Bucky Barnes × Reader : City moon

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Tu étais comme tant d'autres mais Bucky te trouvait exceptionnel remarquant tous tes traits qu'ils soient caractériels ou physiques, positifs comme négatifs. Il aimait la façon dont tu étais susceptible à la moindre remarque mais également la façon dont tu rougissais à chaque compliment, ayant bien du mal à les accepter peu importait à quel point ils étaient vrais, à quel point il pensait qu'ils étaient vrais. Il aimait également ton joli regard, la façon dont tes yeux brillaient et respiraient la vie. Mais Bucky n'était pas dupe, il voyait que c'était le même regard qui chaque jour perdait quelque chose. Qu'au fil du temps il devenait davantage triste. Il t'observait alors que vous étiez dehors, ensemble, observant les étoiles du ciel. Il t'observait fermer les yeux et il le savait, il savait que tu voudrais partir mais partir où ? Comment ? En ces temps-là, il n'y avait aucun échappatoire.

Mais ce que Bucky ne voyait pas, c'était ce même regard et cette même attention que tu lui portais, lui, un si beau jeune homme. Il t'amusait avec ses chaussures bien trop grandes mais t'inquiétait également de par son peu de chair, tu savais que c'était ainsi en temps de guerre, en temps de crise mais malgré sa forme athlétique physiquement les marques des conflits se marquaient. Il semblait avoir toujours le cœur en alerte, un cœur si pur et si bon avec toi et Steve, vous aviez toujours la même petite vie. Tu l'observais fermer les yeux et tu savais que tout comme toi, ensemble, il voulait partir aussi.

La lune était si belle, si ronde ce soir-là que vous ne pouvez la quitter du regard. Le ciel resplendissait d'un million d'étoiles et soudain, malgré toute la tristesse du moment vous appréciez le calme, le silence et la beauté de ce moment. Ce n'était plus rien que seulement vous et le monde. C'était fréquent que vous restiez ici, sans savoir quoi faire à simplement profiter de la présence de l'autre et parfois dans un soir pareil à celui-ci, il ramenait sa moto et conduisait jusqu'à la ville vous rendant dans ce même petit bar que vous appréciez tout deux y restant pour le reste de la nuit.

Tu ne manquais jamais une danse, tes cheveux se mouvant au rythme de la musique élevant ta jupe en une douce spirale tandis que tu tournoyais sur toi-même, souriante et rayonnante. Bucky se sentait tel un cheval quand il danse. Mais cela te faisait rire, rire de voir comment il pouvait parfois sembler si raide, si maladroit contrastant avec ta grâce et ton aisance. Mais tu aimais danser, d'autant plus quand il était à tes côtés dans ce même bar local qui ne payait pas de mine. Il y avait peu de gens qui les regardaient s'amuser, qui les regardaient s'aimer et parfois on pouvait entendre une voix s'élever et vous encourageait à danser. Vous vous perdiez simplement dans le regard de l'autre, au beau milieu de la nuit des étoiles qui semblaient vous tracer une voie, un avenir. Une danse, un regard mutuel et un doux baiser.

La situation, leur amour, avait comme un air de comédie Américaine. Transportés dans leur danse ils semblaient commencer à voler, le bar, les gens tous semblaient déjà si lointains par rapport à eux, il n'y avait qu'eux. Mais le weekend touchait bientôt à sa fin et bientôt l'Amérique sera bien loin pour le jeune homme. Parfois la lune te faisait peur, car elle signifiait la fin de la nuit, la fin de votre relation, la fin de tout. Elle vous regardait et protégeait votre relation.

Et vous sortiez dans la rue, ivre d'amour et d'alcool. Souriant, heureux et amoureux pour une dernière nuit. La lune s'approchait silencieusement, faisant tomber le doux voile de la nuit tandis que le soleil resplendissant se montrait à l'est. Tu souriais en observant la multitude d'étoiles qui elles aussi tombaient sur la rue. Les rues devenaient actives et agitées, peut-être qu'elle ne s'éteignait même jamais. Un chien passa non loin de vous, reniflant de son petit museau avant d'aboyer joyeusement vous regardant et de s'en aller en trottinant.

Parfois tu aurais souhaité mourir plutôt que de voir Bucky s'en aller loin, s'en aller loin de toi mais tu le savais que c'était aussi sa décision, son besoin d'aller loin. Loin de toi, loin de son pays et de sa patrie. Et vous étiez là, sur le perron de votre pauvre maison, à vous embrasser passionnément comme si c'était la dernière fois. Tandis que sur le trottoir d'en face, un passant vous regardait, le sourire aux lèvres, rentrer chez vous, vous tenant par la main.

Et voilà un petit imagine sur Bucky pour ce premier mois de cours. J'espère que vous allez bien et que l'imagine vous a plu !

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