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Aux grands maux,les grands remèdes...

— Au revoir maman...chuchota la jeune fille en pleur devant la fosse où était enfui le cercueil de sa mère.

Le peu de monde qu'il y avait ce jour là se dispersait déjà. Certains montraient des visages neutres,d'autres tristes,mais elle était toujours aussi septique sur leur comportement.
Elle garda le regard rivé sur la tombe de sa mère, capturant chaque détail comme si elle ne reviendra jamais dans cet endroit sinistre et froid. Au fond d'elle ,elle savait que sa vie n'allait tenir qu'à un fil dorénavant. Elle se répétait sans cesse dans sa tête qu'elle devait protéger son jeune frère. Lui,avait encore tant de choses à vivre,ce n'était qu'un petit bébé sans défense.

Elle avait relu encore et encore les différentes lettres que lui avait laissée sa mère. Elle cherchait un moyen de joindre sa tante qui vivait en France mais n'avait pas encore réussi...

Une main se posa doucement sur son épaule, puis les doigts de l'individu se tendirent sur l'épaule de la jeune fille à cause des sanglots qui s'échappaient de sa bouche. Elle savait que c'était son oncle qui était derrière elle mais elle n'avait ni la force ni le courage de le repousser. Elle avait juste besoin de réconfort et d'affection, elle avait besoin de sa famille ,ses amis. Elle priait presque pour que ce ne soit qu'un cauchemar, elle voulait se réveiller et aller dans les bras de sa néré comme quand elle était encore qu'une petite fille.

Arnaud : On n'y va Kimia... C'est fini maintenant.

Kimia : laisse moi tranquille... Tout ceci est de ta faute. Si tu n'avait pas inventé des histoires sur moi, ma mère ne m'aurait pas frappée, on n'allait pas avoir à quitter ta maison et peut-être tu aurais pu l'aider mais tu as voulu jouer au méchant maintenant regarde ce qui se passe autour de nous!

Arnaud : je t'interdis de me parler sur ce temps! Je ne suis pas ton égal, respect moi!

Kimia : le respect est mutuel et ça se mérite.

[…]

                      K I M I A

J'avais énormément mal aux pieds,je venais de parcourir au moins trois kilomètres pour arriver jusqu'à mon école. Les résultats étaient disponibles et je suis venue voir si je passe en terminale. En plus j'avais mon frère que je portais sur mon dos, je ne voulais le laisser à personne de peur qu'on lui fasse du mal.

Je suis entrée dans le bureau du proviseur ,la tête dans les nuages et le regard vide. Plein d'autres élèves étaient déjà là alors j'ai essayé de trouver mes amis mais apparemment ils ne sont pas là. Après des minutes interminables d'attente, on m'a enfin reçu.

Proviseur : oh ,Mlle Kiminou (nom de famille de Kimia) comment allez-vous ?

Moi: ça peut aller monsieur.

Proviseur : pourquoi faites-vous cette ma fille souriez un peu.

Moi: je n'ai pas la tête à sourire monsieur, je viens de perdre ma mère.

Il me considéra un moment puis son regard se voilà d'une lueur méconnue à mon égard.
J'aime pas que les gens me regardent avec pitié... Ça me rend encore plus triste.








                    H A K I M

J'étais assis dans le couloir de l'hôpital en attendant mon tour. Les gens passent devant moi,certains pressés et d'autres aussi lents que des escargots. Pour une fois ,je suis venu seul pour ma visite médicale hebdomadaire. D'habitude je viens avec ma mère ou Leïla ,ma belle mère.

Infirmière : Hakim Sheikh ?

Moi: c'est moi.

Je me lève et la suis dans le bureau du médecin. Elle marche devant moi et j'ai une vue spectaculaire sur son cul,une merveille ! Mais celui de Kimia est mieux... Cette fille m'a complètement chamboulé ,elle ainsi que son boule d'ailleurs. Elle n'a rien fait et pourtant je suis fou d'elle, de son corps,son sourire. Mais après ce qui s'est passé avec son oncle ,ça m'a refroidi. D'un côté je sens que c'est faux mais de l'autre ,avec toutes ces photos que j'ai vu,je ne sais pas quoi penser en fait.

KIMIA: Renaître De Ses CendresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant