Soraia se jeta dans les bras d'Inacio lorsqu'il rentra, pour le serrer contre elle. Il eut quelques secondes de réaction, pour ensuite à son tour enlacer la jeune femme.
- Tu m'as fait peur... Chuchota-t-elle d'une petite voix.
Il lui caressa calmement le dos en signe de réconfort. Joâo, lui, se contenta de tapoter l'épaule de la jeune femme avant de se diriger vers la salle à manger. Toute cette action lui avait donné faim.
Ils se rendirent ensuite chacun à leurs appartements.
- J'ai vraiment eu peur pour vous tu sais.
"Faut pas chaton" lui dit-il à travers ses yeux verts.
Elle haussa les épaules d'un air dépité :
- C'est plus fort que moi.
Il la serra un peu plus fort contre lui, enfouissant sa tête dans le cou féminin pour pouvoir inhaler à fond cette odeur de lilas qu'il aimait tant. Puis le jeune homme alla s'emparer du pot de biafine. Soraia sourit, savourant d'avance ce massage qu'elle allait recevoir, et enleva son tee-shirt pour ensuite s'allonger à plat ventre sur le lit, tête dans les coussins.
Inacio vint s'asseoir à côté de la brunette pour poser calmement ses mains imbibées de crèmes sur ses épaules. Soraia grogna en enfouissant un peu plus sa tête dans les coussins.
- Ça brûle...
Il ne répondit pas, se contentant de continuer à caresser cette peau si douce qui semblait être pour lui un appel à la luxure. Elle était assez bronzée, mais la texture d'une peau de bébé. Ses cheveux noirs, relevés en un chignon haut, laissaient tout de même certaines mèches tomber dans son cou, qu'il prit soin de dégager.
Ses mains parcoururent tout le dos féminin, appliquant la Biafine sur le moindre millimètre carré de ses coups de soleil. Il n'hésita pas, cette fois, à dégrafer son soutient gorge, le laissant tomber de par et d'autre du corps qu'il avait sous les yeux.
Les iris verts brillaient de manière dangereuse alors qu'il parcourait la courbe des reins pour ensuite remonter le long de la colonne vertébrale.
- Ça va ?
Elle acquiesça lentement, sans bouger d'un poil, mais voyant que le mafieux ne continuait pas, elle prononça d'une petite voix, étouffée par les draps :
- Tu ne veux pas continuer ?
Il souffla, amusé, reposant ses mains au niveau de ses hanches pour remonter lentement jusqu'aux épaules.
Ses muscles se crispaient et se décrispaient en passage de ces mains, son épiderme tremblait, vibrait. Les papillons lui envahissait certaines parcelles de son corps, lui donnant cette impression d'exister encore plus. Comme si un ange lui soufflait au visage un petit vent de bonheur.
Inacio s'attaqua aux épaules de la portugaise, bien rougies par le soleil, puis à ses bras. Ils descendit ensuite pour frôler la courbe de ses seins, et sentant qu'elle frémissait le garçon se pencha pour l'embrasser dans le cou. Toujours ses deux mains posées sur son corps.
La brunette sourit et tourna la tête vers lui pour chercher un baiser. Mais d'un air malin, le mafieux se détacha calmement, comme pour la narguer.
Sans réfléchir, Soraia suivit le mouvement et se redressa d'un seul coup. Comme pour chercher à s'imposer, vexée qu'il ne l'ait pas embrassée.
Il y eut un arrêt sur image.
Soraia rougit immédiatement, et n'arriva pas à bouger le moindre muscles, tétanisée en comprenant sa bêtise.
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Longue vie au prince Joâo
Genç KurguIl n'y a qu'une seule règle concernant Joâo et Inacio Osabio : Ne jamais les approcher. Et qu'un seul risque si l'on ignore cette règle : La mort. Voilà, c'est aussi clair que de l'eau de roche. On ne fréquente pas les fils aînés de la Grande Mafia...