Chapitre 91

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Petit chapitre bonus pour Noël 😉
En espérant qu'il vous plaise, et profitez-en bien car le prochain chapitre sera le dernier... (après ne vous inquiétez pas, on va enchaîner avec les bonus et le tome 3)

⭐️⭐️⭐️

Lundi vingt-trois mars. Sept mois et demi de grossesse.

Quelqu'un sonna au grand portail, durant l'après-midi. Étant donné qu'ils n'attendaient personne, Soraia jeta un coup d'œil à la caméra de surveillance avec méfiance.

C'est avec surprise qu'elle découvrit un visage plutôt familier. Recouvert d'une barbe brune, et des yeux bleus qui observaient la villa avec hésitation.

C'était Meleti. Voilà plus d'un un à présent qu'elle n'avait pas vu son frère. Qu'elle n'avait, non plus, pas pris de nouvelles. C'est que leur relation restait très distante. L'homme s'était montré proche d'elle seulement lorsqu'il s'interposait entre Prokhor et Tamryn pour lui éviter quelques bleus. Cette sombre époque...

C'est que Meleti avait été le seul de la famille à savoir pour que couple entre son petit frère et sa sœur de cœur, ne voyant pas la situation d'un très bon œil. Alors quand, l'année dernière, Soraia était retournée vivre en Russie chez Tamryn, ça n'avait que plus énervé l'homme.

La portugaise sortit avec empressement de la maison, encore en chaussons mais n'oubliant pas de prendre une grosses doudoune. Elle arriva jusqu'aux portails et ouvrit ce dernier, laissant à Meleti le loisir d'entrer.

Ce dernier observait le spectacle. La dernière fois qu'ils avait vu sa sœur, elle habitait chez Tamryn à Quinta Do Mocho, l'un des quartiers des plus pauvres de Lisbonnes. Et aujourd'hui voilà qu'elle venait lui ouvrir la porte d'une villa luxueuse... et qu'elle était enceinte ?

Ses yeux se posèrent sur le ventre arrondis de la jeune femme.

Alors c'est donc vrai... Pensa-t-il intérieurement. En effet, il avait vu Tamryn la semaine dernière, et contre toute attente le blond lui avait annoncé que Soraia attendait un enfant. Mais il avait cependant refusé de dire qui était le père, ou même de répondre à n'importe quelle question sur la brunette. La seule chose qu'il avait fini par lui dire, c'était l'adresse.

Cette adresse-là, d'une demeure de millionnaire en bordure de Lisbonnes.

Ému, il embrassa sa sœur et posa une main sur le ventre féminin.

— Je peux ?

Elle acquiesça, à la fois gênée et heureuse de l'avoir en face de lui. Le brun s'était baissé pour embrasser le ventre arrondis en lâchant un petit « coucou, toi », lorsqu'un grognement sourd parvint à ses oreilles et qu'une masse le percuta de plein fouet, l'obligeant à reculer.

Il se redressa, et vit avec horreur que deux chiens-loups l'encadraient. Si ce n'était pas de purs loups, à entendre leurs cris. Crocs sortis, oreilles plaquées sur le crâne, les deux carnivores semblaient prêts à charger.

— Tout doux, c'est bon.

La voix féminine s'éleva dans les airs, et immédiatement les deux animaux se calmèrent et tournèrent leurs tête vers elle. Elle tendit la main, et le mâle vint récolter une caresse, tandis que la femelle restait sur ses gardes, visiblement bien décidée à protéger sa maitresse.

— Désolé, ils sont calmés ne t'inquiète pas. Ils sont dressés pour attaquer, c'est pour ça.

— Tu es presque autant protégée que la princesse Da Costa, dit-il en riant nerveusement. Elle ne répondit pas à cette remarque, se contentant de rougir légèrement, et le garçon reprit immédiatement :

Longue vie au prince JoâoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant