Chapitre 62

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Bon j'ai décidé de faire un petit chapitre bonus 😏 par ce que non seulement c'est le pont de l'ascension, mais en plus je suis en grandes va aces (hihi vive la fac)

Du coup n'oubliez pas le chapitre 61 posté hier, pour ceux qui ne l'ont pas encore lu ⚠️

⭐⭐⭐

Joâo haussa les épaules :

– Va te coucher.

– Quoi ? Mais... Répliqua Soraia, complètement perdue. Cependant, l'homme ne lui permit pas de continuer, l'entrainant avec lui vers l'autre bout de salon, et ce jusqu'en bas des escaliers :

– Ça te fera du bien.

Et il la poussa calmement vers les marches, l'invitant par un simple regard à monter celles-ci. Elle renfila, se gratta les yeux, rougis, avant de s'avouer vaincue lui lancer un petit sourire de remerciement.

La brunette croisa les bras sur sa poitrine et courut dans l'escalier.

Et une fois seule, les larmes recommencèrent à couler sur ses joues.

Voilà, Inacio et elle venaient tout simplement de s'avouer qu'ils commençaient à ressentir quelque chose, et toute la pagaille que ça mettait dans leur vies. Pour que le garçon ne daigne même pas finir la discussion, préférant partir froidement au plein milieu.

Comment était-elle censée le prendre ?

Mal, bien sûr, très mal !

Elle s'enferma dans sa chambre et se changea rapidement, enlevant cette robe noir qui lui brûlait la peau. Soraia enfila un jogging violet et un tee-shirt large, pour s'allonger sur son lit et enfouir sa tête dans son oreiller.

Mon Dieu, mais qu'est-ce qu'elle allait faire maintenant ?

Trop bousculée par ses propres pensées, la brunette n'entendit pas quelqu'un toquer à la porte de sa chambre pour l'ouvrir, et elle sursauta violemment lorsque celle-ci se claqua.

Ses yeux se posèrent sur Inacio, en short de nuit. Le mafieux, las de cette soirée et ayant perdu toute envie de parler à qui que ce soit, avait lui aussi décidé de partir se coucher. Jusqu'à ce que les discrets sanglots de la violette parviennent à ses oreilles.

Il n'avait malheureusement pas réussi à résister à cette tentation d'aller la voir, lui demander ce qu'il n'allait pas, bien qu'il se doute de sa réponse.

Elle l'observait de haut en bas avec un regard perdu, attendant qu'il explique sa présence. Inacio vint en silence s'asseoir sur le rebord du lit, alors qu'elle réfugiait à l'autre bout, assise et jambes repliées contre sa poitrine.

– C'est de ma faute ?

– De qui d'autre ? Murmura-t-elle en ravalant ses dernières larmes.

– On m'a inculqué cette mentalité à tourner le dos aux sentiments, Soraia. Avait-il dit, comme pour se justifier.

– Et moi s'il y a bien une promesse à laquelle je me raccrochais jusqu'ici c'était de ne plus jamais retomber amoureuse.

Déstabilisé, le garçon l'observa, penchant légèrement la tête sur le côté :

– Tu m'aimes ?

– Non ! Non... J'essaie à que ça n'arrive pas.

Inacio se laissa doucement tomber sur le matelas, s'allongeant de tout son long dans le lit. Il observa le plafond dans un mot, et Soraia, assise près de son visage, ne bougeait pas d'un millimètre.

Longue vie au prince JoâoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant