Peter Parker × Reader : "Not even a scar"

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Comment ça je publie un chapitre à une heure pareille ? Techniquement il est encore dimanche.

En tout cas voilà pour toi dark_wirter ! Bonne lecture à tous !

Tes oreilles ne pouvaient se concentrer que sur les bruits ambiants, le son du Queens qui ne s'éteignait jamais, le son de ce quartier qui même en pleine nuit semblait éveillé. Tu pouvais y entendre le son des voitures qui roulaient en bas de ta fenêtre, les voix des habitants qui semblaient bien trop puissantes pour une heure aussi tardive. Le son des sirènes que tu détestais, elles annonçaient un mauvais présage pour un habitant de cet quartier et tu ne pouvais t'empêcher d'imaginer qu'un jour ce son se rapprocherait de toi. Et puis il y avait le son de tes draps, le son du froissement irritant avec tes pieds tandis que tu cherchais désespérément une position confortable pour dormir.

Tu tournais en rond après t'être réveillée subitement tes cheveux bruns étendus en un désastre de mèches sur l'oreiller. Ce dernier était mouillé par les larmes, ces mêmes larmes qui ne cessaient de couler sur tes joues depuis que tu t'étais réveillée en panique de ton cauchemar. Cette image de Peter, de ton petit ami en costume seul, sur le sol et mort ne cessait de hanter ton esprit. Tu savais que sortir avec un super-héros ne serait pas de tout repos, que cela serait une inquiétude constante quand ce dernier partait faire ses patrouilles mais cela semblait presque interminable. Comme si ta vie n'était qu'une source d'inquiétude et de peur.

Tu voulais pouvoir te sentir en sécurité et ne pas être terrifiée par ce qui pourrait arriver. Par tout ce qui pourrait lui arriver mais tu ne pouvais pas, chaque faits divers qui passait sur Spider-Man te rappelait à quel point tu pouvais le perdre à tout instant, à quel point tu pouvais perdre la seule personne qui te restait encore. C'était injuste, tu avais vécu tant de peine, tant de pertes. Pourquoi devrais-tu perdre celui que tu aimais ? La vie était une garce et toi seule savait à quel point cela pouvait être le cas.

Bien sûr, rien n'était jamais certain et il n'y avait aucune certitude que quelque chose allait t'arriver, allait vous arriver. Mais pendant que tu essayais chaque jour de vivre un petit peu plus longtemps entre les études, ton travail et ta vie affective tu ne pouvais empêcher la peur qui coulait dans tes veines chaque fois que tu devais sortir, chaque fois que tu prenais ce risque qui semblait banal mais qui ici était une source de danger constante. Le nombre de vilains avaient explosés avec l'arrivée de Spider-Man et tu savais que ce n'était pas la faute de Peter, il voulais simplement vous détendre, défendre son quartier mais tu ne pouvais t'empêcher de te demander si il n'y avait pas une corrélation.

Chaque fois que tu pensais à lui tu la revoyais, tu revoyais son image morte, livide celle qui t'avait tiré de ton sommeil et qui dorénavant t'empêchait de dormir, t'empêchait de fermer les yeux. Cette image de Peter allongé sur le sol, était ancrée dans ta tête et cela paraissait être comme un enfer. Une vie sans Peter n'était pas une vie digne d'être vécue et tu ne le savais que trop bien. Il était l'amour de ta vie et il n'y avait aucun moyen que tu puisses t'en sortir sans lui, seuls, il était celui qui te gardait sain d'esprit et te permettait de fonctionner au quotidien.

Tu essayais désespérément de te calmer, de pensée à autre chose, à quoi que ce soit qui puisse te tirer loin de ce cauchemar mais rien ne semblait fonctionner. Chaque fois que tu pensais à autre chose, ton esprit finissait par revenir à cette image. La première idée qui te venait à l'esprit était d'allumer les informations, Jameson était un être doté d'une capacité à ne jamais dormir et tu le voyais, passant dans son horrible journal comme il en avait l'habitude. Il crachait sur Spider-Man comme toujours mais rien qui annonçait un quelconque combat, rien qui montrait ton homme assassiné par le bouffon vert.

C'est le cœur serré et à bout de souffle que tu brisais ton dernier rempart prenant ton téléphone dans tes mains tandis que tu appuyais sur le contact de Peter afin de l'appeler, afin d'entendre sa voix. Tu t'en voulais de réveiller Peter si ce dernier dormait, le pauvre semblait sans cesse fatigué avec ses différents boulots et les études. Tu te sentais mal de le réveiller pour cela mais tu en avais tant besoin. Une sonnerie, deux sonneries, trois sonneries.. le temps semblait s'arrêter avant que tu entendes sa voix, elle semblait active comme si il ne s'était pas encore endormi, tu ne l'avais pas réveillé. C'était le principal.

Le vent sifflait à travers le téléphone et tu pouvais être certaine du bruit de balancement constant qui t'indiquait qu'il était encore en train de patrouiller. Peter pouvait entendre tes larmes derrière le téléphone et son cœur se serrait au son, il ignorait tout de ce qu'il s'était passé mais il avait besoin de te voir et de te tenir compagnie. Le bruit de tes sanglots n'était que plus fort tandis que les mots ne pouvaient sortir de ta bouche. Il abandonnait sa patrouille. Il devait te voir, il devait te consoler. Il arriva alors chez toi se positionnant devant ta fenêtre qu'il ouvrait avant de plonger dans tes bras te laissant te calmer contre lui. Ses mots étaient apaisants, ses doigts dans tes cheveux les caressant doucement étaient rassurants.

Il était là, là et bel et bien vivant tandis que tu essayais de lui expliquer ce que tu avais vu, ce dont tu avais pu rêver. Lui battu et mort au sol et toi seule, sans lui après la perte de tes parents. Tu ne voulais pas être seule, tu ne pouvais pas être seule et c'est ce que tu hurlais contre sa peau, les sanglots toujours plus violent alors que sa main venait prendre en coupe ta joue.
« - Tess ? Tess regarde moi. Tu vois ? Je suis là, je vais bien. Pas même une cicatrice. »
Tu ne pouvais réprimer le sourire qui apparaissait sur ton visage tandis que tu observais ton petit ami, il était vrai que ce jour-là, ce soir-là le ciel te l'avait envoyé sur une égratignure, sans une seule blessure de soigner. C'était juste lui dans son costume armé de son sourire idiot que tu aimais tant.

Sa main dans la sienne tandis que vos corps s'emboîtaient dans votre étrange Peter te conduisait à ton lit signant par la même occasion l'arrêt de sa patrouille. Tu étais dorénavant sa priorité. Ses bras profondément ancrés autour de tes hanches Peter te gardait contre lui observant les quelques méchants bicolores qui tombaient sur ton visage tandis qu'il pouvait sentir ton pouls se calmer en même temps que ta respiration. Tu avais sommeil et tu sombrais peu à peu dans les bras de Morphée. Après un dernier baiser déposé sur ton front il ferma les yeux pour profiter d'une douce nuit à tes côtés.

On se retrouve mercredi pour un imagine sur Tasha !

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