29 - Déclaration d'Amour

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Riley


19 Juillet 2015, 3 heures du matin.


Je retire mes vêtements en grimaçant et me glisse sous la douche. Deux hématomes et quelques ecchymoses apparaissent sur mes côtes et les courbatures vont être salées. Je sors de la douche et m'inspecte dans le miroir pour constater l'étendu des dégâts, j'ai aussi des ecchymoses dans le dos et des vilaines marques autour de la gorge là où le gorille m'a étranglée. J'avale deux cachets d'Ibuprofène pour les courbatures et me masse avec de la pommade, histoire d'atténuer au plus vite les traces puis j'enfile des vêtements propres.

Dans la chambre d'amis du rez-de-chaussée, Nate est assis sur le lit et son regard inquiet me détaille de la tête aux pieds :

― Est-ce que ça va aller, t'es sûre que tu ne veux pas passer une radio ? demande-t-il en fronçant les sourcils.

― Non Docteur Evans, j'en ai vu d'autres, et puis je suis en meilleur état que les deux autres nazes, ricané-je.

― Tu crois que c'est le moment de plaisanter ?! s'exclame-t-il en fronçant les sourcils.

― Pourquoi pas ?! rétorqué-je en haussant les épaules.

― T'es vraiment folle ! soupire-t-il exaspéré en se levant du lit.

― Je suis peut être folle mais toi tu es en danger, et quiconque est derrière tout ça, ils te veulent pour une raison précise. Nous avons eu à faire à d'autres types, et je pense que ce sont les mêmes mecs qui en avaient après ton père et qui l'ont assassiné.

Il se fige et me regarde toujours avec son air exaspéré.

― T'es sérieuse ?! s'exclame-t-il.

― Qui d'autre ?

Je suis agacée.

― Mais pourquoi ? demande-t-il.

― Je n'en sais rien ! Mais celui que j'ai interrogé a dit que c'était en relation avec ton père.

― Il a peut-être menti...

― Menti, dans quel but ? Et pourquoi parler de ton père précisément, ce n'est pas une coïncidence !

― Oh arrête avec le fait que tu ne crois pas aux coïncidences, parfois il se passe des choses par hasard, maugrée-t-il.

― Mais ça ce n'est pas possible ! dis-je en sentant l'agacement monter en intensité. Voyons Nate ne sois pas naïf et encore moins de mauvaise foi ! Et puis pourquoi tu t'énerves ? Je n'y suis pour rien, je te signale.

― Je ne comprends rien à rien, mon père est mort ! peste-t-il, le regard dur... Je n'ai rien à voir avec mon père, j'avais quatorze piges quand il s'est fait buter, ça fait belle lurette que les responsables l'ont oublié.

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