Lily et le cadeau du grand Esprit [Terminée]

Chapitre 73 🔞

NDA : le chapitre complet contient des scènes à caractère érotique qui pourraient gêner certaines personnes.
Pour ces personnes, je vous conseille donc de passer au chapitre suivant.

Pour les autres... bonne lecture... 😉

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Point de vue : A

Je la tiens bien serrée contre moi. J'ai peur qu'elle ne se sauve et qu'elle ne nous laisse. J'ai peur qu'elle ne soit qu'un rêve.

Je traverse la petite pièce avec cette déesse dans nos bras sans cesser de l'embrasser, je nous mène jusqu'au lit où je l'allonge délicatement.
Je fais tout ce que je peux pour ne pas l'effrayer.

Isha, lui, n'en peut plus. Son instinct animal n'est pas du genre patient. Il a juste envie de lui arracher ses vêtements et de la prendre, de la posséder là tout de suite, encore et encore.

« Un peu de patience mon frère. » lui dis-je pour tenter de le calmer « regarde comme elle est belle. Et elle est toute à nous. Respire son odeur. Imprègne-toi d'elle. Nous allons explorer chaque centimètre de ce corps de déesse. Le plus important ce n'est pas le but, mais le chemin que nous allons prendre pour l'atteindre. Nous allons prendre tout notre temps pour lui montrer qu'elle a raison de nous faire confiance. »

« Que veux-tu dire ? »

« Écoute. Inspire mon frère. Sens-la, ressens-la... »

Je lâche temporairement ses lèvres, enfouis mon nez dans son cou pour nous imprégner de son odeur sucrée, envoûtante malheureusement altérée par les phéromones qu'elle porte.

Isha utilise ses sens. Et il finit par comprendre.
Son cœur qui bat vite ce n'est pas que de l'excitation, et sous cette odeur suave qui le rend fou se cache la petite amertume de la peur.

« C'est nous qui lui faisons peur ? » me demande-t-il.

Pendant qu'il me parle je pose mes lèvres sur son cou, je sors la langue mais garde les dents bien rangées et je la goûte.
C'est sucré, doux avec une petite pointe salée due à la transpiration. Ce n'est pas désagréable. C'est même très bon. C'est encore plus délicieux avec les étincelles que je sens sous ma langue... comme un bonbon qui pique.

« Peut-être mon frère. Je ne sais pas. En tout cas il est hors de question que cette peur reste là. Tu m'aides à la chasser ? »

« Chasser ça je sais faire... je te suis, Yuma ! »

Et c'est donc ensemble que nous couvrons son cou de baisers. Nos lèvres descendent sur sa poitrine. Nous effleurons la peau qui se trouve juste au-dessus de ses seins encore emprisonnés dans leur carcan de cuir.

Elle se cambre de plaisir et pousse un petit gémissement. Sa peur commence à se dissiper pour être remplacée par le désir.

« Nous sommes sur la bonne voie, mon frère. Continuons... » Encouragé-je mon loup.

Nos mains caressent son ventre si lisse, si doux et si chaud...

Elle attrape notre visage de ses deux mains pour nous remonter et recommencer à nous embrasser.
Je suis sur elle, j'essaye de ne pas l'écraser mais elle nous attire de plus en plus près d'elle.