Longue vie au prince Joâo

Chapitre 63

⚠️IMPORTANT
Je vais demander à tous ceux qui ont lu Princesse Léna de bien faire attention dans ce chapitre à prévenir leur spoil en commentaire ! Notamment avec la partie en italique... Ça permettra aux autre de ce préserver d'un des plus gros spoils de ce livre et d'avoir le seum de leur vie mdr⚠️
Par respect pour les autres tout commentaire qui ne préviendrait pas de son spoil sera supprimé

Pour ceux qui n'ont pas lu Princesse Léna, par pitié ne regardez pas les commentaire spoilant la suite de l'histoire, c'est nul si on vous allez regretter !

⭐⭐⭐

Quelques mois plus tard...

C'était inhumain, la peine que Soraia ressentait. Son cœur étouffait, criait à l'agonie.

Si au moins elle n'avait pas démissionné, ce premier mars dernier.

Ils auraient pu passer plus de temps ensemble. Plus de souvenir. Peut-être moins de douleur.

Elle sourit à travers les larmes, se remémorant ce visage qu'elle connaissait par cœur.

Bras serrés contre sa poitrine comme pour essayer d'arrêter les tremblement de son corps, la jeune femme se laissa tomber à genoux devant la plaque de marbre, les sanglots s'emparant peu à peu de son corps.

Elle ferma violemment les yeux.

Elle donnerait n'importe quoi pour retourner en arrière.

Ne plus être là.

Devant cette tombe.

Dans le cimetière de Lisbonne.

À n'avoir que quelques souvenirs pour se raccrocher.

Et dire qu'elle aurait pu gagner quelques mois de plus à ses côtés si elle n'avait pas décidé de quitter son travail auprès des mafieux...

Elle se recroquevilla encore plus sur elle-même.

Les larmes avaient cessés de couler. De toute façon, elle avait épuisé tout son stock sur les derniers jours.

Mais quelques mois auparavant, loin de tout ce drame, Soraia se réveillait calmement, en ce premier jour du mois de mars. Elle sursauta en voyant un corps masculin collé au sien, pour se détendre rapidement en se rappelant des évènements de la veille. Ses yeux croisèrent ceux d'Inacio, qui la regardait calmement. L'homme sourit, et elle ne put s'empêcher de faire de même. Elle vint timidement caresser du bout des doigts les lèvres masculines :

- T'es beau quand tu souris. Murmura-t-elle en rougissant.

Le jeune homme se baissa lentement pour venir embrasser ses lèvres. Un frisson parcouru la colonne vertébrale de la jeune femme, alors qu'elle sentait l'une des mains de son partenaire venir caresser lentement le haut de sa poitrine.

Il finit par se décrocher d'elle et se lever du lit. Ils étaient dans la chambre de Soraia, et Inacio lança un dernier sourire à la jeune femme avant de sortir de la pièce.

La brunette se laissa retomber sur le lit, à observer le plafond, un sourire béat gravé sur son visage. Puis elle se leva vivement, toute excitée et heureuse, pour se poster face à un miroir.

Il l'avait embrassé, il l'avait embrassé, ils s'étaient embrassés !

Elle passa fébrilement la main sur ses lèvres avant de rire doucement.