38 - L'inspecteur Kaminsky

223 68 145
                                    

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


Riley


Los Angeles - 26 Juillet 2015 - 2 h 30 du matin,

Poste de police. 

Alors que nous passons les portes du commissariat presque vide à cette heure, je reçois un appel de l'hôpital m'informant de l'état de Sam. Il est en salle de réveil et tout s'est bien passé.

Je pousse un soupir de soulagement et rassure Nate qui s'inquiétait autant que moi de l'état de notre ami.

― Désirez-vous un café ? demande gentiment l'inspecteur Kaminsky en désignant la machine.

― Non merci, décline Nate en souriant poliment.

― Moi je veux bien, merci, dis-je avec un faible sourire de reconnaissance.

L'inspecteur glisse une pièce dans la machine puis me donne le premier café avant de s'en payer un aussi.

Je regarde autour de moi et détaille le hall du commissariat... À chaque fois que je mets les pieds dans un lieu comme celui-là, je pense immanquablement à mon père et au bon vieux temps lorsque je venais traîner à son poste et que Marsha à l'accueil me prêtait sa casquette d'officier en m'apprenant les codes-10.

La nostalgie passée, je retire mes chaussures et contemple l'état désastreux de ma robe qui, au vu des circonstances, est un moindre mal.

― Inspecteur, auriez-vous par hasard un t-shirt du LAPD et peut-être un short ? J'aimerais quitter cet accoutrement, dis-je avec espoir.

― Oui, bien sûr. Suivez-moi. Nate, installez-vous dans mon bureau, il est juste là, dit-il en désignant la porte de droite au bout du couloir.

Je le suis avec mon café à la main jusque dans une petite pièce où s'entassent des cartons de fournitures. Il ouvre un casier et me donne un t-shirt estampillé aux initiales du Los Angeles Police Department sous un blister plastique transparent.

― Zut, il ne reste plus de shorts ni de bas de jogging neufs, maugrée-t-il.

― Ça ne fait rien, je vais... bricoler la robe. Foutue pour foutue, je ne suis plus à ça près. Avez-vous des ciseaux ?

Il ouvre un tiroir du bureau et me donne une paire.

― Votre robe était ravissante, c'est dommage, déclare-t-il à voix basse.

Il me fixe sans rien dire ce qui me met un peu mal à l'aise mais je suis étonnée qu'il trouve la robe ravissante et pas moi ou du moins qu'il ait formulé sa phrase de la sorte.

― Pouvez-vous me laisser un instant ? Sauf si vous êtes styliste à vos heures perdues... raillé-je car il semble vouloir rester là, à me tenir la chandelle.

Viens Par Là !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant