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Moi: quoi ?

Natalia : ce sont tes grands parents, voici mon père, Ben et ma mère Élisabeth. Eux c'est...

Saïd : les parents de Cassandre.

Moi: pourquoi ils sont là ?

Monica :ils sont là pour te rencontrer et discuter avec vous.

Une dame : je m'appelle Carole, je suis là mère de Cassandre et voici mon mari, Henri.

Saïd : qui vous a dit qu'on était là ?

Natalia : c'est moi. Mais je ne savais pas que les parents de Cassandre seraient là aussi.

Saïd : tu aurais pu nous en parler non ? Tu prends des décisions à notre place maintenant ?

Natalia : arrête ça Saïd. Ce sont nos parents, que voulais tu que je fasse ? Ils voulaient nous voir et surtout te voir toi. Ça fait presque 28ans que tu les as pas vu.

Saïd : la faute à qui ? C'est eux qui m'ont demandé de partir.

Valentine : arrêtez ! Tout le monde vous regarde là.

Depuis le début, j'étais restée debout et ne disais rien. En même temps qu'est-ce que je pouvais bien dire devant ces gens. Pour moi c'était vraiment des inconnus, je n'avais pas prévu de les voir, je m'y attendais pas et je n'y avais pas pensé.

Ben: bon calme toi maintenant mon fils.

Saïd : *rire nerveux * ton fils ?

Moi: papa... Arrête.

Ça se voyait qu'il était très énervé, mon père est quelqu'un de très impatient et colérique. Je comprenais le fait qu'il était en colère mais il devait se calmer pour ne pas empirer les choses.

Ben : nous sommes ici car cela fait 28ans que tu es parti et maintenant que tu es là nous voulons régler la situation.

Élisabeth : Saïd, je sais que nous avons été très durs avec toi par le passé mais c'était pour ton bien.

Saïd : non, c'était pas pour mon bien. Vous aviez juste peur que les gens bous jugent et que votre honneur soit sali. Vous m'avez privé de mon enfant, de ma maison et de ma famille. Vous m'avez envoyé à l'autre bout du monde alors que ma fille venait à peine de naître.

Élisabeth : ton avenir était en jeu ! Comment tu allais t'en sortir avec un enfant sur les bras ? Hein, dis moi. Tu n'avais même pas encore fini ton année en première. On me pouvait pas te laisser gâcher ton avenir.

Saïd : tu te dis être une mère n'est-ce pas ? Tu aurais pu m'aider, même un peu mais n'as rien fait et tu m'as forcé à abandonner mon enfant. C'est pas parce que je suis un homme que je ne ressens pas d'amour pour mon enfant.

Henri : nous te comprenons, pour ma part, nous pensons que c'était une erreur de laisser cette petite. Regardez comment elle a grandi maintenant. C'est une femme et elle ressemble énormément à ma fille. Dis moi, jeune fille, comment ça va ?

Moi: qui ça ? Moi ?

Carole : oui toi... *commence à pleurer * je suis si désolée de t'avoir laisser, si ma fille était encore en vie, elle serait très en colère et triste de voir ce que nous t'avons fait.

La fille : pleure pas maman...

Carole : Elena laisse moi pleurer. Regarde cette fille, à travers elle je vois mon enfant.

Cette Elena devait être là soeur de ma mère, c'était bizarre de me retrouver dans la même pièce qu'eux. C'était aussi très gênant parce que je ne savais pas où me mettre.

KIMIA: Renaître De Ses CendresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant