Suite de "Your little spider" il n'est cependant pas nécessaire de l'avoir lu pour pouvoir comprendre celui-ci. Passez un bon moment !Tu étais tombée amoureuse de Spider-Man. Tu ignorais tout de lui mais tu en étais tombée amoureuse et c'était réciproque. Il t'aimait. Tu ne pouvais empêcher le sourire de pur bonheur qui apparaissait sur ton visage. Au fond c'était stupide, tu étais tombée amoureuse d'un homme dont tu ne connaissais ni l'identité ni l'apparence. Tu l'aimais pour ce qu'il était : un homme au cœur pur. Il était doux, bien plus doux que n'importe quel être ne pouvait l'être. Sa présence illuminait New-York et ton cœur. Il en avait fait sa maison. Vous vous retrouviez souvent chez toi rêvant, discutant et passant du temps ensemble. Des fois vous vous laissiez prendre à des nuits de tendresse dans les bras de l'autre allongés sur ton lit alors que vous vous embrassiez. Tu n'avais pas besoin d'en savoir plus sur lui. Tu n'avais besoin que de sa présence et ses lèvres.
Ta fenêtre était constamment ouverte lui permettant d'entrer comme il le souhaitait dans ton appartement, il ne pouvait pas utiliser une autre voie de toute façon. Tu l'observais tandis que tu le soignais, enregistrant dans ta vision la moindre parcelle de son corps que tu avais toujours vu caché sous le spandex bleu et rouge. Il te regardait de ses yeux blancs et cousus que tu aurais tant de fois aimé découvrir, savoir à quoi ressemblait ton amant. Découvrir qu'elle était son identité mais il n'avait jamais tenu à te le révéler et tu respectais cela. Tu savais à l'instant où tu étais tombée amoureuse de Spider-Man dans quoi tu t'étais engagée alors, même si c'était dur, tu devais garder ta curiosité et ton amour pour toi. Tu l'aimais, c'était tout ce qui t'importait.
Peter t'observait alors que tu déambulais dans les rues agitées du Queens parfois il aurait aimé venir te voir, se présenter en tant que Peter Parker avec une blague nulle mais qu'il savait que tu apprécierais, peut-être même qu'il finirait par te dévoiler son identité et vous pourriez enfin être ensemble, vous pourriez vous promener mains dans la mains comme les couples de telenovelas de May au lieu de voler mais non. Il ne pouvait pas te dire cela, il te mettait bien assez en danger en te fréquentant sous sa forme héroïque. Il se sentait égoïste. Égoïste de te mettre en danger alors qu'il savait ce qu'il se passerait, la même chose qu'à Gwen et son père. Il t'avait promis de te garderai en sécurité, une autre promesse, une autre qu'il ne pouvait pas tenir. Parfois, il voyait Gwen en toi. Une femme brillante, drôle et avec un cœur en or mais il voyait sa fin, comment elle était morte par sa faute.
Tu ne devais pas finir comme elle, il ne se le pardonnerait jamais. Il ne se l'était jamais pardonné. Sans qu'il ne le veuille ses pieds l'avait conduit à ton appartement qu'il savait vide, à cette chambre où il passait ses soirées. Où il se donnait le droit d'être heureux. Mais en avait-il le droit ? Il n'en était pas sûr, il avait un rôle à jouer, des gens à protéger et d'autres qui étaient morts par sa faute. Tu n'en ferais pas partie. Il en était certain, il devait à tout prix t'éloigner de ce monde. T'éloigner du danger même si cela coûtait votre bonheur. Si il devait sacrifier la joie de Peter Parker. Il n'y avait plus eu de Peter Parker depuis qu'il avait endossé ce costume, ce costume qui avait illuminée tant de vies sauf la sienne. Il avait sauvé le monde sauf celui qui était sien.
