vingt-cinq.

500 24 17
                                    

Nous voilà vendredi et cela fait une semaine que je suis là

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Nous voilà vendredi et cela fait une semaine que je suis là. C'est dingue comme le temps passe vite.

Comme à mon habitude depuis que je suis ici, j'ai déjeuné dans mon lit face aux dessins animés puis j'ai été faire mon yoga avant de manger et d'aller ensuite à la plage. Il fait vingt-cinq degrés aujourd'hui et c'est assez pour aller me baigner sans avoir froid en sortant de l'eau.

Je m'étale sur un transat avec ma serviette et je commence à bronzer. J'ai commencé à me demander quand est-ce que je pourrais rentrer à la maison désormais, je vais sûrement le faire la semaine prochaine. Je pourrais peut-être partir vendredi? Après avoir passé deux semaines ici, seule, je pense que je peux retourner à Los Angeles. Je suis reposée, détendue et en plus de ça, j'ai bronzé. Quoi de mieux?

Il est quinze heures quand je regarde l'heure sur ma montre, posée dans mon sac. Je souffle doucement et je me redresse, je vais aller me chercher un cocktail. Pourquoi pas un mojito sans alcool? J'évite toujours de boire de l'alcool sous un soleil pareil.

Je m'assois sur le bord du comptoir et le barman me sourit aussitôt.

— Qu'est-ce que je te sers?

— Un Virgin Mojito s'il te plaît.

Je le regarde bêtement préparer mon verre qu'il pose sur le comptoir et je le remercie, la boisson fraîche me fait affreusement du bien.

— Il manque quelque chose sur toi, je l'ai remarqué hier déjà.

Je lève les yeux vers lui.

— Ton collier.

Je me sens affreusement vide sans lui, j'ai toujours énormément de peine pour avoir marché sur ce bijou. J'ai tenté de trouver une boutique Pandora dans le coin et quand j'ai pu emmener mon collier chez eux, ils m'ont dit qu'ils ne pouvaient malheureusement rien faire. J'ai eu envie de pleurer. Bien sûr, ils m'ont proposé d'en racheter un autre mais il n'aura pas la même signification pour moi alors je suis juste partie de la boutique, très triste.

— Oh ouais... Je l'ai cassé...

— C'est dommage, il t'allait très bien.

— Merci...

Le barman sert un client plus loin puis s'appuie contre le rebord du comptoir pour me parler.

— Ça fait un moment que tu es là toute seule maintenant.

— Une semaine.

— Tu vas rester encore longtemps?

— Peut-être une semaine, j'adore cet hôtel.

— La vue est magnifique.

— C'est clair, ça doit être génial de travailler dans ces conditions.

— C'est super ouais même si ça donne envie de sauter dans l'eau quand il fait trop chaud.

Je regarde autour de moi.

When Two Worlds Collide 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant