Slow Burn, Triangle Amoureux, Suspens, Vengeance, Drame...
✨ Les apparences sont souvent trompeuses...
D'un œil extérieur, vous pourriez croire que la vie de Riley, 25 ans, est géniale. New-Yorkaise pure et dure, vivant dans le très chic quartier...
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Nate
30 Juin 2015 - 10 heures.
Lorsque j'ouvre les yeux le lendemain matin, Riley n'est plus dans le lit. J'ai encore la sensation de son corps près du mien après qu'elle ait passé la nuit entière collée contre moi. J'aurais aimé la trouver à mes côtés au réveil mais elle s'est peut être sentie mal à l'aise. La nuit facilite beaucoup les choses et elle regrette peut-être notre conversation et notre rapprochement dans son lit. Même si je souhaite de tout cœur que ce ne soit pas le cas, il y a de fortes chances qu'elle mette de la distance entre nous et qu'hier se résume à une erreur de parcours et à un moment de faiblesse. J'ai bien compris qu'elle prend très au sérieux son travail et j'ai donc peu d'espoir qu'il y ait une suite...
Même si l'espoir fait vivre, à ce qu'il paraît !
Je m'étire doucement et replonge quelques instants sous les draps qui sentent bon et qui ne donnent pas du tout envie de se lever. Son lit est immense et d'un confort incomparable. Le radio-réveil sur la table de nuit indique 10 H 30 et le soleil passe sous les rideaux.
Je balaye du regard sa chambre, et sans déc' la pièce est plus grande que mon appart ! Je me lève et ouvre les rideaux, les murs sont peints dans un bleu pastel doux et apaisant. La décoration est simple et elle a de toute évidence un faible pour le bleu car le tapis, les rideaux et le linge de lit sont de cette couleur. Sa chambre est très différente du reste de la maison dont la décoration est plutôt froide et stricte. Sur un des murs sont accrochées les deux grandes reproductions du peintre japonais Hokusai dont elle m'a parlé à Atlantic City et dans un coin se trouve une grande chaîne Hi-Fi Sony en veille entourée de deux tours de CD complètes. Je trouve par terre au pied du lit, une pile de vêtements, un Ipod, et des livres dont celui de « Battle Royale »de Kōshun Takami queje ramasse et emporte avec moi. Il y a une porte qui communique avec la salle de bain ainsi qu'une autre qui donne sur un petit dressing.
Je passe par la chambre d'amis où j'ai laissé ma valise et j'enfile un t-shirt avant de descendre. J'entends à mi-chemin dans l'escalier « The Hills » de The Weeknd en provenance de la cuisine et m'y dirige... Elle est là, accoudée à l'îlot central, courbée en avant et l'air concentré devant son MacBook, tenant une tasse de thé à l'orange à la main dont je distingue l'étiquette. Elle porte un legging noir à bandes blanches latérales de sport Adidas et une brassière coordonnée croisée dans le dos, un sweatshirt est noué autour de sa taille et elle porte une casquette à l'envers.
Tout est réuni pour me tenter, suis-je mort dans cette ruelle de Philadelphie ? Pourquoi The Weeknd fait-il des chansons aussi suaves ? Suis-je en enfer ? Si Riley est le diable, je signe tout de suite et lui vends mon âme.
