Slow Burn, Triangle Amoureux, Suspens, Vengeance, Drame...
✨ Les apparences sont souvent trompeuses...
D'un œil extérieur, vous pourriez croire que la vie de Riley, 25 ans, est géniale. New-Yorkaise pure et dure, vivant dans le très chic quartier...
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Riley
Maidenhead - Berkshire - 23 Heures.
J'ignore combien de minutes se sont écoulées lorsque Faith se détache de moi pour jeter un coup d'œil à Rupert, dont les sanglots étouffés maladroitement entre ses mains plaquées contre sa bouche, prennent une ampleur qui semble le dépasser complètement.
― C'est bon papa, remets-toi ! soupire ma jeune sœur d'exaspération en levant les yeux au ciel.
Rupert sort un mouchoir en tissu parfaitement plié de la poche de son pantalon et s'essuie les yeux avec.
― Désolé, je suis si heureux de vous voir réunies, couine-t-il derrière son mouchoir.
Il me fait penser à Dale qui est tout aussi émotif et ça m'arrache un sourire. Faith se retient de rire, mais la petite moue moqueuse qu'elle esquisse me rappelle la mienne.
― Je meurs de faim, t'as pas faim, toi ? me demande-t-elle soudainement d'une voix amusée.
― Oh si, je meurs de faim, acquiescé-je.
Elle passe son bras autour du mien.
― Je crois que nous avons déjà trouvé notre premier point commun, s'extasie-t-elle.
― T'aimes les frites ? lui demandé-je.
― J'adore les frites ! acquiesce-t-elle d'un air ravi. Papa, est-ce qu'il y a des frites au menu ?
Rupert nous adresse un sourire lumineux et hoche la tête avec enthousiasme.
― Oui, il y a des frites au menu. Edna a fait ton plat préféré.
― Yes ! exulte Faith. Tu peux nous laisser papa, entre sœurs, s'il te plaît ? lui demande-t-elle en ponctuant sa phrase d'un sourire affectueux.
― Bien sûr. Je vous appelle quand le dîner est prêt, je vais discuter avec le reste de nos invités.
― Il y a d'autres invités ? s'étonne la jeune adolescente.
― Oui mon père et mon mari, acquiescé-je.
― Génial ! Euh t'as un mari ?! s'exclame-t-elle en ouvrant des yeux ronds.
― Mmm hmm, j'ai un mari.
Elle attrape ma main gauche et admire les deux bagues à mon annulaire.
― Waouh, elles sont superbes ! T'as un mari ! souffle-t-elle médusée.
Ses sourcils se froncent et un voile de tristesse passe dans ses yeux bleu océan.
Je ne peux pas m'empêcher de la regarder un peu curieusement : nous avons toutes les deux hérité des yeux de notre mère, de la même forme de son visage et de la couleur ainsi que de la texture de ses cheveux. Katherine nous a transmis les mêmes gênes et il est impossible de ne pas s'en apercevoir.
