104 - La Douloureuse Vérité

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TW : Ce chapitre aborde le sujet sensible du suicide et s'adresse à un public averti.  



Riley

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Riley


La pluie n'est pas décidée à se calmer et frappe les vitres de la voiture tandis que nous roulons dans les rues rendues presque désertes à cause des caprices de la météo. L'habitacle est silencieux et seul le bruit du balai des essuie-glaces rythme notre trajet de retour. Nous partageons tous la même inquiétude et bien que nous ayons obtenu des réponses à nos questions, notre enquête est loin d'être bouclée.  

Je regarde en direction d'Adam qui est concentré sur la route et il m'est impossible de ne pas remarquer ses mains fermement resserrées autour du volant qui témoignent de son agacement, tout comme son front plissé. Je tapote sa cuisse pour l'encourager à se détendre et il expire lentement comme s'il faisait un effort pour ne pas craquer et se garer sur le bas-côté comme il l'a fait cette nuit-là, à Malibu, pour laisser exploser sa colère. 

Un autre soir de pluie, à croire que le ciel veut nous dire quelque chose...  

Je jette un coup d'œil à l'heure sur l'horloge numérique du tableau de bord et constate qu'il est déjà minuit. Mon cerveau tourne à plein régime à cause de cette première entrevue avec Julian car même s'il ne l'a pas dit mot pour mot, j'ai bien compris que ce taré me veut et ça me fait flipper.

D'une part, il a besoin de moi pour appâter Matteo et bien m'en a pris de ne rien lui révéler à son sujet; et d'autre part, il veut que je rejoigne et que je ressuscite VIGILANCE qui végète depuis le décès de mon grand-père car selon ses termes mes compétences sont exceptionnelles.

Fuck ! J'ai l'impression que ce mec recrute pour une secte ! Et je ne le sens pas. 

D'accord, j'ai appris à me battre, à me servir d'une arme et à me tirer de situations dangereuses, mais je ne suis pas prête à intégrer une organisation secrète et à devenir une sorte de Sydney Bristow d'occasion glanée aux enchères sur Ebay ! 

D'après ce que j'ai compris, ma mère n'a jamais été pressentie à ce poste... 

Et la question est pourquoi donc ? 

Mon grand-père détestait tant que ça l'idée qu'une femme puisse diriger l'organisation créée par ses ancêtres pour ne pas lui transmettre ses obligations ? Ou bien, est-ce pour une autre raison que nous ignorons ?

J'espère que ma mère en parle dans son carnet et je suis impatiente de poursuivre ma lecture. 

Assise derrière moi, Bailey pose soudainement sa main sur mon épaule et la tapote avec douceur.

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