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Bonjour /bonsoir. Désolée pour le retard de publication, j'étais un peu malade donc je pouvais pas écrire. Sur ce, bonne lecture à vous.

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Kimia.

Assise dans ce couloir, j'attendais que quelqu'un vienne me dire ce que Hakim avait. J'ai cru comprendre qu'il avait fait un infarctus... Mais à son âge ? Il n'a même pas trente ans. Je comprends pas, y a sûrement quelque chose qui ne colle pas. J'arrive même plus à m'inquièter tellement je suis dépassée par la situation. Je ne sais pas si je dois pleurer ou rester forte pour mes enfants.
J'ai parfois l'impression que chaque année on se retrouve à l'hôpital pour de bonnes comme de mauvaises choses, mais surtout des mauvaises. Toute la famille est là, eux aussi assis dans ce long couloir à attendre... Attendre qu'on nous dise que c'est rien de grave, qu'il va s'en remettre tôt ou tard, on attend qu'on nous rassure tout simplement.

Valentine : Kim ?

Je levai mes yeux vers elle, la femme de mon père. Elle est devenue en quelques années une vraie mère pour moi, toujours à s'inquiéter pour mes frères et soeur en plus de moi. Je l'aime vraiment.

Valentine : tu veux que je te ramène un verre d'eau ?

Moi: non... Ça ira Val. Ne te préoccupe pas de moi. Tu devrais rentrer, les petits ont besoin de toi.

Valentine : tu veux que je prenne les triplets et Amara avec moi ?

Moi: je ne veux pas te déranger ou te donner plus de travail Val.

Valentine : ce sont aussi mes petits enfants, même si on n'a pas le même sang. Je le fais parce que je les aime. Je vais gérer tout ça t'inquiète.

Moi: merci.

Valentine : c'est rien ma belle.

Elle s'en alla, je regardais l'écran verrouillé de mon téléphone, il était 13h déjà. Ça faisait déjà 5h qu'on poirotait ici comme des malades. J'avais plus de larmes pour pleurer de rage et d'inquiétude.

... : famille de Monsieur Hakim Sheikh?

Sylvia : c'est nous ! Comment va mon fils ?

Docteur : suivez-moi dans mon bureau je vous prie.

Je me levai tout doucement quand Sylvia me stoppa dans mon élan.

Sylvia : où tu vas toi ?!

Moi: c'est mon mari et j'ai le droit de savoir ce qui lui arrive et si ça te pose un problème, je suis ravie de te dire que je m'en fiche de de que tu penses.

Papa : Kimia tu vas te calmer maintenant.

Moi: non ! Je ne vais pas me calmer parce qu'elle commence sérieusement à me faire chier.

Sylvia : n'oublie surtout pas que je suis ta belle-mère et qu'à n'importe quel moment, je peux te faire dégager de la vie de mon fils.

Docteur: j'aurais besoin des parents et de l'épouse su ça vous convient.

Le père et la mère de Hakim suivirent le médecin, moi je marchais juste derrière eux. Je sentais une sorte de poids sur mes épaules dont je ne pouvais me défaire. Et cette douleur dans la poitrine qui refuse de partir aussi. Quelque chose n'allait pas c'était certain.


Docteur : et bien, si nous avons tardé à ce point c'est parce que l'état de Hakim est plutôt désastreux. Plusieurs fois, nous avons failli le perdre au cours de son transfert jusqu'ici. Est-ce que c'est dernier temps, il a pris ses médicaments ?

KIMIA: Renaître De Ses CendresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant