Zayra, ma panthère magique

Chapitre 17 : Une aide inattendue

- Ah, vous êtes enfin là ! Allons-y, jappa Zéphir.

- Vous en avez mis du temps, renchérit Amira.

- Désolées, on ne savait pas vraiment quoi dire, se justifièrent les jeunes filles.

- On va partir, personne n'a rien oublié ? demanda pour la énième fois Zayra.

- Vous avez pris nos peluches baleines ? se souvint Annie.

- Quelles baleines ? les interrogea la panthère, surprise.

- Parlez-vous de nous ? fit une voix douce et profonde qui provenait de l'arrière de la chambre.

Tout le monde se retourna et vit deux magnifique baleines ailées de la taille d'un chiot, l'une bleue avec des ornements d'argent et des yeux de saphir, l'autre violette aux motifs dorés et aux yeux d'améthyste. Leurs petites ailes ressemblaient à celles des mouettes.

- Comment avez-vous... commença Annie.

- Eh bien, c'est tout simplement dû au fait que nous venons du monde de Zayra : nous habitions ici avant ! Ça a mis du temps, mais on a repris vie en revenant ! rit la baleine violette.

- On a veillé sur vous depuis que l'on vous a rencontrées, ajouta la baleine bleue. Nous sommes de gentilles fées venues tout droit de la mer !

- Et comment vous appelez-vous ? demanda Annie

- Moi, c'est Câline, mais vous pouvez m'appeler Violette, comme ma couleur favorite et ma fleur préférée.

- Et moi, je suis Cœur, mais je trouve que Bleu-Nuit me va mieux.

- Maintenant, allons-y ! Sortons par la fenêtre, on sait tous voler : moi, Saphir, Azarah, les filles et leurs chiens. Même les baleines peuvent flotter grâce à leurs nageoires et à leurs ailes ! résuma Zayra.

- Je commence ! rirent les jeunes filles d'une seule voix en s'engouffrant par le fenêtre. Vous venez ?

- Oui ! répondirent joyeusement leurs chiens, qui s'élancèrent à leur poursuite, suivis d'Azarah, de Saphir, de Zayra et des baleines.

La panthère noire ailée referma calmement la fenêtre et leur indiqua le chemin : mieux valait partir en douce pour ne pas éveiller les soupçons.