8 - L'Upper East Side

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Riley


29 Juin 2015, 11 heures - Atlantic City - New Jersey


Le lendemain matin lorsque j'émerge enfin, j'ai l'impression d'avoir dormi vingt heures sans avoir fait un seul cauchemar. 

J'avais oublié ce que ça faisait et oh God comme c'est bon ! 

Les rideaux tirés créent une douce pénombre et même si je me sens courbaturée et un peu engourdie, j'ai cette agréable sensation de chaleur et de plénitude après une bonne nuit de sommeil. Je suis au bord du lit, allongée sur mon flanc droit et quelque chose entrave mon corps... Non ! Pas quelque chose, quelqu'un, et ce quelqu'un n'est autre que Nate, qui a pris ses aises et qui dort plaqué contre mon dos.

Nate...

Son bras est enroulé autour de ma taille et je sens son menton sur mon épaule. Je tourne légèrement la tête et vois qu'il dort encore... J'ouvre et je ferme ma main droite pour chasser le fourmillement dans mon bras et constate en essayant de bouger qu'une partie de mes cheveux est coincée probablement sous sa tête. Je ne peux pas me lever sans risquer de le réveiller brusquement et d'y laisser quelques mèches au passage. Je l'entends soupirer contre ma nuque mais au lieu de relâcher son étreinte il la resserre et sa main se retrouve sur ma poitrine. 

Damn ! Il veut ma mort ! Dort-il ? Fait-il semblant ?... En vrai, je m'en fiche même je dois être aussi rouge que le camion de pompier du père de B.

Je reste quelques minutes immobile et apprécie cette sensation de réconfort et de chaleur qui émane de son corps. Je sais que je ne devrais pas et que cette promiscuité n'est pas professionnelle mais c'est si apaisant que je ne peux pas m'en empêcher. Me réveiller après avoir aussi bien dormi et de surcroît près de lui est quand même fichtrement réjouissant.

― Nate, chuchoté-je finalement.

― Humm..., soupire-t-il.

― Bouge un peu, s'il te plait.

― Hummm...

― T'es pas obligé de me serrer comme ça, je suis toute engourdie, je ne compte pas m'enfuir, raillé-je.

― Humm, Ah... dé-so-lé, s'excuse-t-il en retirant son bras.

Je sens le poids sur mes cheveux disparaître et il bouge juste assez pour que je puisse m'allonger sur le dos. Je masse mon bras et j'étire doucement mon dos. Mon coude est sensible et je dois avoir un hématome après mon vol plané dans le couloir d'hier soir.

― Bonjour, murmure-t-il à voix basse.

― Hey, désolée de m'être endormie comme ça, je suis tombée comme une mouche, ce n'est pas dans mes habitudes, dis-je un peu gênée.

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