Il était revenu à ta fenêtre comme tous les soirs, elle était toujours ouverte comme l'invitant à entrer, cette fenêtre si chaleureuse à ton cœur. Tu écoutais de la musique comme à votre première rencontre, ce souvenir le fit sourire autant qu'il ne lui brisait le cœur. Tu étais si belle, si joyeuse fredonnant la mélodie de cette comédie musicale que tu l'avais forcé à voir tant de fois. Il t'aimait, son cœur battait pour toi mais il devait le faire. Il le faisait pour toi, pour te protéger. Il ne faisait pas un bruit, pas un geste jusqu'à ce que tu ne te rendes compte de sa présence. Ton sourire éclatant lui donnait une envie de te prendre dans tes bras, de t'embrasser mais il restait là, stoïque à sa place alors que tu le prenais dans tes bras. Pas la moindre réaction. Ses bras chauds et réconfortant ne répondirent pas à ton étreinte, restant sur le côté de son corps.
C'est à ce moment-là que tu as su que quelque chose n'allait pas et bien que tu ignorais ce qu'il se passait dans son esprit, à quoi pouvaient bien se passer mais tu savais une chose. Ta petite araignée n'était plus joyeuse. Posant délicatement tes mains sur son masque tu le regardais dans les yeux de son masque, ces yeux que tu n'avais jamais pû atteindre lui demandant des explications mais il ne disait pas un mot abaissant doucement tes mains contre ton corps alors qu'il parlait d'une voix ferme, bien plus froide qu'il ne l'aurait voulu.
<< - C'est terminé. Nous ne pouvons plus continuer. >>
Et sur ces mots il te laissa stoïque, le regardant partir par ta fenêtre alors que tu le poursuivais finalement lui demandant des explications, le suppliant de revenir. Tu avais besoin de lui. Et finalement, plus rien, tu avais abandonné ta course.Peter enleva son masque alors qu'il laissait sa tête reposer contre le mur qui donnait dans ta chambre, assit sur l'escalier de secours. Finalement, il entendit un bruit étouffé : celui d'un cri. Tu pleurais, tu sanglotais par sa faute laissant ton oreiller s'imbiber de tes larmes, étouffer tes cris. Ce qu'il aurait normalement dû faire mais il ne pouvait pas. Tes sanglots lui brisaient le cœur, des larmes silencieuses perlant sur ses joues alors qu'il restait ici. Adossé contre ton mur écoutant tes sanglots, ton amour pour lui brisé tandis que les siens finissaient par être aussi violent que les tiens. Les jours suivant Peter n'était plus qu'une épave, que l'ombre de lui-même. S'enfermant dans sa chambre et restant allongé des heures sur son lit à dormir ou vainement occupé son esprit pour t'oublier mais il ne pouvait pas. C'était comme une torture, chaque seconde il se remémorait ton sourire, chaque seconde il se souvenait de tes sanglots, ces sanglots qui devenaient de plus en plus fort à mesure qu'il y pensait.
Spider-Man avait retrouvé sa violence, une violence qu'il n'avait plus laissé échapper une fois le deuil de Gwen fait même si au fond, il ne l'avait jamais fait. Il avait appris à vivre avec, avec cette culpabilité qui le rongeait. Et qui avait rongé son couple, qui avait rongé sa joie et ne lui permettait plus de retenir sa force. Il s'en voulait, il ne t'avait aucunement protégée. Le bouffon vert, électro ne t'avaient fait aucun mal. Seulement lui, il t'avait brisé. Il avait brisé ton cœur et l'amour que tu lui portais. Cet amour dont il rêvait, dont il avait besoin mais qu'il ne pouvait pas avoir, qu'il ne pourrait plus avoir. Il avait bien pensé à revenir à toi, te supplier à genoux de l'aimer à nouveau mais c'était impossible. Il le savait. Quand il se rendait chez toi, la seule chose qu'il apercevait était ta fenêtre fermée, les rideaux tirés. Il n'était plus la bienvenue et il comprenait. En voulant te sauver Peter t'avait détruite. En voulant sauver le monde il avait détruit le sien. Spider-Man, le bon super-héros, t'avait brisé. Alors, une fois de plus, il éclata en sanglots contre ta fenêtre réalisant que c'est en te protégeant qu'il vous avait mené à votre perte.
J'espère une fois de plus que cet imagine vous a plu !
J'ai peut-être menti sur le bon moment, oops.
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Imagines Marvel
FanfictionHi, an another story about Marvel ! Ici on laisse place à l'imagination et on se permet de rêver. Alors prenez place et sautons dans l'univers Marvel ! Je prends les commandes alors n'hésitez pas à venir en passer :) Petit rappel les personnages ne...