Après tout ce qui s'était passé notamment avec moi et mon comportement défaillant, tout s'était calmé. Je me rendais compte que ma peur avait pris le dessus sur moi et que ça m'avait rendu égoïste au point de ne pas vouloir d'un enfant qui n'avait rien demander.
On avait aussi appris qu'on allait avoir des jumelles... Et oui, encore deux filles. Hakim avait sauté de joie même si ai départ il voulait un garçon. Tout le monde avait été mis au courant,à belle famille était même plus content que nous parce que dans leur famille il n'y a jamais eu de jumeaux. Ça m'a fait plaisir de les voir si enthousiastes.
Malheureusement pour nous, ma grossesse est une grossesse à risque. Les bébés étant dans le même placenta n'arrangeaient rien. Ça nous a fait beaucoup de peine, on a tout fait pour maintenir nos filles en bonne santé.
Maintenant, j'étais à mon septième mois, plus que un mois et demi avant l'accouchement. L'appartement se faisait petit alors, nous avons déménagé dans une maison à quelques minutes de notre ancienne demeure. Préparer l'arrivée de jumeaux c'est encore plus compliqué que celle d'un seul enfant.[...]
Je regarde par la fenêtre de notre chambre,la voiture de Zeynab qui se garait juste devant. Elle devait venir me chercher avec Saran pour faire les derniers achats pour les filles. J'arrive toujours pas à me dire que je vais avoir des jumelles. C'est trop bizarre.
Je sortis de la maison à la vitesse d'un escargot, les filles m'attendaient à l'extérieur. Je monte donc dans la voiture en les saluant.
Saran : ton ventre est énorme !
Moi: tu trouves ?
Saran : oui ! On dirait que tu vas accoucher d'une minute à l'autre.
Zeynab : la semaine dernière, ton ventre n'était pas comme ça.
Moi: j'ai l'impression de peser une tonne en plus elles bougent beaucoup,ça me fatigue.
Saran : force à toi et à toutes ses femmes qui portent un enfant ou plusieurs, vraiment vous êtes trop fortes.
Je souris et Zeynab démarra la voiture, direction le centre commercial.
Moi: c'est quand tu vas avoir un enfant ? Saran.
Saran : peut-être l'an prochain. Vous savez, Hassan voulait qu'on profite un peu plus de notre vie de jeune couple et tout. Mais maintenant il veut bien avoir un enfant.
Moi: ah c'est bien, on va bientôt te voir avec un ventre aussi rond que le mien.
Zeynab : ton ventre n'est pas rond il est pointu !
Moi: *rire* laisse moi. Et toi Zeynab, ça avance avec Ismaël ?
Zeynab : oui... Il m'a invité à dîner.
Saran : MERCI SEIGNEUR !!
Nous: *rire* tu exagère Saran.
Zeynab : je crois que je commence à tomber amoureuse les filles.
Saran : rectification, tu es amoureuse.
Moi: ça me fait plaisir de voir que l'aime bien.
Nous étions dans une boutique pour bébé, on choisissait des vêtements mais les filles ne prenaient que du rose. Franchement, j'aime pas cette couleur, on l'attribut toujours aux filles et j'ai jamais compris pourquoi. Moi j'aime bien les couleurs neutres ou un peu moins utilisées. Alors je prenais des vêtements avec d'autres couleurs, mon intuition me poussait à ne pas prendre trop de truc de filles, je ne sais pas pourquoi.
Bref, après ça elles m'ont accompagnée jusqu'à l'école de Amara pour la récupérer et de là, j'ai pris un taxi jusqu'à chez nous. Arrivées toutes les deux saines et sauves, nous sommes descendues du taxi. Amara me racontait sa petite journée à la maternelle et je l'écoutait attentivement. Je voulais profiter au maximum de ma fille avant que ses soeurs n'arrivent, j'avais de l'appréhension au niveau du temps à passer avec elle. Je ne voudrais pas qu'elle soit délaisser après mon accouchement. On marchait lentement jusqu'au petit portillon et là j'aperçois Sylvia, la mère de Hakim, debout devant la maison. Elle semblait attendre quelqu'un en l'occurrence l'un de nous. Ça faisait presque deux ans qu'on ne l'avais pas revu, elle était restée discrète après son plan qui avait échoué. Elle me vit arriver et me lança un regard plein de mépris qui me glaça le sang. Décidément, elle n'était pas passée à autre chose et me détestait toujours autant.
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KIMIA: Renaître De Ses Cendres
Roman d'amourAlors qu'elle n'avait que quinze ans, Kimia vit sa vie entière s'écroulée sous ses yeux. Une succession d'événements tragiques la poussèrent à devenir plus forte. Le bonheur sembla lui filer entre les doigts. Ayant tenté plusieurs fois d'abandonner...