86 - Marions-Nous !

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Riley


La journée a été longue et je suis impatiente de me retrouver enfin seule avec Adam. Après cet appel téléphonique impromptu de Nate, j'avoue me poser encore plus de questions au sujet d'Enzo et surtout j'ignore lequel des deux ment, si ce n'est les deux !

Comme dirait Jake, la prudence vaut mieux que les regrets, alors ce coup-ci, je choisis sans hésiter la prudence, car toute cette histoire serait bien moins compliquée si je n'étais pas sortie avec Nate !

Bref, inutile de revenir là-dessus mais j'en ai tiré une bonne leçon.

Nous prenons l'ascenseur et montons le seul étage qui nous séparent de mon appartement.

[Petit retour en arrière : vous vous souvenez sûrement de cette soirée d'entraînement avec Jake et les autres gars de l'agence à laquelle Nate a assisté et que nous avons terminé par un match de basket avant de monter prendre une douche dans l'appartement que je nomme familièrement "mon squat" avec nonchalance ?... Et bien c'est de cet appartement-là dont nous parlons ! ]

J'en ai fait l'acquisition il y a quatre ans, et c'est bien plus qu'un "squat", c'est mon véritable chez-moi, contrairement à la maison de l'Upper East Side où chaque recoin me rappelle Katherine. Il est exempt de mauvais souvenirs et je m'y sens libre et sereine. J'ai choisi une décoration simple et épurée car la vue depuis le vingt-cinquième étage assure un spectacle suffisant qu'aucun tableau ni bibelot ne pourrait égaler.

Je m'empresse d'ouvrir la porte, curieuse de voir la réaction d'Adam en le découvrant et le pousse à l'intérieur en gloussant nerveusement.

― Bienvenue chez moi ! dis-je plus heureuse que jamais.

Il promène ses yeux dans le vestibule et m'adresse un sourire mystérieux.

― Mmm hmm, ça a l'air sympa, dit-il sobrement.

Je souris intérieurement, Adam n'est pas du genre impressionnable et j'adore ce trait de caractère chez lui. Il a une flegme qu'il tient peut-être du côté britannique de sa mère et que je trouve plein de charme. Ma porte pourrait être en Or massif qu'à ses yeux elle resterait une porte, sans parler que ce serait totalement ridicule. Qui a besoin d'une porte en Or ?!

― Mets-toi à l'aise, l'invité-je en retirant mes chaussures et en posant mon sac sur la moquette.

Il enlève ses chaussures et pose sa besace à côté de mon sac puis il promène son regard sur les murs en fixant finalement son attention sur le tirage agrandi d'une photo de ma jeunesse glorieuse en tenue de basket, offerte par ma coach à la fin du championnat interscolaire de mai 2006. Avant que ma carrière sportive et ma vie ne basculent à jamais...

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