Slow Burn, Triangle Amoureux, Suspens, Vengeance, Drame...
✨ Les apparences sont souvent trompeuses...
D'un œil extérieur, vous pourriez croire que la vie de Riley, 25 ans, est géniale. New-Yorkaise pure et dure, vivant dans le très chic quartier...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Riley
Le Plaza, New York - 19 H 30
Nous roulons une bonne vingtaine de minutes avant que la limousine ne s'arrête devant le Plaza, célèbre palace New-Yorkais situé sur la 5th Avenue juste en face de Central Park et qui accueille aussi des événements prestigieux en plus d'avoir des chambres somptueuses. Je sors en dernier et constate qu'il y a déjà beaucoup de monde qui se presse sur les marches recouvertes du fameux tapis rouge. J'ai envie de prendre mes jambes à mon cou et de m'enfuir d'ici. Je déteste ces soirées car elles me rappellent tout ce que je détestais chez ma mère, je n'ai jamais réussi à comprendre son amour pour ce milieu faux, mesquin, prétentieux et superficiel.
Ce milieu qu'elle aimait certainement plus que moi...
Même si je n'aime pas ces soirées, elles ont le mérite de récolter de l'argent pour des associations qui servent vraiment à améliorer le quotidien de jeunes en difficultés, de femmes en précarité ou d'orphelins trop âgés pour être adoptés. Et pour être honnête ce ne sont pas les soirées en elles-mêmes qui me déplaisent, ce sont ceux qui y participent car même s'ils donnent leur argent, au fond ce n'est que pour faire briller davantage leur image, blanchir quelques fonds douteux et pas par générosité ni par gaieté de cœur.... Pas tous bien sûr, mais beaucoup d'entre eux, beaucoup trop à mon goût.
Je respire profondément et m'accroche au bras de B dont le sourire rassurant m'aide à garder mon calme. Il n'y a que huit petites marches à monter et pourtant j'ai l'impression de gravir l'Everest.
Je me retourne vers Nate pour m'assurer que tout va bien, il semble impressionné par ce qu'il voit mais joue le jeu de l'habitué à la perfection. Le photographe officiel des soirées de la Fondation me prend en photo avec B, puis seule, et je m'avance pour lui glisser de ne plus me prendre en photo pendant le reste de la soirée et aussi qu'il ne fasse pas de photos de Nate qui est sous ma protection. Vu mon poste, il ne pose pas de questions et acquiesce d'un signe de tête cordial.
Nous sommes interpellées par plusieurs invités avant que nous ne continuions notre ascension jusqu'à la majestueuse salle de bal de l'hôtel.
Les invités sont tous de la haute société New-Yorkaise et aucun ne semble avoir reconnu Nate, ce qui entre nous ne m'étonne pas. Je ne peux m'empêcher d'enclencher mon mode Agent de protection rapprochée, et ça me fait oublier pendant cinq minutes que je suis au centre de l'attention. Nous entrons dans la grande salle de bal où l'orchestre de jazz anime déjà les lieux. Je me suis débrouillée pour que cette année le thème me plaise et j'ai réussi à convaincre les autres membres coincés du conseil d'opter pour une soirée musique de films en version jazz. Pour une fois que la soirée aurait plu à Jake, il n'est pas là et ça me manque.
