The Mafia's Doll / 1-2

14. Égocentrique

Animals- Maroon 5

Maria
Université, 07h49

Le lundi j'avais pris la décision d'aller en cours en voiture, je voulais voir la réaction d'Elias lorsqu'il allait me remarquer, si j'avais pris le bus je n'aurais pas pu l'analyser.

J'étais rentrée chez moi en marchant lorsque j'étais sortie de cette merde, la voiture d'Elias n'était plus là, dommage pour lui il aurait pu m'achever.

J'avais marché cinq heures dans le vide en espérant trouver un panneau qui pourrait m'indiquer la direction que j'empruntais parce qu'en plus de cela j'avais laissé mon sac à main dans la voiture d'Elias, donc mon téléphone. La première chose que j'avais fait avait été de demander à l'un de nos hommes de le pirater, même si Elias voulait l'allumer il avait été détruit de l'intérieur.

Je revoyais la réaction de mon père lorsque j'étais retournée à la maison remplie de boue et à moitié nue.

-Je peux savoir ce qu'il s'est passé ma poupée ?

J'entendais qu'il était plus qu'énervé, je baissais la tête et malgré moi riais, j'étais à bout autant psychologiquement que mentalement, mon corps entier me faisait souffrir la seule chose que je souhaitais faire était dormir, dormir pendant des années.

Lorsqu'il se rendit compte que je rais il leva sa main, je le laissais me gifler, j'avais un plan infaillible pour me sortir de cette situation mais je lui permettais tout de même de décharger sa haine.

-QU'EST-CE QUE TU AS FAIS ?!

-Papa on a déjà gagné.

Ses sourcils se froncèrent d'incompréhension je relevais les yeux, un rictus aux lèvres.

-J'ai laissé le fils Aryan m'enterrer vivante pour voir de quoi il était capable, ils nous pensent faible papa, regarde moi j'ai réussi à m'en sortir seule.

Alors j'avais à moitié menti, je n'avais pas laissé Elias m'enterrer vivante mon corps m'avait simplement lâché mais en soit il m'avait sous-estimé.

Mon père ricanait, mon sourire s'étirait.

-Je t'avais dit que tu pouvais me faire confiance papa.

-C'est bien ma poupée.

C'était sûrement la fois où il avait été le plus fier de moi, et j'avais adoré ça. Oui malgré tout ce qu'il m'avait fait et me faisait toujours je l'aimais, comme si toute la vie immonde qu'il m'avait imposé n'existait pas.

C'était mon père je ne pouvais rien y faire.

Je jetais le reste de ma cigarette par ma fenêtre, il était temps d'entrer en scène. Je sortais de la voiture en prenant avec moi mon sac à main, je vérifiais d'un coup d'œil que ce que j'avais pris avec moi était toujours là, ce fut le cas.

J'essayais de cacher mon rictus mais j'eu un bien grand mal, j'avançais vers l'université et passais les portes du bâtiment. Je me précipitais dans le couloir où se trouvait mon casier, priant pour que malgré le fait qu'il me pensait décédée il soit tout de même venu.

Lorsque je vis au loin mon casier je le vis juste à côté, je ne pu retenir mon sourire en coin c'était bien plus fort que moi. Je me posais comme si de rien n'était sur le mur juste en face d'eux.

Leurs yeux s'écarquillèrent, leurs respirations se coupèrent, leurs bouches s'entrouvrirent.

Je levais mon regard jusqu'à eux, inclinais légèrement ma tête sur le côté faisant comme si leur comportement était anormal.