Slow Burn, Triangle Amoureux, Suspens, Vengeance, Drame...
✨ Les apparences sont souvent trompeuses...
D'un œil extérieur, vous pourriez croire que la vie de Riley, 25 ans, est géniale. New-Yorkaise pure et dure, vivant dans le très chic quartier...
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Nate
Le lendemain matin, lorsque je me réveille, Riley dort si bien après cette nuit que j'ai envie d'en profiter pour lui préparer un petit déjeuner digne de ce nom. Je m'affaire dans la cuisine quand elle finit par me rejoindre, elle porte simplement un de mes t-shirts qui lui cache tout juste les fesses. Je la regarde du coin de l'œil et ne peux m'empêcher de sourire.
― Mmm ça sent divinement bon les pancakes chauds ! s'exclame-t-elle en attachant ses cheveux.
― Bonjour mon amour, dis-je simplement en retournant le dernier pancake dans la poêle.
― Hey tu fais des rimes dès le matin, ricane-t-elle.
― Ouais c'est mon côté Emily Dickinson !
Elle pouffe de rire et drape ses deux bras autour de mes épaules avant d'embrasser ma joue. Je remarque qu'elle n'est pas embarrassée par le « mon amour » que j'ai laissé échapper et semble au contraire très heureuse.
Aaah Riley, embarrassée d'être ma petite amie ou ma copine mais pas d'être ma meuf ou mon amour. Elle me surprendra toujours.
― T'es au courant que ses poèmes ne riment pas vraiment, déclare-t-elle amusée.
― Ah ouais c'est vrai maintenant que tu le dis, mais c'est le premier nom qui m'est venu.
― Tu connais celui-là ? demande-t-elle avant de le réciter en prenant une posture théâtrale :
Folles nuits —folles nuits ! Si j'étais avec toi De folles nuits seraient Notre luxure !
Futiles — les vents — Pour un cœur au port — Plus de boussole — Plus de carte !
Ramant dans l'Eden — Oh ! la mer ! Si je pouvais amarrer — ce soir — En toi !
― Ah ouais, euh non je ne me rappelais pas de celui-là... C'est bizarre mais ça sonne un peu porno la manière dont tu le récites.
Elle rit.
― Huh-Huh je sais, d'ailleurs c'est sûrement pour ça que je ne me souviens que de celui-là et que j'ai été interdite de scène au spectacle du lycée, acquiesce-t-elle.
― Sans blague ! T'as emballé beaucoup de mecs avec ça ? ricané-je en me tournant vers elle.
― À peu près autant de nanas que toi avec Dulcinée, répond-elle en passant ses bras autour de ma taille.
Nous rions.
― Je ne sais pas ce que tu m'as fait cette nuit, mais c'était incroyable, déclare-t-elle en se dressant sur la pointe des pieds avant de m'embrasser.
