Chapitre 82: Comme un frère

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Deborah était à son bureau qui se trouvait au même étage que celui de Pepper. Elle avait hâte d'être à ce soir. Ce n'était pas le rendez-vous galant qui la rendait impatiente, mais plutôt l'idée de rencontrer un nouveau visage, et surtout de sortir se changer les idées, tout simplement.

Une pile de dossiers assez conséquente s'étalait sur son bureau. Son travail pour aujourd'hui consistait surtout à lire et signer ces dossiers, qui étaient tous des demandes de financements de projets. Le travail était simple, Pepper ayant déjà donné son aval, ou non.

Happy arriva soudain dans le bureau.

-" Tu as vu les infos aujourd'hui?"

-"Nope!"

Il prit une télécommande que Deborah n'avait jamais vue et appuya sur un bouton. Une télé sortit du mur et se mit en marche.

-" Ah d'accord! Ça fait plus de 6 mois que je suis là et je ne savais même pas que j'avais une télé."

-"Equipement standard." dit Happy. -" Tu avais aussi un minibar mais Pepper l'a fait enlever. A la place on t'a mis un fauteuil de bureau avec une fonction massage. Je te montrerais."

Il mit tout de suite la chaîne des infos. Deborah vit un ministre qu'elle avait croisé au Smithsonian Museum. Le téléphone d'Happy sonna à ce moment-là. Il répondit rapidement et, tout en donnant la télécommande à Debby, dit:

-" Y a un problème à l'entrée. Je vais voir. Regarde bien les infos, c'est à peine croyable!"

Deborah augmenta un peu le son pour écouter le discours du ministre:

" .. Nous avons besoin de quelqu'un qui nous redonnera du courage, un symbole que nous reconnaîtrons tous. Au nom du département de la Défense et de notre commandant en chef, nous avons l'honneur de vous annoncer aujourd'hui, que les Etats-Unis d'Amérique ont un nouveau héros. Accueillons ensemble...

CAPTAIN AMERICA. "

Deborah secoua la tête, dépitée, saisit de suite son téléphone, et envoya un message à Sam.

-"Tu as vu les infos? C'est qui ce guignol avec le bouclier de Steve?"

La réponse ne se fit pas attendre:

-" J'ai vu et je suis dégouté. Je ne voulais pas ça."

Le téléphone du bureau sonna à ce moment-là. C'était Happy à l'autre bout du fil, visiblement un peu stressé.

-" J'ai monsieur Barnes devant moi qui veux absolument te parler, il a l'air visiblement très énervé. Je le laisse entrer?"

Deborah soupira, il avait encore bien choisi son moment pour lui casser les pieds, celui-là.

-" Happy, c'est un optimisé. S'il veux entrer, il te laissera pas le choix."

-" Je m'inquiète pour ta sécurité si je le laisse entrer." dit Happy la voix plus basse.

-" Happy, je te rappelle que je suis une optimisée moi aussi. S'il y a un problème, c'est pas lui qui aura le dessus crois-moi."

Elle éteignit la télévision et envoya un dernier message à Sam:

-"Ne t'inquiète pas je sais très bien que tu ne pensais pas qu'ils allaient faire une ânerie pareil. Par contre attends-toi à avoir un sermon de Bucky."

COEUR D'HIVER: L'intégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant