le problème est réglé.
-Tu veux pas ouvrir la portière et te jeter en dehors de ma voiture ? répliquai-je en tapant l'arrière de son crâne.
Mo a soufflé puis a désactivé le bluetooth de son téléphone. Doums a éclaté de rire, ce qui a provoqué un regard noir de mon meilleur ami.
-On arrive à Charles de Gaulle, dis-je en mettant mon clignotant pour sortir de la nationale.
Après avoir garé la voiture, les gars sont sortis. Doums allume automatiquement son joint tandis que Deen vide le coffre. Mo est en train d'aider 2zer à se garer. Ainsi, je suis parti réveiller Catalina.
-Réveille-toi, ma belle, dis-je en embrassant sa joue droite.
Lentement, elle a ouvert ses beaux yeux. Sa main est toujours accrochée à son collier, ce qui entraîne mon sourire mélancolique.
-Nous sommes déjà arrivés ? demanda-t-elle en s'étirant.
-Tu as dormi pendant tout le long du trajet, aussi.
Puisqu'elle est encore un peu faible, je l'ai aidée à sortir de ma voiture. Elle m'a remercié en m'embrassant.
-Oh mon dieu, hurla Sacha. J'ai mal lu l'horaire du vol. Il faut qu'on se dépêche ! Il décolle dans une heure !
Mekra et Framal ont dit « putain » au même moment puis nous nous sommes mis à courir. Nous avons enregistré tous les bagages en un temps éclair. Avant d'arriver aux portiques de sécurité, Sacha s'est arrêté soudainement.
-J'ai envie de faire pipi les gars.
Doums a soufflé puis a regardé Sneaz qui est mort de rire. Doums a pris la main de Sacha et l'a tirée de toutes ses forces tout en continuant notre course.
-C'est de ta faute, renchérit-il en rigolant. Tu feras pipi dans l'avion.
Après avoir enfin passer la sécurité, nous avons trouvé notre porte et nous nous sommes enfoncés dans l'avion. L'hôtesse de l'air vérifie mon identité pendant que j'essaie de récupérer mon souffle.
-Sacha, balançai-je, je te jure qu'on ne te laisse plus jamais t'occuper des choses importantes.
-Tu as commandé les billets, rigola-t-elle. C'est de ta faute aussi.
Nous sommes officiellement tous assis dans un siège. J'ai pris des places en économie prenium. Autour de moi, je regarde mes amis complètement épuisés. J'ai même limite l'impression qu'Em est au bord de la crise d'hyperventilation.
-Quand je pense qu'on aurait pu prendre l'avion de mes parents, dit Cata en ricanant.
Nous l'avons tous regardés puis nous avons tous explosé de rire.
-Connasse, dit Em en riant.
Quelques minutes plus tard, ils sont tous endormis. Ayant mes écouteurs et mon carnet dans ma main droite, j'essaie de gratter. Catalina ne dort pas et arrive même à me sourire dans son désespoir.
« Un sourire éternel qui traîne en elle.
Comme si cette vie n'était qu'une triste blague.
Alors ils l'exhibent pour que l'on apprenne de force que le règne de l'homme se trouve dans la science.
Et que la magie n'existe pas.
Mais on résistera. »Elle a détaché sa ceinture et elle s'est tournée vers moi.
-Pourquoi tu me regardes comme ça ? demanda-t-elle.
-C'est rien, dis-je en raclant ma gorge.
Elle a tapé mon épaule avec son poing pour me pousser à lui dire ce qu'il se passe.
-C'est juste que parfois tu te calques à mes sons. J'aime ça hein, ne te méprends pas.
Elle a froncé les sourcils.
-C'est comme si tu avais été toujours été là.
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Fin du 72ème chapitre !
Il fait beaucoup trop chaud, c'est réellement insupportable. J'espère que vous arrivez à supporter cette chaleur.
Bisous ❤️
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Pas sans toi.
Fanfic23 ans à peine, Catalina essaie de vivre dans la capitale française. Elle est lassée par sa vie morose, sans goût, dictée par les attentes de ses parents. Elle porte le poids de sa vie et de son passé. Parfois, elle aimerait tout lâcher et se sentir...