Chapitre 68: Essai quantique

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-" Sérieux, vas-y doucement."

-" Mais je suis doux!"

-" Nan t'es super-Hulk et t'es super brutal! Hey l'héritière, content de te voir."

Scott Lang et Bruce Banner se chicanaient depuis un bon quart d'heure quand Deborah pénétra dans le laboratoire.

Scott avait gardé cette manie de l'appeler "l'héritière". Avec les années, ce surnom ne la dérangeait plus, des problèmes bien plus graves qu'un surnom étaient survenue depuis, elle avait appris à relativiser.

-"Les raisons de l'embrouille?" dit simplement Deborah.

-" Il manipule des particules de Pym, et c'est Hulk bon sang. Y a de quoi flipper."

Scott avait l'air vraiment stressé.

Bruce essayait de le calmer.

-" Mais je fais attention. Essaie de te détendre Scott."

Le conseil ne calma pas du tout Lang, bien au contraire. Il montra de la main une étagère où étaient entreposés des tubes contenant un liquide rouge.

-" Vous voyez ça? C'est des particules de Pym, et comme Hank Pym a été snapé, c'est tout ce qu'on a, on en produit plus. On a juste assez pour un aller-retour chacun. Et deux essais.

Deborah vit soudain disparaitre Scott, qui réapparut aussitôt. Son stress lui avait fait faire une erreur de manipulation.

-" Bon d'accord, plus qu'un essai." dit-il complètement paniqué.

Il commençait à hyper-ventilé:-" Oh! Bon sang, j'y arriverais pas. La dernière fois, je me suis pissé dessus et j'ai été changé en bébé."

En remarquant le regard d'incompréhension de Deborah, Bruce préféra préciser.

-" La dernière fois j'ai oublié de prendre en compte le paradoxe E.P.R. Du coup on a envoyé le temps dans Lang, au lieu de Lang dans le temps. Bref, longue histoire. Mais là c'est bon, Tony a réparé tout ça."

Scott avait toujours l'air aussi paniqué. Deborah préféra intervenir.

-" Non mais Bruce, laisse tomber, on arrête le massacre. Scott, enlève ce costume. On va trouver quelqu'un d'autre pour le faire, toi t'es plus en état."

-"Moi si. Je vais le faire." dit une voix derrière eux.

Debby se retourna et reconnu aussitôt Clint. Les années passées à traquer les criminelles l'avaient quelque peu vieilli. Son visage exprimait juste une souffrance sourde, son regard était celui de l'homme qui n'avait plus rien à perdre.

Ces 5 ans passés sans sa famille avaient vraisemblablement été une vraie torture mentale.

Deborah essaya d'avancer pour le prendre dans ses bras mais il recula et se contenta d'un simple.

-"Prévenez-moi quand il faudra que je me prépare, je suis dans la pièce à côté."

La jeune femme ne le lâcha pas du regard quand il partit. Il était hors de question qu'elle laisse quelqu'un comme Clint se renfermer.

Barton était effectivement dans la pièce jouxtant le laboratoire. Il s'était prit un café et était assis, fixant le sol, le gobelet entre ses mains. Deborah pris une chaise et s'assit en face de lui.

-" Tu veux qu'on parle?"

Clint secoua la tête.

-" Oh non, surtout pas! Et surtout pas avec toi." Sa voix avait baissé d'un ton.

COEUR D'HIVER: L'intégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant