Petit chapitre bonus pour fêter la Toussaint en espérant qu'il vous plaise 😘
Et j'espère que vous avez passé un halloween pas trop nul malgré ce super confinement... 😅⭐⭐⭐
Les yeux de Soraia s’ouvrirent d’un seul coup. Effrayée de ne pas reconnaître l‘endroit où elle se trouvait, la jeune femme se nicha instinctivement sous la couverture qui avait été posée sur son corps.
Que faisait-elle ici ?
Elle fronça les sourcils, dubitative, avant de se souvenir :
La crise d’angoisse.
La brunette déglutit, se remémorant cet instant d’horreur qui s’était saisi de son corps. Les larmes lui montaient aux yeux, mais elle se retint. Elle était tombée dans la pomme, et on l’avait probablement portée jusqu’ici… Quelle honte, se disait-elle. Et elle rougit immédiatement.
Chose étrange, elle n’était pas dans sa chambre. D’ailleurs, quelle heure était-il ? Elle sortit timidement sa tête de dessous les draps et, après avoir vérifié que personne ne se trouvait là, se redressa. Son crâne lui faisait horriblement mal.
Elle avait été couchée sur un canapé noir, apparemment à l’intérieur d’une chambre. Elle fronça les sourcils, se rappelant qu’elle n’avait jamais mis les pieds dans cette salle, bizarre… Les seules pièces où elle ne s’était pas encore rendue étaient les chambres respectives de Joâo et Inacio. Cette pensée la fit trembler, alors qu’elle se rendait petit à petit compte de l’endroit où elle se trouvait probablement.
Il faisait nuit noire, et la pièce était éclairée par une simple lampe allumée sur la table de nuit, installée près d’un grand lit, vide. Aux aguets, elle tourna brusquement la tête, ce qui lui fit remonter un mal de crâne insupportable. Derrière elle se trouvait une porte, menant probablement à la salle de bain, et qui laissait passer un filet de lumière.
C’est comme si un gyrophare s’était allumé à l’intérieur de sa tête, lui hurlant qu’elle n’était pas en sécurité dans cette pièce. Pourquoi ? Aucune idée, c’était simplement un profond instinct de survie. Encore égarée par sa crise puis son évanouissement, Soraia tenta de se lever en s’appuyant sur le guéridon en face d’elle, mais sa main dérapa et elle fit tomber un vase par terre qui snecrasa sur le sol dans un bruit fracassant.
Elle sursauta violemment. Le son, horrible, résonna en écho dans sa tête qui recommençait à tourner, et elle appuya ses mains sur ses tempes quelques secondes pour se calmer. Puis, la jeune femme se redressa tant bien que mal, agrippée au canapé. Enfin debout, elle aperçut la porte de sortie, l’issue de secours. Un pas, puis deux, calmement. Mais un vertige la pris soudainement, faisant lâcher ses jambes.
Elle crut s’écrouler à terre, mais au lieu de ça quelque chose l’attrapa au vol pour immédiatement la plaquer sur un torse puissant, chaud, et humide.
Soraia eut quelques secondes d’absence avant de se rendre pleinement compte de ce constat :
Attendez, un torse ?
Un torse puissant, chaud et humide ?
Elle sursauta, apeurée, levant timidement les yeux vers le visage de l’individu.
Inacio, c’était Inacio.
Cheveux trempés dégoulinant sur son sublime visage, il devait probablement sortir de la douche. Elle rougit encore plus, enfouissant sa tête dans la première chose qui se trouvait face à elle.
Mais elle n’avait pas bien réfléchi.
C’était le cou du jeune homme qui lui servit de refuge.
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Longue vie au prince Joâo
ספרות נוערIl n'y a qu'une seule règle concernant Joâo et Inacio Osabio : Ne jamais les approcher. Et qu'un seul risque si l'on ignore cette règle : La mort. Voilà, c'est aussi clair que de l'eau de roche. On ne fréquente pas les fils aînés de la Grande Mafia...