45 - Liaison Cachée

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Bailey

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Bailey


Malibu  - 10 Heures.

Le soleil brille et le rayon qui pénètre par l'immense baie vitrée entrouverte de la chambre d'Enzo vient lécher la tête de lit et me donne envie de rester là et de ne jamais revoir Brooklyn. Alanguie sous les draps, encore éblouie par cette nuit magique que nous avons partagée, je savoure ces derniers instants de sérénité et de confort sans égal. J'entends le remous des vagues, les cris des mouettes qui tourbillonnent dans le ciel et le souffle léger du vent soulève les voilages et laisse entrer le parfum des embruns. Je ne sais pas à quoi ressemble le paradis mais le lit d'Enzo semble en être un bon aperçu.

Enzo... Mon corps et mon cœur sont sans dessus-dessous après cette longue nuit passée dans ses bras et je n'ai qu'une envie celle de recommencer.

Il n'est plus dans le lit mais je l'entends chanter et siffloter depuis un petit quart d'heure et il me parvient à présent une délicieuse odeur de gaufres vanillées accompagnée d'effluves de café fraîchement moulu.

J'entends ses pas puis il apparaît là, dans l'embrasure de la porte, torse nu et vêtu simplement d'un short blanc qui épouse ses cuisses musclées et qui sublime le bronzage dorée de sa peau. 

¡Dios mio! Ce mec pourrait être mannequin à Milan ou même acteur à Hollywood. Je n'arrive pas à croire que je suis vraiment là et pas en train de rêver.

Je remarque aussitôt les lunettes de vue à la monture noir en acétate qu'il a sur le nez et qui lui donne un air de banquier intello sexy et mystérieux. 

Pas étonnant qu'il ait d'abord été tenté par la finance ! 

― Bonjour ma belle, souffle-t-il d'une voix sexy. 

― Hey, dis-je bêtement. 

― Le petit-déj' t'attends, si tu as faim bien sûr... déclare-t-il en venant m'embrasser.

― Merci, je viens tout de suite, dis-je en jetant un coup d'œil à droite et à gauche, à la recherche de mes vêtements.

Il sourit puis se dirige vers une double porte coulissante qu'il ouvre et qui dissimule son dressing. Il entre et en revient avec une chemise bleu ciel impeccablement repassée.

― Pour toi, dit-il en souriant.

― Je ne peux pas accepter, cette chemise est bien trop jolie pour moi.

― Ce n'est qu'une chemise, c'est toi qui est bien trop jolie pour elle, m'assure-t-il avant de m'enlacer et d'embrasser mon cou avec passion.

Que répondre à ce genre de compliment ?... Rien, sourire et apprécier le moment est la seule chose à faire.

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