COEUR D'HIVER: L'intégrale

Chapitre 28: Nouveau Q.G

Deborah avait revêtu la petite robe jaune fleurie.

Elle se prit en photo et l'envoya aussitôt à son soldat. Son téléphone sonna aussitôt. Debby décrocha.

-" J'aimerais te serrer dans mes bras à cet instant."

Le coeur de Deborah se serra à ses mots.

-" J'aimerais tellement être avec toi là, maintenant, tout se suite. Malheureusement, ça va me prendre un peu plus de temps que prévu. Tony m'a demandé un rapport psychologique rapide pour tous les membres de l'équipe."

-"Je t'ai dit de ne pas dire le jour où tu reviendrais. Rentre et fais comme si tu n'étais jamais partis. Je t'attendrais toujours, je serais patient."

Ces mots touchèrent la jeune femme. Elle prit son sac et descendit les étages de la tour Stark par l'ascenseur:

-" En tout cas je vais essayer d'expédier ça au plus vite."

-"Bien sûr que non. Tu prendras le temps de le faire parce que tu veux absolument que ton équipe aille bien. Je te connais."

Deborah soupira. Bien évidemment qu'elle prendrait le temps, Bucky avait visé juste encore une fois. Il lui fallait encore aider Wanda dans le processus du deuil de son frère, soutenir Natasha dans la disparition de Banner, et, ce qui allait s'avérer être la tâche la plus ardue, évaluer psychologiquement Vision. Mais sur quelle base évaluer une I.A.? Elle allait devoir innover.

Elle sortit de la tour Stark, toujours son téléphone coller à son oreille.

-"Je vais devoir te laisser. Tony m'attend. Je t'aime."

-"N'oublie pas que je t'appartiens. Je t'aime."

Elle raccrocha le sourire aux lèvres. Effectivement, Tony l'attendait devant son Audi R8 jaune criard flambante neuve. Il regarda Deborah de haut en bas:

-"Alors associé. On s'est looké "Mamie" aujourd'hui?"

-" La ferme Tony!" dit Deborah en mettant son sac dans la voiture.

-"Je plaisante, tu es superbe. Et parfaitement coordonné avec ma nouvelle voiture!" dit-il en lui embrassant le front.

Tony démarra en trombe. Il observait du coin de l'oeil Deborah qui était perdue dans ces pensées.

- " Tu étais au téléphone tout à l'heure. Laisse-moi deviner, c'était l'apollon de Roumanie c'est ça?"

-"ça ne te regarde pas, Sherlock."

-"Je croyais qu'il parlait pas la langue?"

-"Si je t'avais dit qu'il parlait la langue, tu m'aurais parlé en toute sincérité?"

-"Certainement pas. Ça a l'air d'être du sérieux apparemment."

-"Ça l'est."

-"Et tu me le présentes quand?"

-"Ça c'est pas pour tout de suite. Tu as le don pour impressionner les gens."

-" C'est vrai. En tout cas si tu es heureuse c'est ce qui compte. Pepper me disait il y a quelque temps que tu méritais un peu de bonheur dans ta vie. Elle a raison, tu le mérites."

Deborah ne répondit pas. Tony n'avait jamais su s'exprimer en matière de sentiments. Mais Deborah savait qu'il tenait à elle.

Ils s'étaient connus lors d'une de ses soirées entre gens fortunés organisés par son père. La famille Stark avait été invités, et Tony, qui approchait de la vingtaine, n'avait pas eu d'autres choix que suivre ses parents. Deborah devait avoir à peine 5 ans à cette époque.